France 5 – Impact des antennes relais sur la santé

Le lundi 21 novembre 2011 à 14h25, le Dr Begnis présentera dans Allo Docteur sur France 5, les résultats de notre enquête sur l’impact des antennes relais sur la santé

Des médecins lancent une enquête sur l’impact des antennes relais sur la santé

Association Santé Environnement France

Lundi, 03 Octobre 2011 15:07 L. Ferrer

Sur les toits fleurissent de sulfureuses antennes-relais…Alors, quand on en a douze sur son toit et qu’on a des maux de tête, des saignements de nez, des vertiges, on fait vite le rapprochement – qu’il soit fondé ou non. Afin de faire un état des lieux de l’impact de ces antennes relais sur la santé des gens, l’Association Santé Environnement France lance une enquête sanitaire citoyenne sur l’impact des antennes relais sur la santé des « riverains ».

L’enquête sera lancée par l’ASEF le samedi 15 octobre dans une cité HLM d’Aix-en-Provence* – celle-ci a été choisie pour les 12 antennes relais qu’arborent l’un de ses toits. Elaborée avec l’aide de l’association Priartem, le questionnaire que les médecins de l’association vont aller faire remplir aux habitants a pour but de donner des indications sur l’état de santé de ses populations. A combien de mètres se situent les antennes relais de leur logement ? Sont-elles en face ? Sur le côté ? Combien de temps par jour utilisent-ils leur téléphone portable ? Quels symptômes observent-ils ? Maux de tête ? Fatigue ? Nausées ? Sont-ils atteints de maladies spécifiques ? Purpura ? Fausse couche ?

Pourquoi les HLMs ? Pour les opérateurs, les HLMs sont des aubaines : ils n’ont qu’un seul propriétaire à convaincre, et pas des dizaines comme dans le cas des copropriétés… En effet, l’arrêt du 7 avril 2005, décrète qu’une antenne relais ne peut être implantée que si les propriétaires de l’immeuble l’acceptent à l’unanimité. Si l’on est locataire dans un appartement privé ou dans un HLM, on ne nous demande donc pas notre avis…« Ces personnes ont l’impression qu’on se moque d’elles. On ne leur a pas demandé leur avis pour savoir si elles étaient d’accord pour qu’on leur implante des antennes relais sur le toit. Elles ne touchent même pas d’indemnités financières pour ça et pourtant ce sont elles qui prennent et assument le risque…C’est anti-démocratique. Notre objectif est aujourd’hui de recenser les maux et pathologies dont souffrent les riverains d’antennes relais. Car en tant que médecins, nous estimons qu’il n’y a pas ni patient, ni citoyen de seconde zone» affirme le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l’ASEF et Chirurgien-Pédiatre à Aix-en-Provence.

Présente au « Grenelle des Ondes » en 2009, l’association a beaucoup travaillé sur la question des ondes électromagnétiques et sur la gestion de la prise de risque collective. Aujourd’hui, en France, la norme oscille entre 41 et 61 volts/mètre alors que l’ensemble de nos voisins européens a adopté des normes comprises entre 3 et 6 volts/mètre. L’Autriche étant même passé à une réglementation de 0.6 volt/mètre ! Récemment le rapport de l’Afsset appelait à la réduction de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques. Il préconisait notamment la mise en place du principe ALARA qui consiste à ce que la puissance des antennes soient réduites à la plus basse fréquence possible. En mai dernier, le Conseil de l’Europe a même reconnu que les émissions de la téléphonie mobile étaient une attaque à la santé publique. « Nous avons donc besoin de normes collectives telles qu’il en existe sur l’air ou sur l’eau ! En l’absence d’études figées, demandons-nous à qui doit bénéficier le doute ? Répondons à cette question de façon à ce que demain, nous ne regrettions pas nos actes d’aujourd’hui » complète le Dr Patrice Halimi.

Contact presse: Ludivine Ferrer/Sarah Norest : 04 88 05 36 15 ou ludivine.ferrer@asef-asso.fr Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. – sarah.norest@asef-asso.fr Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

L’Association Santé Environnement France rassemble aujourd’hui près de 2 500 médecins en France. Dégrader notre environnement impacte notre santé. Pour la préserver et entrer dans la voie de la santé durable, les médecins de l’ASEF appellent à agir afin que chacun d’entre nous devienne acteur de sa santé. Elle travaille sur des sujets aussi variés que les PCB, la qualité de l’air intérieur, la téléphonie mobile ou encore le changement climatique et la biodiversité.

Plus de Wifi que de vaches

Pouvez-vous imaginer un publicitaire qui cyniquement afficherait  : il y aura bientôt plus de hotspots Wifi en France que d’abeilles ou même, plus de malades en France que de bien portants?

Voici l’affiche que nous avons pu voir fleurir un peu partout la semaine dernière. Affligeant, non?

Hier et aujourd’hui, les 16 et 17 novembre, se tenait à Bruxelles une conférence de l’Union Européenne sur les Ondes et la Santé dans le bâtiment Charlemagne (170, rue de la Loi). A cette occasion, des manifestations se sont organisées ainsi qu’une pétition.

Je diffuse ici la lettre d’information en provenance du site electrosensible.org qui résume très bien la situation actuelle:

Chers tous,
Peut-être avez-vous déjà lu qu’un appel de deux minutes avec un téléphone portable altère les fonctions cérébrales de l’enfant pour une heure. Mais votre téléphone cellulaire n’est pas la seule source de rayonnements électromagnétiques dans notre société. Depuis quelques années nous sommes bombardés en permanence de micro-ondes pulsées issues des antennes relais (GSM, 2G, 3G UMTS, WIMAX… ), téléphones sans fil DECT, babyphones sans fil, Internet sans fil (WiFi/WLAN), etc.Comme si cela ne suffisait pas, les gouvernements de toute l’Europe sont en train d’autoriser l’industrie télécom à augmenter l’exposition aux ondes électromagnétiques par de nouvelles sources telles que le réseau 4G (LTE), les compteurs électriques « intelligents », Galileo-satellites, etc…
 Selon des milliers de professeurs, de médecins et de scientifiques Il y a un lien direct entre l’augmentation actuelle des maladies chroniques (Alzheimer, TDAH, fibromyalgie, SFC, insomnie, allergies, etc) et de certains cancers avec l’augmentation exponentielle de l’électrosmog ces 10 dernières années. Les politiques sont avertis plusieurs fois par les scientifiques que l’exposition actuelle aux rayonnements électromagnétiques est une menace directe pour la santé publique, et qu’ils doivent impérativement établir de nouvelles normes d’exposition biologiquement acceptables. Les politiques doivent réaliser que la santé publique est primordiale, et qu’ils doivent donc agir d’urgence. Voilà pourquoi ce 16 novembre, des citoyens venus de toute l’Europe viendront manifester à Bruxelles.Nous demandons de baisser la pollution électromagnétique. Nous protestons:- Contre l’absence à la conférence de l’Union Européenne des 16 et 17 novembre, de scientifiques ayant des points de vue divergents de l’actuelle position laxiste européenne. En effet, aucun des scientifiques dont les recherches ont prouvé des effets nocifs des rayonnements électromagnétiques ne sont invités à s’exprimer lors de cette conférence, comme L. Hardell, H. Lai, M. Kundi, F. Adlkofer, G. Oberfeld, O. Johansson, M. Havas, etc. (détails de la conférence sur http://www.onetec.be/EMF2011); — Contre l’attitude et les législations laxistes des gouvernements, qui ne tiennent pas compte de l’existence d’effets non thermiques toxiques des champs électromagnétiques;- Contre l’absence de reconnaissance de l’hypersensibilité électromagnétique comme handicap (à part quelque peu en Suède et en Espagne)

– Contre l’ingérence des industriels télécom dans la recherche. Les études sponsorisées par l’industrie télécom concluent neuf fois plus souvent à l’absence d’effets biologiques que les études indépendantes non financées par l’industrie. Pure coincidence?
Nous invitons chacun et chacune d’entre vous à manifester avec nous !

Quand?
Le mercredi 16 novembre 2011 à partir de 16h jusqu’à 18h30.

Où?
A côté de l’entrée du bâtiment « Charlemagne »,
170 Rue de la Loi, 1000 Bruxelles, Belgique
(c’est dans ce bâtiment qu’est organisée la
conférence de l’UE sur les ondes et la santé).

Et si vous ne pouvez pas y aller…
Vous pouvez lire (et signer) le texte de la pétition sur
http://www.petition-electrosmog.be/esmog.php?l=fr

Contact?
Si vous voulez rejoindre notre manifestation ou que vous avez des questions,
merci d’envoyer un mail à steven@petition-electrosmog.be

Merci de le transmettre à tous vos contacts, famille, amis, collègues…

En vous remerciant,

Les organisateurs de la manifestation : StopUMTS.be (Belgique), StralingsArmVlaanderen.org (Belgique), Collectif Dé-Mobilisation (Belgique), StopUMTS.nl (Pays-Bas), AMICA (Italie) et RobindesToits.org (France).

Notre manifestation a le soutien de :
– Professeur Olle Johansson (département Neuroscience à l’Institut Karolinska de Stockholm; The Royal Institute of Technology de Stockholm)
– Professeur Dr. Ing. Giancarlo Spadanuda (Univ. de Calabria; Gouv. d’Italie, la Ministère de l’Environnement; détails sur spadanuda.it)
– Professeur émérite Dr. Freddy Decreus (Université de Gand) – Professeur Els Laenens (Université d’Anvers) – Dr. med. Gerd Oberfeld (Gouvernement de Salzburg, Dép. de Santé Public) – Hermes Sanctorum (Membre du Parlement Flamand) – Teslabel.be (Belgique)

Professeur Olle Johansson:

« Governments and health protection agencies usually hide behind out-of-date “official guidelines” that were drawn up when it was thought that the only way that living organisms could be harmed by electromagnetic radiation was if it was sufficiently strong to cause significant acute heating. And in fluid-filled plastic dolls! This is totally false! There has been countless papers in scientific journals over several decades that show very clearly that there are non-thermal biological effects (some of them extremely harmful) of electromagnetic fields that are well below the official safety guidelines. »

Voir cette lettre d’information sur le site electrosensible.org

L’eau des fontaines parisiennes

Boire de l’eau de source à Paris : c’est une chance inouïe.

Alors n’hésitez pas, tous à vos bidons. Et en plus, c’est gratuit.

Petit rappel : un adulte doit boire entre 1 litre et 1,5 litre d’eau par jour.

Si vous y ajoutez quoi que ce soit (sirop, café, thé, tisane, etc.), l’eau devient un aliment et ne peut plus être prise en charge par le corps comme de l’eau. En devenant un aliment, elle n’assure donc plus sa fonction qui est de nettoyer votre organisme.

L’eau de source des trois fontaines de Paris -Madone (75018), Verlaine (75013) et Lamartine (75016)- est analysée régulièrement.

Voici les résultats de ces analyses qui m’ont gentiment été communiqués par l’A.R.S. Ile-de-France.

Pour connaître les adresses des fontaines, cliquez ici.

Fontaine Verlaine 75013, septembre 2011

Fontaine Lamartine 75016, septembre 2011

Fontaine Madone 75018, septembre 2011

Maladies à vendre sur Arte le 08/11/2011

Je rediffuse cette info (merci Arte) afin qu’un maximum de personnes puissent avoir accès à ces vérités. Le monde change et les consciences s’ouvrent. Rendez-vous sur Arte ce soir. L’émission sera bien sûr rediffusée.

Maladies à vendre

Le 8 novembre 2011 à partir de 20h40

Symptôme alarmant, le scandale du Mediator révèle que les intérêts économiques prennent aujourd’hui le pas sur les impératifs de santé publique. Notre médecine est-elle irréversiblement gangrenée par le marketing ? Enquêtes.

Annie-Claude Elkaim

zoom

© Eric Garault

Annie-Claude Elkaim

Une soirée présentée par Annie-Claude Elkaim

20h40 – MEDIATOR
Histoire d’une dérive

Une enquête rigoureuse sur le scandale des laboratoires Servier et les conflits d’intérêt qu’il a révélés au cœur de notre système de santé.
Le 30 novembre 2009, le Mediator, créé par le groupe Servier, prescrit dans le traitement du diabète mais aussi vendu comme coupe-faim, est retiré du marché après trente-trois ans. Douze ans plus tôt, l’Isoméride, produit par le même laboratoire, avait été interdit en raison des risques pulmonaires et cardiaques induits pour le patient. Comment Servier a-t-il pu commercialiser aussi longtemps le Mediator, causant de 500 à 2 000 morts et infligeant à des milliers de patients de graves séquelles ?

Comme le démontre cette enquête, sur la base de témoignages et de documents en partie inédits, ce médicament n’aurait jamais dû être autorisé, le laboratoire ayant dès 1976 ignoré une étude niant son efficacité. Mais il n’est pas l’unique responsable. Alors que les signes de danger se multipliaient dans les années 1990, l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), noyautée par l’industrie pharmaceutique, n’en a tenu aucun compte. Remboursé par la Sécurité sociale à 65 %, pour un prix de 5 euros, le « coupe-faim du pauvre » a continué d’empoisonner des milliers de personnes. Et sans la franc-tireuse Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest, qui a bataillé deux ans devant l’Afssaps pour faire reconnaître les preuves médicales qu’elle avait accumulées, il sévirait encore.

L’ARBRE ET LA FORET
Méthodiquement, Bernard Nicolas et Kader Bengriba (France Telecom, malade à en mourir, diffusé en 2010 par ARTE) explorent le long règne du Mediator. Symbole d’une industrie pharmaceutique en mal d’éthique, le scandale a donné lieu à une réforme censée ouvrir une ère nouvelle, présentée cet automne à l’Assemblée. Mais comme le rappelle Irène Frachon, la « démocratie sanitaire » n’est pas encore advenue. Quelles autres victimes cache « l’arbre » Mediator, alors que les « accidents » médicaux se chiffrent à plusieurs milliers de morts par an ?

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Documentaire de Bernard Nicolas et Kader Bengriba
(France, 2011, 52mn) ~
Coproduction : ARTE France, Impact Presse

>> Regarder des extraits de ce programme
>> Ce programme sera disponible sur ARTE+7

21h30 – DEBAT

Animé par Annie-Claude Elkaim.
Invités : Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest et auteur du livre « Médiator 150 mg : Combien de morts », Michel Labro, Directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, Markus Grill, journaliste d’investigation spécialisé dans les affaires de collusions, de copinages, de lobbying, de corruption  dans  le milieu  du médicament en Allemagne.

21h45 – MALADIES A VENDRE

Comment l’industrie pharmaceutique fabrique des malades à grand renfort de marketing avec la complicité des autorités et des médecins.
Jusque dans les années 1980, l’industrie pharmaceutique orientait ses efforts vers la guérison des maladies existantes, même si les pathologies affectant les populations pauvres, comme la malaria, étaient négligées parce que peu rentables. Désormais, pour garantir leurs retours sur investissement et recycler leurs médicaments, les firmes inventent des pathologies, si possible chroniques. Une publicité déguisée en information médicale, doublée d’un intense lobbying, se charge de les « vendre » au grand public et aux praticiens. Ce film – auquel l’industrie a refusé de participer – démonte les mécanismes d’une médecine sous l’emprise du marché.

Le marketing du diagnostic
Comment augmenter la consommation de médicaments ? En abaissant par exemple la norme du taux de cholestérol afin de promouvoir des molécules, qui, prises sans nécessité, comportent des risques sanitaires. Ou en décelant dans la population féminine une nouvelle forme de dépression cyclique (le « syndrome dysphorique menstruel »), traitée avec une version recyclée du Prozac. Au Japon, la dépression constituait un état rare, mais d’astucieux stratèges ont popularisé le concept de « rhume de l’âme » et fait décoller le marché des antidépresseurs. Une analyse décapante qui permet de mesurer, de spot TV en site « d’information », le marketing du diagnostic et son pouvoir.

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Documentaire d’Anne Georget (France, 2011, 55mn)
Coauteurs : Mikkel Borch-Jacobsen et Anne Georget
Coproduction : ARTE France, The Factory

>> Ce programme sera disponible sur ARTE+7

Maladies à vendre
mardi, 8 novembre 2011 à 20:40
Rediffusion : vendredi 11 novembre à 10H00 et jeudi 1 décembre à 02H10
(France, 2010, 105mn)
ARTE F