Maladies à vendre sur Arte le 08/11/2011

Je rediffuse cette info (merci Arte) afin qu’un maximum de personnes puissent avoir accès à ces vérités. Le monde change et les consciences s’ouvrent. Rendez-vous sur Arte ce soir. L’émission sera bien sûr rediffusée.

Maladies à vendre

Le 8 novembre 2011 à partir de 20h40

Symptôme alarmant, le scandale du Mediator révèle que les intérêts économiques prennent aujourd’hui le pas sur les impératifs de santé publique. Notre médecine est-elle irréversiblement gangrenée par le marketing ? Enquêtes.

Annie-Claude Elkaim

zoom

© Eric Garault

Annie-Claude Elkaim

Une soirée présentée par Annie-Claude Elkaim

20h40 – MEDIATOR
Histoire d’une dérive

Une enquête rigoureuse sur le scandale des laboratoires Servier et les conflits d’intérêt qu’il a révélés au cœur de notre système de santé.
Le 30 novembre 2009, le Mediator, créé par le groupe Servier, prescrit dans le traitement du diabète mais aussi vendu comme coupe-faim, est retiré du marché après trente-trois ans. Douze ans plus tôt, l’Isoméride, produit par le même laboratoire, avait été interdit en raison des risques pulmonaires et cardiaques induits pour le patient. Comment Servier a-t-il pu commercialiser aussi longtemps le Mediator, causant de 500 à 2 000 morts et infligeant à des milliers de patients de graves séquelles ?

Comme le démontre cette enquête, sur la base de témoignages et de documents en partie inédits, ce médicament n’aurait jamais dû être autorisé, le laboratoire ayant dès 1976 ignoré une étude niant son efficacité. Mais il n’est pas l’unique responsable. Alors que les signes de danger se multipliaient dans les années 1990, l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), noyautée par l’industrie pharmaceutique, n’en a tenu aucun compte. Remboursé par la Sécurité sociale à 65 %, pour un prix de 5 euros, le « coupe-faim du pauvre » a continué d’empoisonner des milliers de personnes. Et sans la franc-tireuse Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest, qui a bataillé deux ans devant l’Afssaps pour faire reconnaître les preuves médicales qu’elle avait accumulées, il sévirait encore.

L’ARBRE ET LA FORET
Méthodiquement, Bernard Nicolas et Kader Bengriba (France Telecom, malade à en mourir, diffusé en 2010 par ARTE) explorent le long règne du Mediator. Symbole d’une industrie pharmaceutique en mal d’éthique, le scandale a donné lieu à une réforme censée ouvrir une ère nouvelle, présentée cet automne à l’Assemblée. Mais comme le rappelle Irène Frachon, la « démocratie sanitaire » n’est pas encore advenue. Quelles autres victimes cache « l’arbre » Mediator, alors que les « accidents » médicaux se chiffrent à plusieurs milliers de morts par an ?

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Documentaire de Bernard Nicolas et Kader Bengriba
(France, 2011, 52mn) ~
Coproduction : ARTE France, Impact Presse

>> Regarder des extraits de ce programme
>> Ce programme sera disponible sur ARTE+7

21h30 – DEBAT

Animé par Annie-Claude Elkaim.
Invités : Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest et auteur du livre « Médiator 150 mg : Combien de morts », Michel Labro, Directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, Markus Grill, journaliste d’investigation spécialisé dans les affaires de collusions, de copinages, de lobbying, de corruption  dans  le milieu  du médicament en Allemagne.

21h45 – MALADIES A VENDRE

Comment l’industrie pharmaceutique fabrique des malades à grand renfort de marketing avec la complicité des autorités et des médecins.
Jusque dans les années 1980, l’industrie pharmaceutique orientait ses efforts vers la guérison des maladies existantes, même si les pathologies affectant les populations pauvres, comme la malaria, étaient négligées parce que peu rentables. Désormais, pour garantir leurs retours sur investissement et recycler leurs médicaments, les firmes inventent des pathologies, si possible chroniques. Une publicité déguisée en information médicale, doublée d’un intense lobbying, se charge de les « vendre » au grand public et aux praticiens. Ce film – auquel l’industrie a refusé de participer – démonte les mécanismes d’une médecine sous l’emprise du marché.

Le marketing du diagnostic
Comment augmenter la consommation de médicaments ? En abaissant par exemple la norme du taux de cholestérol afin de promouvoir des molécules, qui, prises sans nécessité, comportent des risques sanitaires. Ou en décelant dans la population féminine une nouvelle forme de dépression cyclique (le « syndrome dysphorique menstruel »), traitée avec une version recyclée du Prozac. Au Japon, la dépression constituait un état rare, mais d’astucieux stratèges ont popularisé le concept de « rhume de l’âme » et fait décoller le marché des antidépresseurs. Une analyse décapante qui permet de mesurer, de spot TV en site « d’information », le marketing du diagnostic et son pouvoir.

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Documentaire d’Anne Georget (France, 2011, 55mn)
Coauteurs : Mikkel Borch-Jacobsen et Anne Georget
Coproduction : ARTE France, The Factory

>> Ce programme sera disponible sur ARTE+7

Maladies à vendre
mardi, 8 novembre 2011 à 20:40
Rediffusion : vendredi 11 novembre à 10H00 et jeudi 1 décembre à 02H10
(France, 2010, 105mn)
ARTE F

Cancer : guérison interdite

J’ai entendu parlé il y a peu du triste sort fait à M Gaston Naessens, un biologiste français, engagé dans la recherche pour guérir le cancer et réfugié au Québec. Je viens de recevoir la newsletter d’octobre de L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle consacré justement à M. Naessens et ses travaux. Je la republie ici dans son intégralité, parce que l’article est passionnant. Merci à son auteur.

Cancer : guérison interdite

La France détient, hélas, le triste record de la persécution des thérapeutes non-orthodoxes. Mais si un de vos proches est décédé d’un cancer, alors l’histoire qui suit risque de vous rendre triste et très en colère contre les autorités.

Gaston Naessens est un brillant biologiste français, né à Roubaix, et aujourd’hui réfugié au Québec.

Son « crime » est d’avoir voulu inventer un produit anti-cancéreux, diffusé dans près de 80 pays, le 714-X. Il existe de nombreux témoignages de guérisons de cancers, y compris au stade terminal, pour le 714-X. Il est par ailleurs prouvé depuis 1978 que ce produit est dépourvu de toute toxicité ou effet secondaire. Mais en tant que patient français ou belge, vous n’y avez pas droit.

Je vais vous présenter tous les détails de cette affaire incroyable, qui est une gêne pour les autorités médicales, et pour les autorités tout court (avec de tels enjeux, une intervention de la présidence de la République pour stopper les persécutions contre ce chercheur eût été la moindre des choses).

Mais avant cela, je dois préciser que ce message n’a pas pour but de vous recommander de prendre du 714-X. Ce n’est pas la vocation de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle que de recommander des traitements. Nous ne donnons pas de soins médicaux, et nous n’avons pas à nous prononcer sur la validité scientifique de tel ou tel médicament. Peut-être même le 714-X pourrait-il ne pas être efficace.

Si nous avons jugé important de vous parler de Gaston Naessens et du 714-X, c’est parce qu’il s’agit d’un cas absolument emblématique, à nos yeux, des souffrances qui s’ensuivent lorsque des citoyens sont privés d’accès à un traitement par l’arbitraire du pouvoir.

En revanche, si vous souhaitez plus d’informations sur Gaston Naessens et le 714 X, des sources documentaires sont indiquées à la fin de l’article. Cela vous permettra d’apprécier par vous-même l’intérêt de cette découverte. Le récit n’invente rien, aussi incroyable qu’il puisse paraître par moments. Il existe d’ailleurs de nombreux cas de persécutions similaires, ou pires encore. Le passage reproduit ci-dessous est un extrait [1] de « Savant maudits, chercheurs exclus » de Pierre Lance, paru aux éditions Guy Trédaniel en 2010 (2ème édition). Nous le reproduisons avec l’aimable autorisation de l’éditeur.

Prenez un fauteuil confortable et surtout… solide.

Bonne lecture !

Augustin de Livois
Institut pour la Protection de la Santé Naturelle

Vous pouvez lire l’article directement ci-dessous, ou le retrouver directement, pour plus de confort de lecture, sur notre site Internet en cliquant ici : http://institut-protection-sante-naturelle.eu/newsletter/cancer-guerison-interdite

« Savants maudits, chercheurs exclus », de Pierre Lance

Extrait du Tome II, Gaston Naessens. (version amendée avec l’autorisation de l’éditeur pour une meilleure lecture à l’écran)

« Gaston Naessens est né en 1924 dans une famille bourgeoise du Nord de la France. Alors qu’il étudie la physique, la chimie et la biologie à l’Université de Lille, éclate la seconde Guerre Mondiale. Gaston Naessens est évacué vers le sud de la France. En juin 1945, il est diplômé de l’Union Scientifique. C’est une structure créée pendant la guerre par des professeurs de Lille réfugiés à Nice. A la fin des années quarante, il applique son esprit inventif à trouver le moyen d’agir directement sur les cellules cancéreuses. En fait, il cherche à influer sur les processus permettant la prolifération des tumeurs. En 1949, Gaston Naessens parvient à mettre au point un médicament dont l’objectif est d’enrayer l’aspect « fermentation » des tumeurs cancéreuses. Ce produit transformait la l écithine des tissus en lysocithine. Fabriqué par un laboratoire suisse, ce médicament fut vendu par les pharmaciens, en France et en Suisse, de 1950 à 1960.

Mais Naessens, dont rien n’arrête la créativité, a mis au point un nouveau microscope grâce auquel il établit lui-même des diagnostics de cancer. Après quoi il prescrit son produit alors appelé le GN-24, lequel se révèle extrêmement efficace sur les sarcomes, des cancers qui se déclarent dans les tissus conjonctifs. C’en est trop pour les autorités médicales, qui considèrent le cancer comme leur « chasse gardée ». (Gaston Naessens est diplômé de biologie, non de médecine, NDLR). Elles passent à l’attaque du trop talentueux franc-tireur.

Menacé des foudres de la justice pour exercice illégal de la médecine, Naessens suspend ses traitements aux malades. Ceux-ci l’attaquent à leur tour pour non-assistance à personne en danger. Gaston Naessens est pris entre le marteau et l’enclume. Il tombe deux fois sous le coup de la loi : une première fois parce qu’il soignait des malades sans avoir le diplôme de docteur en médecine, délit prévu par l’article 372 du Code de la Santé ; une seconde fois parce qu’il a refusé de soigner ces mêmes malades qui sont en danger de mort, délit poursuivi par l’article 63 du Code pénal…

En juin 1956, perquisition chez Naessens et saisie des ampoules de son remède. Mais l’Inspecteur de la Santé publique lui en laisse une quantité suffisante pour ses patients en cours de traitement. Le 15 mars 1957, seconde perquisition et, le 28 mars, on pose les scellés sur son matériel et sur la porte de son laboratoire. Il ne peut plus soigner ses malades. Tout cela parce qu’une de ses patientes, qu’il avait soignée en 1953, avait eu la malencontreuse idée d’aller voir un médecin et de lui parler de Naessens. Ce dernier raconte : « Entre-temps, le médecin qui m’avait dénoncé avait continué à bourrer de morphine la malade qui avait eu le tort de ne pas s’en tenir au verdict fatal qu’il avait émis, et d’essayer de guérir hors des règles officielles. La malheureuse a eu ainsi 4308 ampoules de morphine. (…) Elle a tenu un an et douze jours avant de succomber à cette intoxication massive. Pourtant, ce n’est pas son médecin qui a été poursuivi et que l’on a empêché d’exercer ; c’est moi... »

Naessens habite alors à Chelles (Seine-et-Marne), où les malades abandonnés viennent le supplier de les traiter. Il est contraint de les renvoyer. Ceux-ci alertent le ministre de la Justice. Quinze jours plus tard, n’ayant pas de réponse, ils organisent une manifestation et distribuent des tracts ainsi libellés : « Vous qui êtes abandonnés par ceux qui ont le monopole de la médecine officielle, vous qu’un juge d’instruction sans pitié empêche de recevoir des soins indispensables, venez manifester votre volonté de vivre, le mardi 16 avril 1957, devant le ministère de la Justice, 13, place Vendôme. »
Au jour dit, la police disperse les manifestants… (…)

Au début des années cinquante, Gaston Naessens était déjà persuadé de l’existence de micro-organismes qu’il ne pouvait pas apercevoir au moyen des microscopes classiques. Soucieux de confirmer son intuition, il se lance lui-même dans la mise au point d’un microscope très spécial, avec le concours d’artisans opticiens de Leitz, en Allemagne. Par la suite, il perfectionnera encore l’appareil grâce à des procédés électro-magnétiques. Cette performance fera l’étonnement des professionnels de l’optique et témoigne à elle seule du génie de ce chercheur polyvalent. (…)

En 1952, son microscope inégalable lui a donc permis d’observer des corpuscules différents des virus et des bactéries, que personne n’avait pu voir avant lui. Il leur donne le nom de somatides. (…)

Poursuivant méthodiquement ses recherches, il multiplie les expériences et il s’aperçoit, en 1959, qu’en injectant à des chevaux des cultures de somatides de cancéreux, il suscite chez les animaux une forte réaction immunitaire. Et il obtient chez des souris un effet anti-cancéreux en leur injectant une gamma-globuline qu’il extrait du sang des chevaux traités. Il vient de découvrir l’Anablast, qui va le rendre célèbre dans le monde entier.

Naessens obtient en 1961 un brevet pour l’Anablast, et dépose à l’Académie des sciences de Paris, le 3 juillet 1963, une publication scientifique portant le numéro 14405. De nombreux médecins français, consciencieux et honnêtes, se désespérant de ne pouvoir guérir certains cas de cancer, se décident à prescrire l’Anablast à quelques-uns de leurs patients. Ils obtiennent le plus souvent d’excellents résultats et l’intérêt pour le produit de Naessens se développe rapidement, jusqu’au jour où un journal britannique, en janvier 1964, annonce qu’un chercheur français a mis au point un traitement anti-cancéreux qui fait merveille. La nouvelle, aussitôt reprise par de nombreux médias, fait le tour du monde en quelques jours. Gaston Naessens est à l’époque installé en Corse, et l’île voit débarquer quelque dix mille personnes impatientes de recevoir le médicament-miracle. Alors commence vraiment « l’affaire Naessens ».

Affolé, le gouvernement français expédie en Corse 350 gendarmes pour « rétablir l’ordre ». Les autorités contraignent Naessens à déclarer publiquement qu’il ne lui est plus possible de fabriquer l’Anablast. Le chercheur ne résiste pas à l’injonction (…) et rentre aussitôt à Paris, en espérant que ce tintamarre va obliger les officiels de la médecine à reconnaître la valeur de l’Anablast, car son médicament et lui-même font alors les gros titres de toute la presse.

C’est le professeur Denoix, directeur de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy de Paris, qui examine des échantillons de l’Anablast. Quelques jours après les avoir reçus, il déclare que le produit n’a aucune valeur. Et il ajoute que les somatides de Naessens ne sont que des « figures myéliniques » connues, des artéfacts de coloration des frottis sanguins. Naessens est sidéré. Il affirme qu’il est impossible de démontrer quoi que ce soit sur la valeur de l’Anablast en un si court laps de temps et en conclut, que le Professeur Denoix, grand patron de la cancérologie, a émis son opinion sans procéder à la moindre étude scientifique sérieuse. Mais le procureur de la République décide que Gaston Naessens sera traduit en justice au motif de pratique illégale de la médecine. L’instruction va durer trois mois, durant lesquels, on s’efforce de rassembler les preuves de la « culpabilité » de Naessens.

Or en 1964, un citoyen canadien du nom de René Guynemer, dont le fils est gravement malade, écrit à Naessens pour lui demander de venir soigner son enfant. Et il arrange une rencontre entre Naessens et l’Ambassadeur du Canada à Paris. Guynemer et l’ambassadeur Jules Léger exhortent Naessens à quitter la France et à venir s’installer au Canada, où, lui assurent-ils, il pourra continuer ses recherches sans être inquiété. (…)

Cependant son entrée au Canada ne se fait pas dans la discrétion souhaitée, bien au contraire. Le tapage médiatique est énorme et tout le monde attend la guérison du petit Guynemer. Malheureusement l’enfant, atteint de leucémie, décède en juillet 1964, alors que Naessens se montrait très confiant dans sa guérison. Que s’est-il donc passé ?

L’enfant était hospitalisé à l’Hôpital Ste Justine. En juin 1964, le chercheur prépare son Anablast sous la surveillance du Dr Armand Frappier. Naessens confectionne 88 ampoules du médicament. Il en remet 50 pour analyse au Dr Frappier et 38 autres au Dr Royer, directeur de Ste Justine, lesquelles sont destinées au traitement du jeune patient. Les journaux annoncent que le petit Guynemer reçoit la première injection le 17 juin. Mais parallèlement, le collège des médecins déclare que l’Anablast n’a aucune valeur, tout en assurant que l’inoculation du produit sera poursuivie « pour des raisons humanitaires ». (…). Le 4 juillet, le petit Guynemer décède. L’opinion publique, tenue en haleine par la presse, attend des explications qui tardent à venir. Et pourquoi n’a-t-on pas autorisé Naessens à être présent lors des injections ? Mais, quelque temps plus tard, les 38 ampoules qui auraient dû servir à traiter l’enfant sont rendues à Naessens ! Il est donc évident dans l’organisme (…). Gaston Naessens affirme en effet avoir identifié une substance émise par les tumeurs, substance qu’il nomme le « facteur cocancérigène K ». Il s’agirait d’une enzyme ayant pour fonction de paralyser les cellules T4, qui sont les « patronnes » de notre système immunitaire. Cette mise hors jeu des T4 étant obtenue, les tumeurs peuvent facilement tirer du corps tout l’azote qui leur est nécessaire sans être combattues par les globules blancs et les lymphocytes. Les cellules cancéreuses ayant en outre une forte attirance pour le camphre, Naessens utilise celui-ci comme porteur de l’azote destiné aux cellules cancéreuses. Dès lors, étant gavées d’azote par le 714-X, elles n’émettent plus le facteur cancérigène K qui paralysait le système immunitaire. Celui- redevient aussitôt opérationnel et l’effet obtenu serait très rapide et spectaculaire. Ce résultat a été notamment confirmé par un médecin belge, le Dr Florianne Piers, qui a pu témoigner de l’action thérapeutique majeure du médicament, puisque le 714-X a été bénéfique aux sept patients qu’elle soigne ainsi depuis six mois et qui ont tous retiré des effets salutaires des produits, sans le moindre effet secondaire.

Selon Gaston Naessens, grâce à son médicament, le pourcentage de rémissions des cancers en phase terminale est de 25 %. Il passe à 50 % pour les cancers avancés, et atteindrait 100 % pour les cancers primaires qui n’ont pas encore fait de métastases. On comprend qu’un vent de panique saisisse les industriels de la cancérologie traditionnelle à la seule idée que de telles statistiques puissent se vérifier. Leurs florissantes entreprises sombreraient dans un maelström boursier si jamais le médicament Naessens était agréé. Sans parler des carrières de « grands professeurs » qui passeraient tout d’un coup à la trappe.

Mais Gaston Naessens, probablement traumatisé par les avanies qu’on lui a fait subir, devient méfiant et se défie désormais des propositions les mieux intentionnées :

Le 29 juillet 1987, le docteur Francesco Bellini, qui préside et dirige le célèbre Institut de recherche de IAF-Biochem, vient à Rock-Forest pour rencontre Gaston Naessens et visiter son laboratoire.

L’avocat de l’Institut, Maître Lawrence Wilson, l’accompagne et les deux hommes sont si intéressés par les travaux et les résultats de Naessens que celui-ci reçoit, le 13 octobre suivant, un projet de contrat lui offrant de céder à IAF-Biochem l’exclusivité de la commercialisation du produit pendant dix années, dès que le 714-X sera clairement identifié. Mais Naessens prend peur. Ne risque-t-il pas d’être écarté des recherches et de n’avoir plus son mot à dire ? Finalement, il refuse le contrat. (…)

Le docteur Ralph W. Moss, expert en cancérologie, et conseiller en approches non conventionnelles contre le cancer auprès de plusieurs organismes, notamment les National Institute of Health des Etats-Unis, a rendu visite à Gaston Naessens dans son laboratoire en 1994 et il a étudié ses travaux pendant plus de trois mois. Il sortit si impressionné de ce studieux séjour qu’il n’hésita pas à déclarer : « La portée que pourrait avoir l’orthobiologie somatidienne sur la médecine est presque inimaginable ; c’est réellement une science qui pourrait bouleverser nos paradigmes actuels. Si les théories de Naessens s’avèrent fondées, les biologistes, ne vont pas devoir réécrire leurs manuels, ils devront les jeter à la poubelle ». (…)

En 1999, une collaboratrice de Gaston Naessens, le docteur Diane Van Alstyne, a soumis, sous couvert d’anonymat, le 714-X à un essai avec placebo au Dana Faber Cancer Research Institute de Boston. Les résultats indiquaient très clairement que le 714-X contribue au processus d’élimination des cellules cancéreuses et qu’il accentue la réponse immunitaire. Mais ces résultats étonnants mirent évidemment la puce à l’oreille des expérimentateurs qui cherchèrent à s’informer sur l’origine de ce produit révolutionnaire. Et lorsqu’ils s’aperçurent qu’il s’agissait du 714-X, l’Institut refusa de remettre les résultats à Gaston Naessens. (…)

Naessens fut contraint de poursuivre l’Institut pour pouvoir enfin obtenir les résultats des tests. Au reste Naessens ne se faisait pas trop de soucis pour l’avenir de son médicament, car tout un réseau de thérapeutes alternatifs s’était peu à peu constitué et diffusait tranquillement le 714-X par le bouche à oreille (…). C’est ainsi, qu’au Québec seulement, près de 2000 personnes atteintes de maladies dégénératives, notamment cancer et sida, auraient bénéficié clandestinement de ce traitement qu’il est possible de se procurer depuis 1977. Le traitement de base fonctionne par cycles de 21 jours, et coûte 100 $. Une utilisation de six à huit cycles est recommandée, ou bien l’on arrête dès que les examens montrent que la maladie a disparu. Le traitement terminé, il est conseillé de prendre le 714-X deux fois par an, à titre préventif ou d’entretien. Le médicament est normalement administré par une injection dans la région des ganglions lymphatiques de l’aine. Elle peut être administrée par un professionnel de santé ou par la personne elle-même. Il existe des documents et des vidéos qui expliquent la procédure à suivre. Il est possible, dans certains cas particuliers, de se servir d’un nébuliseur pour inhaler le produit.

Les témoignages de personnes qui disent avoir été guéries par lui du cancer ou du sida abondent. Le 714-X contribuerait à améliorer la santé des personnes de tous âges atteintes de maladies comme le cancer, la fibromyalgie, la sclérose en plaques, le syndrome de la fatigue chronique, le lupus, l’arthrite, le rhumatisme inflammatoire, le sida. Il serait également efficace contre les complications post-vaccinales, les infections virales ainsi que pour favoriser les convalescences post-chirurgicales. On recommande également de prendre le 714-X avant de subir une chirurgie ou une chimiothérapie pour préparer l’organisme à une bonne défense immunitaire.

Gaston Naessens déclare que huit thérapeutes au Québec fournissent le 714-X à leurs patients. Quant à lui, depuis les accusations de 1984, il se limite à déterminer la gravité de l’état des patients par l’observation microscopique de leur sang. Mais les intéressés sont contraints pour cela de se rendre chez Naessens, car il déclare qu’il est impossible d’obtenir un diagnostic fiable plus de 20 minutes après la prise de sang.

Cependant le 714-X franchit allègrement les frontières canadiennes et il est utilisé en France, en Autriche, en Russie, au Japon, en Belgique, en Suisse et, bien sûr, aux Etats-Unis. Dans ce dernier pays, on assure même qu’une association de sidéens de la région de Los Angeles l’expérimente sur une grande échelle. On cite le cas de Bernard Baril : atteint au palais par un sarcome de Kaposi, il le vit disparaître en quelques semaines, après avoir bénéficié du traitement de Naessens. Touché par le sida, il a vu son état s’améliorer spectaculairement grâce au 714-X. (…)

Deux chercheurs canadiens, les docteurs John Bienenstock et Daniel Perey, professeurs à l’Université de MacMaster, qui ont travaillé plusieurs mois auprès de Gaston Naessens, écrivaient : « Nous avons vérifié dans nos laboratoires, avec une assistance scientifique raisonnable, les prétentions de M. Naessens selon lesquelles on peut isoler dans le sang de sujets en santé, humains ou animaux, des micro-organismes qui peuvent croître par la suite dans un milieu artificiel. Ces micro-organismes possèdent des propriétés très inhabituelles, comme la résistance à l’ébullition et à la lumière ultra-violette. Ces trois procédés sont utilisés couramment en recherche et dans l’industrie pour stériliser les fluides, cependant en dépit de ces traitements, mes micro-organismes que nous pouvons maintenant isoler continuent de croître et prennent plusieurs formes au cours d’un cycle en plusieurs phases. Autant que nous puissions en être sûrs, ces micro-organismes ne sont pas le résultat de contamination. »

En 1989, après un procès gagné par Gaston Naessens, un groupe de patients a exigé de Santé Canada, qu’il permette la distribution du produit, bien que celui-ci n’ait toujours pas reçu l’agrément des autorités canadiennes. Depuis 1990, Santé Canada, dans le cadre de son programme d’accès spécial, autorise les médecins à prescrire le 714-X à des patients atteints d’une affection grave ou potentiellement mortelle, si les traitements classiques se sont avérés inefficaces. C’est ainsi qu’entre 1990 et 2002, 1632 médecins ont reçu 18 224 autorisations de prescription au profit de 3739 patients.

On n’imagine pas que cela puisse se passer en France et il faut saluer la relative liberté médicale du Canada. S’il est vrai que l’on rencontre dans tous les pays la dictature larvée des mandarins de la médecine, force est de constater qu’elle n’est nulle part plus puissante ni plus intolérante qu’au pays des droits de l’homme. En matière de liberté thérapeutique, on est en droit de dire que la France, c’est l’enfer, l’Amérique du Nord, le purgatoire. Un bactériologiste américain du nom de Walter Clifford ayant travaillé durant plusieurs années pour l’armée des États-Unis résumait ainsi la situation : « si vous ne vous en tenez pas à la ligne officielle, les bonzes de la médecine ne veulent même plus savoir ce que vous avez découvert, peu importe ce que c’est. » Lorsqu’un chercheur indépendant fait une découverte, les officiels s’empressent de la discréditer tout en refusant de l’expérimenter. Un journaliste qui demandait au docteur Augustin Roy si le corps médical avait évalué le médicament de Naessens s’entendit répondre : « Ce n’est pas notre travail.» Quant au Dr Richard Morisette, microbiologiste de l’Hôtel-Dieu de Montréal, qui faisait son internat à l’hôpital Ste Justine en juillet 1964 durant l’agonie du petit Guynemer, il eut une réponse plus sidérante encore. A Christian Lamontagne,  qui lui demandait s’il serait prêt à faire les tests qu’il prétendait réclamer, le Dr Morisette déclara superbement qu’il « avait d’autres choses plus importantes à faire que de s’occuper de Monsieur Naessens. » Or, personne ne lui demandait de s’occuper de Naessens, mais de se soucier de ses malades. Toutefois, cette idée ne semblait pas l’avoir effleuré.

Je voudrais ici attirer l’attention sur un effet particulièrement pervers de cet ostracisme dont sont victimes les scientifiques indépendants. Aujourd’hui,  le public cultivé sait à quoi s’en tenir et fait de moins en moins confiance au corps médical. Parallèlement, il s’intéresse à toutes les médecines alternatives que les officiels méprisent ou condamnent et prête volontiers l’oreille à toutes les rumeurs de succès thérapeutiques non conventionnels qui se colportent. Aussi est-il aisé à un charlatan de profiter de ce préjugé favorable pour avantager leurs affaires. Et à force de jeter l’opprobre sans discernement sur tous ceux qui affirment pouvoir guérir, ce sont les mandarins qui se rendent eux-mêmes complices des charlatans et qui encouragent leur prolifération.

Gaston Naessens aimait son pays et c’est en France qu’il eût souhaité être reconnu. Mais après avoir été condamné à verser 300 000 francs d’amende et 600 000 francs de dommages et intérêts  à l’ordre des médecins (il s’agit de francs des années cinquante) par un tribunal prétendant rendre des services au nom du peuple français, lequel n’en pouvait mais, ce grand chercheur dut se résoudre à se tourner vers d’autres cieux.

Aujourd’hui, c’est au Québec, terre française malgré tout, que Gaston Naessens poursuit son œuvre passionnante. Souhaitons-lui longue vie et bonne justice. »

L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle remercie Pierre Lance et les éditions Guy Trédaniel de leur aimable autorisation de publier cette adaptation du chapitre 3 du second tome de « Savants Maudits, chercheurs exclus » (deuxième édition, 2010). Pour des affaires similaires ou plus spectaculaires encore : http://www.editions-tredaniel.com/savants-maudits-chercheurs-exclus-p-868.html

Pour en savoir plus au sujet de Gaston Naessens et du 714-X

Livres

Bird Christopher, « Le Galilée du microscope », Édition Voici La Clef, Canada, 1990. Un récit sur la vie et les tribulations de Gaston Naessens.

« Introduction à l’orthobiologie somatidienne », CERBE Distribution, Canada, 1998. Présentation sur bande vidéo de la théorie de Gaston Naessens.

« L’historique du 714X », CERBE Distribution, Canada, 1999. Documentaire sur bande vidéo des événements qui entourent le 714X.

Sites Internet d’intérêt

Centre expérimental de recherches biologiques de l’Estrie (CERBE): le site du CERBE, le laboratoire de recherches et de fabrication de Gaston Naessens, présente l’orthobiologie somatidienne, des fiches techniques, des documents pédagogiques sur la technique d’injection ainsi que diverses études. www.cerbe.com

Initiative canadienne pour la recherche sur le cancer du sein – 714X : dossier fort complet sur les travaux de Gaston Naessens, ses théories relatives aux causes du cancer, le somatoscope, les mécanismes d’action du 714X, ainsi qu’une revue de la littérature sur l’effet du 714X dans le traitement du cancer. www.breast.cancer.ca

« Ralph Moss on Cancer », Alternative Treatments. Ralph W. Moss, Ph. D., un expert en cancérologie, et auteur de plusieurs ouvrages et documentaires sur le sujet, présente dans la rubrique « The Cancer Chronicles: Alternative Treatments » une série d’articles sur la théorie et les découvertes de Gaston Naessens. www.ralphmoss.com

Suite de la pétition du Collectif de défense de la médecine naturelle

Je reproduis ici dans son intégralité le mail que j’ai reçu (et que certainement tous les signataires de la pétition ont reçu) le 20/06/2011.

Remise de votre pétition demain à Bruxelles

Madame, Monsieur,

C’est demain à 13 heures que nous allons remettre les pétitions au Parlement européen, à Bruxelles, pour la défense des médicaments à base de plantes en Europe.

Grâce à votre mobilisation, nous avons obtenu pas moins de 1,4 millions de signatures, sans compter les 850 000 signatures que le mouvement citoyen Avaaz a récoltées à notre suite.

Nous serons nombreux au Parlement européen. Une grande conférence a été organisée par la députée européenne Michèle Rivasi, et les eurodéputés Satu Hassi, Heide Rühle, Carl Schlyter and Bart Staes. Elle se tiendra de 13 heures à 16 heures, dans la salle A5G3 du Parlement.

Les représentants de la Commission européenne (DG SANCO), de l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) et de l’Autorité européenne des aliments (EFSA) répondront aux questions que se posent les citoyens européens sur la directive 24/2004/CE, aussi appelée THMPD (Traditional Herbal Medicinal Products Directive). Vous pouvez aussi poser des questions via la page Facebook créée par Madame Rivasi sur le sujet : http://www.facebook.com/event.php?eid=106006196160172

Rappelons que la directive THMPD crée une Autorisation de Mise sur le Marché « simplifiée » pour les médicaments à base de plantes, dont le coût est estimé à… 100000 à 140000 euros par plante, une somme hors de portée pour la plupart des fabricants (qui travaillent à l’échelle artisanale).

Cette nouvelle procédure est en train d’entraîner la disparition de nombreux remèdes à base de plantes, dont la rentabilité financière ne peut justifier de tels investissements. On redoute également la faillite d’une myriade de petits acteurs du secteur qui n’ont pas la puissance financière pour se plier à la nouvelle procédure. (Lire absolument à ce sujet l’interview de l’herboriste Michel Pierre, ci-dessous).

Bien entendu, les autorités se veulent rassurantes. Elles affirment qu’elles se montreront ouvertes et respectueuses des traditions médicinales les plus anciennes et les plus éprouvées.

Mais comme l’a rappelé la députée Michèle Rivasi sur son site Internet le 16 juin :

« Fin février 2011, la liste communautaire des substances, préparations et remèdes traditionnels à base de plantes déjà enregistrés ne comptait que 215 produits. Et seules 79 monographies communautaires de plantes médicinales ont été finalisées à ce jour. »

Deux cent quinze produits, alors que des dizaines de milliers de remèdes à base de plantes étaient autorisées en Europe jusqu’au 30 avril 2011, la date butoir de mise en application de la directive THMPD.

C’est le nettoyage par le vide.

De plus, cette nouvelle législation étant mal connue et difficile à interpréter, de nombreux fabricants et distributeurs se retrouvent dans une situation d’insécurité juridique qui bloque toute initiative de leur part.

La difficulté vient notamment de la définition des médicaments à base de plantes extrêmement large et floue, qui englobe un très grand nombre de plantes et toutes les préparations à base de plantes (substances végétales concassées ou pulvérisées, teintures, extraits, huiles essentielles, jus obtenus par pression). Seraient ainsi assujetties à une demande d’AMM toutes les plantes ayant un principe actif et l’ensemble des préparations officinales préparées par les professionnels de la santé.

Beaucoup de grossistes et de distributeurs préfèrent ne plus commercialiser les plantes par crainte des risques encourus, à tel point que la survie toute la filière en Europe est aujourd’hui menacée. Si elle disparait, les patients européens n’auront plus la possibilité pratique de se procurer de nombreuses plantes médicinales, quand bien même celles-ci seraient théoriquement autorisées par l’Union Européenne.

Pour toutes ces raisons, nous continuons à dénoncer haut et fort la directive 24/2004/CE qui, loin d’avoir pour effet de protéger les patients en leur garantissant des produits de qualité à base de plante, représente bel et bien l’arrêt de mort d’un savoir ancestral majeur de notre civilisation, les remèdes traditionnels à base de plante.

Plus que jamais, il est urgent de proposer des solutions législatives et administratives alternatives à ce que propose la directive européenne 24/2004/CE pour sauver les herboristeries qui proposent un savoir et un savoir-faire irremplaçables dans le domaine des plantes médicinales et des préparations à base de plantes, et de contribuer ainsi à préserver le bien être de tous.

Pour relever ce défi, nous sommes en cours de constitution d’une structure à Bruxelles dédiée à la protection de la santé naturelle en Europe. Notre prochaine communication aura pour but d’en annoncer le lancement, et sera accompagnée d’un appel à toutes les structures existantes qui souhaitent contribuer à ce travail essentiel.

Avec mes remerciements de votre intérêt pour cette cause essentielle,

Augustin de Livois
Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle

INTERVIEW (A LIRE ABSOLUMENT !)

Michel Pierre, vous êtes propriétaire de l’herboristerie du Palais Royal à Paris depuis 40 ans selon les règles en vigueur de l’époque. Vous avez écrit plusieurs livres dont « Secret des plantes » (éditions Artémis) et vous en terminez un autre aux éditions du Chêne. Quel impact a eu la pleine entrée en vigueur de la directive 2004/24 (Directive THMPD) sur votre activité ?

Il faut bien comprendre que l’on ne peut pas se contenter de parler des herboristes. Il faut prendre en compte tous les acteurs du secteur : les cueilleurs, les producteurs, les grossistes, et les herboristes au bout de la chaîne. C’est bien toute une filière que l’on risque de tuer en appliquant cette directive et tous les emplois qui vont avec. Pour les cueilleurs et les producteurs surtout, ces limitations représenteront un manque à gagner important. Une grande partie du monde agricole pâtira de ce texte. Avec cette directive, on coupe presque définitivement le lien qui existe entre le terroir et le reste de la société et on prend le risque de perdre en même temps un immense savoir ancestral qui faisait la force de nos régions. Rappelons que plus de 50 % de nos herbes sont produites en France.

En ce qui me concerne, c’est d’abord mon herboristerie qui m’inquiète. Je distribue chaque année environ 30 tonnes d’herbes auprès de 60 000 clients dont de nombreux médecins. Ce chiffre pourrait être divisé par deux, ce qui m’obligerait à licencier quatre de mes huit salariés. Dans ces conditions, je ne pourrais plus travailler, je n’aurais plus qu’à devenir consultant extérieur pour une pharmacie !

Alors bien sûr, le ministère de la santé se veut rassurant, les institutions européennes aussi. On nous dit que plus de 600 plantes seraient autorisées en Europe et que c’est bien assez pour proposer des produits aux clients mais ce ne sont que des paroles. En attendant, depuis que la directive est passée, mon grossiste refuse de me vendre certaines plantes car il ne sait pas aujourd’hui quels sont les risques qu’il encourt. Il faut du temps, il parait, pour que soit établie cette liste de plantes. Mais combien ? Deux ans ? Trois ans ? Il en faudra probablement moins pour que l’herboristerie disparaisse complètement en France, et nous sommes une quinzaine.

En réaction à la pétition que le Collectif pour la défense de la médecine naturelle a lancée le 16 mars dernier (Guérison défendue) et qui a rassemblé plus de 1,4 million de signataires, la Commission européenne et certains grands journaux ont estimé qu’entre le vote de la directive (2004) et son application (2011), il y avait eu suffisamment de temps pour que les acteurs du secteur puisse déposer des demandes d’autorisation de mise sur le marché (AMM). Qu’en pensez vous ?

Cela montre simplement que les institutions européennes n’ont aucune connaissance du terrain en France. Aujourd’hui une herboristerie n’a pas le droit de déposer de dossier d’AMM.

Nous pouvons déposer des demandes comme n’importe quelle société vendant des compléments alimentaires auprès de la DGCCRF, mais la liste est très loin de la quantité de plantes vendues en herboristerie.

En fin de compte, depuis la suppression du diplôme d’Herboriste en 1941, sous le régime de Vichy, rien n’a été fait par les pouvoirs publics en faveur de l’herboristerie. Au fil des années et des législations notre métier a été étouffé petit à petit dans la plus grande indifférence générale jusqu’à cette pétition. Et je me réjouis qu’elle ait touchée autant de personnes en Europe. C’est peut être là, l’un de nos derniers espoirs : que les gens réagissent face aux limitations qu’on nous impose sans nous consulter. On nous tue à petit feu.

On nous explique aussi avec le principe de reconnaissance mutuelle, qu’on peut aller se fournir partout en Europe. Je peux aller chercher des plantes en Italie ou en Allemagne qui sont interdites en France. Mais nous ne sommes pas un multinationale ! Nous n’avons pas les moyens d’aller chercher toutes ces plantes ailleurs sans compter qu’il parait aberrant d’aller chercher en Allemagne des plantes qui poussent déjà chez nous et que l’on utilise depuis des générations.

La solution serait peut être d’inviter les herboristes européens à venir s’installer en France, puisque le diplôme existe en Allemagne, Italie, Espagne, ou autoriser les pharmaciens à ouvrir des herboristeries, cela fait quand même partie de notre culture.

Concrètement, avez-vous des exemples de plantes qu’aujourd’hui vous ne pouvez plus distribuer à l’issue de la pleine entrée en vigueur de la directive THMPD ?

Bien sûr. Prenez par exemple la Chélidoine. Avec la nouvelle directive, elle sera soumise à une AMM pour toute distribution parce qu’elle contient des dérivés de benzylisoquinonéique, un alcooloïde, qui pris en trop grande quantité, peut provoquer des hépatites A, mais il s’agit d’extraits, pas de plantes pour infusion.

Nous on la proposait en tisane. C’est désormais impossible. Mais vous la trouverez en pharmacie sous forme de gélules ou de teintures, sauf que ces gélules sont conçues avec des extraits de plantes qui sont bien plus puissants que la plante en elle-même, et là, il faudra être attentif.

Je comprend que l’on interdise la vente du sassafras qui peut avoir des conséquences sur le système nerveux, je comprend que l’on interdise la vente d’extraits alcoolisés, ou d’huile essentielle d’absinthe, mais je ne comprend pas que l’on ne puisse plus vendre la plante pour faire des tisanes.

ET  VOUS ? EST-CE QUE VOUS LE COMPRENEZ ???

Pour REVOIR NOTRE VIDEO SUR LA DIRECTIVE THMPD, RENDEZ-VOUS SUR: www.defensemedecinenaturelle.eu

ENVOYEZ LE LIEN A TOUS VOS AMIS. C’EST LE DERNIER MOMENT POUR OBTENIR DES SIGNATURES À NOTRE PETITION QUI SE TROUVE ICI (VERSION FRANÇAISE) :

http://defensemedecinenaturelle.eu/signerlapetition.php

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Ce email vous est envoyé par le Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle.

Pour nous écrire : contact@defensemedecinenaturelle.eu

Pour nous envoyer de la documentation par courrier, merci de vous adresser à :

Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle
253A Chaussée de Wavre
1050 BRUXELLES – BELGIQUE

Fukushima-grippe H1N1 : même logique médiatique

J’ai reçu ce matin ce courriel de Jean-Jacques Crèvecoeur (http://www.jean-jacques-crevecoeur.com/) qui date du 20 juin 2011 :

Courriel du 20 juin 2011

Madame, Monsieur,
Chers amis,

Non, ne comptez pas sur moi.
Ne comptez pas sur moi comme vous l’avez fait en automne 2009, lorsque je me battais contre les projets de vaccination massive obligatoire contre la grippe H1N1.
Ne comptez pas sur moi pour mener un nouveau combat contre le nucléaire, suite aux événements catastrophiques qui ont lieu à Fukushima Daiishi.

Pourquoi ? Parce que ce combat que j’ai mené il y a près de deux ans m’a coûté très cher. Très cher en temps, très cher en énergie, très cher en argent, très cher en réputation, très cher psychologiquement, très cher émotionnellement, très cher spirituellement. Je savais intellectuellement que lorsqu’on lutte CONTRE ce qui nous semble le mal, on devient semblable à ce mal qu’on combat. Je le savais intellectuellement, mais je ne l’avais pas ressenti dans ma chair.

Avec le recul de ces dix-huit derniers mois, j’ai compris qu’une facette de mon action avait été très utile à des centaines de milliers de personnes qui ont reçu l’information dont elles avaient besoin pour prendre la décision de ne pas se faire vacciner avec ce vaccin dangereux et parfois mortel. Mon action (et celle des autres militants) a été utile pour faire reculer les gouvernements dans le projet de vaccination obligatoire (j’avais reçu la confirmation confidentielle de la part de militaires qu’ils attendaient les ordres pour encadrer par la force les opérations de vaccination – heureusement, ces ordres n’ont jamais été donnés, finalement, par crainte d’une guerre civile dans nos pays).

Par contre, une autre facette de mon action (celle où mes émotions ont pris les commandes de mes messages) a alimenté ce que je voulais combattre. Et ça, je ne suis pas près d’oublier la dure leçon de vie qui fut la mienne…

Néanmoins.

Je suis frappé de constater qu’une fois de plus, les industries et les gouvernements confirment leur sainte alliance avec les grands médias pour protéger leurs intérêts, en se moquant totalement de nos vies, de notre santé et de notre intégrité physique.

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Je le répète. Je n’ai vraiment plus l’intention de partir en guerre contre qui que ce soit. Et je n’ai pas l’intention d’y passer des heures. Il me suffit de poser quelques questions, de vous transmettre quelques références informatives (pour vérifier le contenu de mes questions) et de vous laisser tirer vos propres conclusions. Voici les questions que je me (vous) pose :

  • Pourquoi les médias ont cessé de nous informer dix jours après la catastrophe nucléaire de Fukushima, alors que la situation là-bas ne cesse de s’aggraver ?
  • Pourquoi une des premières décisions prises par les autorités de santé publique a été de relever le niveau des doses acceptables qu’une population peut encaisser ? Comme si l’imminence de la catastrophe avait tout à coup rendu nos organismes plus résistants à la radioactivité…
  • Pourquoi les autorités de santé publique et les gouvernements ont-ils donné l’ordre de ne plus publier les mesures de radioactivité depuis fin mars ?
  • Pourquoi ces mêmes autorités ont-elles donné l’ordre d’arrêter de mesurer le taux de radioactivité dans l’hémisphère Nord, alors que nous payons avec nos impôts, les stations de mesure ?
  • Pourquoi nous a-t-on caché pendant deux mois et demi que les coeurs des réacteurs 1, 2 et 3 avaient fondu dans les heures et les jours qui ont suivi le 11 mars dernier, alors que plusieurs experts indépendants l’annonçaient dans les jours qui ont suivi la catastrophe ?
  • Pourquoi aucun conseil de protection ne nous est donné de la part des autorités de santé publique, à nous qui sommes concernés par la contamination de l’air, du sol et de l’eau ?
  • Pourquoi ne nous dit-on pas que, chaque fois qu’il pleut, nous devrions éviter de sortir, ou alors, utiliser un large parapluie pour ne pas ramener chez nous, de l’eau et des particules contaminées ?
  • Pourquoi presque aucun média n’a révélé que, dès la fin du mois de mars, le lait de plusieurs états américains avait un taux de radioactivité anormalement élevé (depuis lors, les mêmes constats ont été faits en France) ? En nous expliquant que la pluie avait contaminé l’herbe des prés broutée par les vaches…
  • Pourquoi ne nous révèle-t-on pas que la mortalité des bébés a brusquement augmenté ces deux derniers mois, dans les états de l’Ouest américain ? À Philadelphie, par exemple, la mortalité a augmenté de 48 % en un mois, à cause du lait contaminé et de l’eau contaminée du robinet… (référence)
  • Pourquoi ne nous dit-on pas que les centaines de milliers de tonnes d’eau déversées sur les réacteurs sont sur le point de déborder des sous-sols des centrales, et donc de contaminer encore davantage la région, les nappes phréatiques et l’océan ? Et que les Japonais n’ont aucune solution pour régler ce problème…
  • Pourquoi nous fait-on croire que la situation est sous contrôle, alors que les déversements d’eau n’ont fait que retarder le moment où une explosion majeure surviendrait ?
  • Pourquoi ne nous dit-on pas que le bâtiment numéro quatre est sur le point de s’effondrer, avec les risques de relâcher dans l’environnement, d’énormes quantités de plutonium capables de rayer le Japon de la carte pour 100.000 ans (référence) ?
  • Pourquoi toutes les vidéos d’un ressortissant français vivant au Japon ont-elles été supprimées de son compte Youtube depuis ce lundi 20 juin ? Il faut préciser qu’Alex mettait une vidéo quasi-quotidienne sur Youtube pour informer de la situation vécue depuis le Japon. Jusqu’à présent, ses vidéos étaient vues par deux à quatre mille personnes. Sa vidéo de ce week-end, dans laquelle il exprimait sa colère et son désespoir avait déjà reçu 67.000 visiteurs en 48 heures, au moment où son compte a été fermé ! Liberté de l’information, vous dites ? Heureusement, des internautes malins avaient eu la bonne idée de copier sa vidéo et de la remettre en ligne.

Une petite dernière, juste pour la route !

  • Pourquoi l’administration Obama vient-elle de donner l’ordre d’interdire le survol de la centrale de Fort Calhoun (Nébraska) par les avions de tourisme et les hélicoptères, empêchant les journalistes d’informer la population par la situation très préoccupante qui s’y déroule suite aux inondations provoquées par le débordement du Missouri ?
  • Pourquoi cette même administration a-t-elle ordonné qu’aucune information sur la situation périlleuse de la centrale ne soit divulguée (voir photo ci-dessous) ?

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Voici quelques références à partir desquelles vous pourrez faire vos propres lectures. J’ai mis ces références sur mon site Internet, dans un dossier nucléaire. Chaque fois que je verrai passer un article de synthèse, je l’ajouterai sur mon propre site.

J’y ai passé une petite centaine d’heures, pour me faire une opinion personnelle, en vérifiant à chaque fois quel était l’intérêt de la personne qui parlait. C’est intéressant de remarquer que tous les experts indépendants, sans exception, sont critiques et inquiets de ce qui se passe et des conséquences pour l’environnement, la santé des populations et l’avenir de la planète. Par contre, aucun expert travaillant pour l’industrie du nucléaire, aucun gouvernement impliqué fortement dans le nucléaire (comme la France et les USA) n’est inquiet de ce qui se passe. Au contraire, ils réaffirment, haut et fort, que le nucléaire est irremplaçable, sûr et même bon pour lutter contre le réchauffement climatique… Alors, de quoi nous plaignons-nous ?

À vous de réfléchir à ce qui se passe dans notre monde.
À vous, à présent, d’oser sortir de votre naïveté à propos de la manière dont le monde fonctionne et est dirigé.
Croyez-vous franchement que les médias ont pour mission de nous informés ? Le croyez-vous vraiment ?
Croyez-vous franchement que les industries se préoccupent de notre bien-être, de notre santé, de notre vie ? Le croyez-vous vraiment ?
Croyez-vous franchement que les gouvernements sont là pour défendre les faibles que nous sommes contre les puissants de ce monde ? Le croyez-vous vraiment ?

C’est plus fort que moi. Mais je ne peux pas m’empêcher de faire un parallèle très simple avec l’affaire de la grippe H1N1.
Pour la grippe, il n’y avait aucun danger de pandémie. Des experts, comme le professeur Debré l’ont dit et répété dès juillet 2009. On voyait bien que dans l’hémisphère Sud (en plein hiver entre juin et septembre 2009), il y avait moins de morts que les autres années, malgré le fait qu’ils ne disposaient pas du vaccin salvateur… Malgré l’absence de danger, les médias ont entretenu un climat de peur quotidiennement depuis le 25 avril 2009 jusqu’au 15 décembre 2009 ! Quotidiennement. Avec quoi comme résultat ? 17.000 morts de la grippe en un an (contre 250.000 à 500.000 morts annuels dus à la grippe saisonnière), c’est-à-dire rien du tout !

  • Pour Fukushima et Fort Calhoun, il y a un vrai danger. Des milliers de kilomètres carrés sont déjà perdus pour des centaines d’années au Japon. Les bébés meurent aux USA, les produits laitiers sont contaminés, des centaines de millions de litres d’eau sont contaminées dans les sous-sols des centrales et dans l’océan. Des particules radioactives sont rejetées dans l’atmosphère en continu depuis trois mois. Que font les médias ? Rien. Ils ne disent rien.

Mon commentaire : pour la grippe H1N1, il fallait que les médias amplifient la peur face à un danger inexistant pour servir les intérêts d’une industrie en perte de vitesse (les compagnies pharmaceutiques). Pour Fukushima et Fort Calhoun, il faut que les médias se taisent face à un danger bien réel pour servir les intérêts d’une industrie en perte de crédibilité et de contrôle (le nucléaire).

Vous voulez un autre parallèle ?

  • Pour la grippe, l’OMS a abaissé ses critères de seuil de pandémie le 29 avril 2009 (quatre jours après la première alerte). Ce qui lui a permis de déclarer que la pandémie avait atteint le niveau 6 (le plus élevé) le 11 juin 2009, déclenchant automatiquement l’exécution des contrats qui avaient été signés quatre ans auparavant entre les gouvernements et les compagnies pharmaceutiques. Dans ces contrats, il était spécifié que si l’OMS éclarait une pandémie de niveau 6, les gouvernements s’engageaient automatiquement à commander les vaccins pour lutter contre cette pandémie.
  • Pour Fukushima, l’OMS et les autorités sanitaires ont relevé les seuils acceptables d’irradiation des populations et des travailleurs du nucléaire. Ce qui permet de ne pas être obligé d’ordonner des évacuations massives des populations, puisque ces nouveaux seuils ne sont pas atteints !

Mon commentaire : les notions de seuil biologique et les critères d’acceptabilité ne sont pas déterminés sur base médicale ou biologique, mais bien sur des bases politiques, économiques et financières.

Un dernier parallèle ?

  • Pour la grippe, les experts qui se sont prononcés en faveur de la vaccination et qui ont défendu la réalité de la pandémie étaient tous payés par les compagnies pharmaceutiques qui fabriquaient les vaccins. Ceux qui se sont prononcés contre la vaccination et qui ont dénoncé la manipulation des chiffres, des faits et de l’information n’avaient rien à gagner, au contraire (je suis bien placé pour en témoigner). Mais ce sont ces derniers qui se sont faits traités de menteurs, de conspirationnistes, de théoriciens du complot, de gourous de sectes, et j’en passe. Jusqu’à ce que quelques équipes de journalistes viennent confirmer ce qu’ils disaient, mais avec six à neuf mois de retard… Quand les caisses des compagnies pharmaceutiques étaient bien remplies et lorsque des milliers de personnes souffraient des effets secondaires du vaccin (décès, paralysies, neurodégénérescences, narcolepsies, malformations cardiaques chez les nouveaux-nés, etc.).
  • Pour Fukushima, les experts qui prennent la parole pour nous rassurer sur la sécurité du nucléaire, sur l’inocuité des rejets de Fukushima et sur la maîtrise de la situation sont, comme par hasard, tous payés par l’industrie du nucléaire. Ceux qui dépensent leur énergie sans compter pour relayer les quelques informations disponibles dans le monde n’ont rien à gagner, de nouveau. Pourtant, il suffit de se balader quelques minutes sur les forums pour voir comment ils se font agresser par ceux qui refusent de voir. Pendant ce temps-là, les bébés commencent à mourir dans l’Ouest des États-Unis…

Mon commentaire : tout est dit, c’est bien l’argent qui mène le monde.

Si j’en avais le temps, je recommencerais une même analyse approfondie à propos d’autres événements que nous vivons ou que nous avons vécus. Je vous inviterais à réfléchir, par exemple, à ce qui se cache derrière la bactérie E-Coli qui, soi-disant, provoque une hécatombe en Allemagne. Comme pour le virus de la grippe A H1N1, cette bactérie est jugée par les microbiologistes comme une impossibilité naturelle. Pour eux, il est impossible qu’une même bactérie soit résistante aux huit classes principales d’antibiotiques connus. Mais qui pointe-t-on du doigt comme responsable présumé de cette hécatombe (vous m’excuserez, mais 39 morts, ça n’a rien d’une hécatombe) ? Une vilaine exploitation fermière de produits biologiques en Allemagne… OUH les vilains qui cultivent encore à l’ancienne ! Mais ne vous en faites pas, les scientifiques ont déjà la solution : il suffira d’irradier systématiquement tous les aliments (comme beaucoup le sont déjà dans l’industrie agroalimentaire traditionnelle). Ainsi donc : adieu le bio, adieu les aliments vivants. Bienvenue dans le monde du tout chimique, du tout irradié, du tout aseptisé.

Cette fois donc, les médias ont intérêt à amplifier la peur pour servir les intérêts des industries agroalimentaires industrielles, promotrices des OGM et de la phytopharmacie.

Conclusion provisoire

Comme je vous le disais en commençant, ne comptez pas sur moi pour repartir dans un autre combat.
Car ce combat, comme tous les autres (gaz de schiste, hold-up des pays et des populations par les banques privées, chemtrails, terrorisme d’état, pseudo-réchauffement climatique, etc.), est inutile.

Pourquoi ?

Parce que toutes ces choses que nous vivons actuellement sont le symptôme de l’ancien monde qui s’effondre.
La logique du nucléaire est en train de s’effondrer et ne se relèvera pas.
La logique pharmaceutique est en train de s’effonder et ne se relèvera pas.
La logique agroalimentaire est à bout de souffle et ne se relèvera pas non plus.
La logique de concentration financière vit ses dernières heures avant une faillite globale et systémique.
Toutes les logiques fondées sur la préservation des intérêts d’un petit nombre au détriment de l’immense majorité des êtres vivants sur cette planète ont fait du monde un monde pourri.

Le piège dans lequel je me suis pris moi-même fut de croire que ce monde était mon monde. Je croyais que je faisais partie de ce monde, alors qu’il n’en est rien. Je ne partage aucune des valeurs de ce monde-là ; un monde fondé sur l’individualisme, sur la cupidité, sur l’indifférence, sur le cynisme, sur la méchanceté, sur le mensonge, sur la violence, sur l’inconscience. Je ne partage aucune de ces valeurs. Pourtant, je reconnais qu’il y a en moi des zones d’individualisme, de cupidité, de cynisme, de méchanceté, de mensonge, de violence et d’inconscience. Et c’est pour cela qu’un monde pareil peut encore tenir debout, malgré son extrême fragilité.

Depuis que je suis sorti du combat, en janvier 2010, je ne me pose qu’une seule question : COMMENT CRÉER ENSEMBLE UNE MEILLEURE VIE ?
Autrement dit, et si nous laissions ce vieux monde s’effondrer tranquillement, en souhaitant même que les choses s’accélèrent ? Et si nous investissions réellement nos énergies à créer un autre monde. NOTRE monde, celui qui correspond à ce à quoi nous aspirons de tout coeur… Un monde où nous mettrions la conscience au coeur de nos vies, un monde où nous pourrions reconnaître les parts de lumière comme les parts d’ombre qui se trouvent en chacun de nous. Un monde où le respect de la vie, de la nature, de la conscience serait la préoccupation centrale.

En écrivant cela, je suis bien conscient que je n’ai pas de solution concrète à vous partager. Mais sachez que je chemine dans cette voie. J’ai juste l’intuition que ce meilleur monde, c’est ensemble que nous en tracerons les contours et que nous en inventerons les lois. C’est la raison pour laquelle je redouble mes efforts pour incarner dans mon quotidien la voie alchimique, loin de cette dualité BIEN – MAL. J’espère que, vous aussi, vous trouverez la voie qui vous convient pour ne pas vous attacher à ce vieux navire en train de couler et pour sauter, tant qu’il est encore temps.

La seule chose dont je suis certain, c’est que plus nous lâcherons le matérialisme, moins nous subirons les chocs qui nous attendent ces prochains mois. C’est ce à quoi je travaille depuis dix ans maintenant. Je gagne cinq fois moins qu’il y a dix ans, je ne suis plus propriétaire de rien (ni maison, ni voiture), sauf de ma société et de mes ordinateurs, je n’ai plus aucun engagement financier auprès d’aucune institution (j’ai contracté jusqu’à 500.000 euros d’emprunt !). Je me sens prêt et plus léger pour accueillir la vague du changement. Et vous, êtes-vous prêt(e) ?

Restons debout, conscient et sans peur !

Jean-Jacques Crèvecœur
Montréal (Québec)

PS : Je vous autorise à reproduire, à diffuser, à traduire, à publier sur vos sites et vos blogs le présent courriel. Merci, simplement, de le publier intégralement et d’en citer la source.

Consultez l’article sur le site de JJ Crèvecoeur

Pétrole, huile et gaz de schiste : projection débat le 27/06/2011 à Paris

Projection débat sur le thème « Pétrole, huile et gaz de schiste : comment empêcher l’exploitation irresponsable de ces hydrocarbures »

Il s’agit de la projection de deux films documentaires réalisés par Eriberto Gualingua, indien Kichwa de Sarayaku, en présence d’un
représentant du peuple Kichwa de Sarayaku (Amazonie équatorienne) :

Sachata Kishpichik Mani (Je suis le défenseur de la forêt) – 2003, 18′

Ou comment le peuple Kichwa de Sarayaku a résisté pacifiquement et victorieusement à l’intrusion de militaires et d’ouvriers de compagnies pétrolières dans son territoire, en 2002.

Sisa Nampi (frontière de vie, chemin de fleurs) – 2009, 20′

A la découverte du projet emblématique que ces Indiens ont mis en œuvre, depuis 2006, pour protéger la forêt amazonienne et engager l’humanité toute entière sur le chemin du « bien vivre ».

La projection sera suivie d’un débat animé par la journaliste Françoise Nowak. Elle sera  entourée, entre autres, par José Bové et le dessinateur humoriste Eric Grelet.

Quand?

Lundi 27/06/2011  à 19 h,

Où?

A l’auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris,
5, rue Lobau
75001 Paris

Métro Hôtel de ville

Inscriptions

Attention, toutes les inscriptions doivent se faire au plus tard le 25 juin, par le biais du seul courriel : asso.jne@free.fr
Cliquez ici pour accéder à l‘affiche.
Merci de diffuser cette information sans modération.

Je viens de trouver cette page d’info très intéressante sur l’aspect politique du gaz de schiste. Jetez-y un œil, ça vaut le détour : http://gazdeschistesprovence.wordpress.com/page/21/

La fin du nucléaire

On n’a fait parvenir cette petite vidéo sur l’énergie nucléaire.

Il s’agit d’une interview où l’américain Jeremy Rifkin, président de la Fondation pour les tendances économiques à Washington (le FOET), nous démontre en 5 arguments factuels que l’ère du nucléaire arrive à son terme.

« Je préside un groupe de 120 des plus grandes entreprises du monde dans le domaine de l’informatique, des transports, de la logistique, de l’énergie, de la distribution d’électricité, de la construction […], ces sociétés savent que le nucléaire est mort », dit Jeremy Rifkin. Bon, lorsqu’il parle des journaux français et de Fukushima, il se plante un peu, mais sinon son point de vue est intéressant.

[youtube=http://youtu.be/j_EbrOjIGkQ]

Et si vous voulez en savoir plus sur la consommation d’eau des centrales nucléaires et de la production électrique en général, vous pouvez jeter un œil sur cet article :

« Les centrales nucléaires françaises utilisent plus de 19 milliards de mètres cubes d’eau douce par an » en provenance de www.electron-economy.org

Mauvaises ondes : documentaire sur France 3

Tous à vos télés le 18 mai 2011 à 20h35 sur France 3

Inodores et invisibles, les ondes électromagnétiques sont pourtant partout. Mais sont-elles dangereuses ?…

Réalisé par Sophie Le Gall
Une production : Ligne de Mire Production, avec la participation de France Télévisions

Le 18 mai prochain, France 3 propose lors de sa soirée documentaire Hors Série présentée par Samuel Etienne, un document inédit Mauvaises ondes, sur l’utilisation des ondes électromagnétiques que ce soit celle du wifi comme celle du téléphone portable et bien d’autres. A cette occasion la réalisatrice Sophie Le Gall a répondu aux questions de Première.fr.

Après avoir réalisé le documentaire Du poison dans l’eau du robinet, diffusé lui aussi sur France 3, vous proposez aujourd’hui Mauvaises ondes traitant des ondes des portables et autres instruments électroniques. C’est une volonté de votre part de s’attacher à des sujets du quotidien ?

En réalité on avait proposé il y a plus d’un an plusieurs thématiques de santé publique qui s’inscrivent dans le quotidien des français. On a vendu ces projets à France Télévisions qui a d’abord diffusé le documentaire portant sur l’eau du robinet et les différents poisons contenus dans cette eau. Le documentaire avait réalisé une bonne audience donc on a proposé cette année Mauvaises ondes, une enquête sur le danger des ondes émises par les téléphones portables, le wifi et d’autres appareils électroniques.

Pourquoi avoir réalisé un documentaire sur ce thème ?

On a voulu faire un documentaire faisant le bilan de ce qui existe. En France aujourd’hui il y a plus de 64,4 millions de portables pour une population de 64 millions de personnes. Le portable s’est imposé massivement en 15 ans, il fait partie du quotidien de tous sans qu’on se soit réellement posé la question de ses effets sur le quotidien des français. Ce qui a nous a poussé à faire ce sujet c’est l’étude européenne Interphone sur les dangers des ondes des portables. Les résultats de cette étude ont mis des années à sortir et  les chercheurs entre eux n’arrivaient pas aux mêmes conclusions. Finalement le lecteur en lisant cette étude n’était pas plus informé.

Mais la vraie question pour nous c’était « est ce que réellement l’étude n’a rien pu prouver ou les chercheurs ont-ils trouvé des résultats mais qui ont été passés sous silence ? » C’est à partir de cette question-là qu’on a décidé de réaliser ce documentaire. Pourquoi certains chercheurs trouvent des résultats alors que d’autres n’ont toujours rien après des années de recherche ? On voit dans le documentaire que des chercheurs ont trouvé des résultats mais certains ont vu leur budget ne pas être renouvelé, d’autres ont subi de fortes intimidations… Le problème qui se pose c’est l’indépendance de la recherche. Certaines équipes ne trouvant rien sont financées par des opérateurs de téléphonie…

On s’est aussi intéressé dans ce documentaire aux normes régissant ces ondes. Comment sont-elles adoptées, qu’en pensent les chercheurs, quel est le rôle des lobbys ? Il faut savoir que certaines industries ont joué un rôle dans l’adoption et la création de ces normes.

Quand vous avez commencé à travailler sur ce sujet, est-ce qu’il vous semblait possible de réaliser ce documentaire compte tenu des enjeux économiques qui sont liés ?

L’avantage de faire ce documentaire pour France Télévisions c’est qu’il n’y a pas de problème d’étanchéité, pas comme certains groupes qui ont des intérêts communs avec des opérateurs de téléphonie. On était plus serein de travailler avec France Télévisions. Et on était certains que ce thème les intéresserait puisqu’il s’agit d’un vrai problème de santé publique.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour réaliser ce document ?

Nous n’avons pas eu de difficultés avec la communauté des chercheurs. On a pu rencontrer tous les gens avec lesquels on souhaitait s’entretenir. Le problème s’est plus posé avec les opérateurs de téléphonie mobile. On s’intéressait à des cas précis donc on souhaitait poser des questions très précises. Mais les services de presse des opérateurs nous renvoyaient vers la Fédération française des télécoms, qui regroupent les trois grands opérateurs français. Elle pouvait répondre à des questions globales mais pas à des cas précis.Il était donc difficile d’avoir des réponses. Après c’est la limité du journalisme, si ils ne souhaitent pas répondre on ne peut rien faire.

Avez-vous subi des pressions venant du monde politique ou industriel ?

Nous n’avons subi aucune pression ni venant des politiques ni des opérateurs. La seule difficulté rencontrée était d’entrer en contact avec les industriels.

Quel impact pensez-vous que ce documentaire aura sur le public?

Sur le public je ne sais pas trop. Mais je vais répondre par rapport aux réactions que j’ai pu voir lors de la diffusion du film à des journalistes. Certains étaient très surpris, surtout par la première séquence du documentaire pour laquelle on a travaillé avec un laboratoire indépendant dans un appartement témoin. Un ingénieur est venu mesurer les différentes ondes émises par les appareils de la maison. Il faut savoir que le babyphone ou encore le téléphone fixe sans fil produisent eux aussi des ondes électromagnétiques mais moins forte que celles du téléphone portable. Cette séquence provoque, d’après les premières réactions qu’on a pu voir, une vraie prise de conscience de l’environnement dans lequel on vit au sein même de nos foyers.

On espère que ce documentaire aidera le public à être mieux informé. Aujourd’hui il y a un vrai manque d’informations sur ces ondes. Même si ils existent des normes françaises obligeant les industriels à afficher certaines informations, ils n’ont pas de réelle volonté de communiquer là-dessus. Un exemple : le DAS ( Débit d’Absorption Spécifique ndlr)  des portables. Le DAS c’est le chiffre mesurant le rayonnement des appareils (il indique la quantité d’énergie absorbée par l’organisme. Une valeur faible au DAS traduit une exposition plus faible aux ondes électromagnétiques ndlr). Ce chiffre doit être affiché en magasin pour les téléphones portables. Mais il est souvent noté en tout petit et peu de personnes savent ce qu’il signifie, beaucoup même ne connaissent pas l’existence de cette information.

Quel conseil donneriez-vous aux français à propos des ondes ?

Beaucoup de scientifiques déconseillent l’usage du téléphone très tôt chez les enfants. Les ondes des portables ont le même impact sur leurs cerveaux que sur ceux des adultes à une différence près c’est qu’ils absorbent plus d’ondes. Si l’usage du téléphone portable est indispensable, les médecins conseillent de ne pas faire de longues communications.

Les autorités sanitaires conseillent aussi de ne pas coller sa box internet et téléphone près de soi. Il faut la mettre dans un lieu isolé et éviter si possible de la placer dans un lieu de vie comme la chambre à coucher ou sur le bureau où on travaille.

Texte de Pauline Hohoadji sur Première.fr

DEBAT EN DIRECT

Présenté par Samuel Etienne

Débat avec des auteurs, réalisateurs, témoins ou experts.

Date : 18/05/2011
Horaire : 20H36 – 21H55
Durée : 78 mn

Rediffusion le samedi 21 mai à 02h25

Revoir le documentaire maintenant : http://www.pluzz.fr/mauvaises-ondes-2011-05-18-20h35.html

Des abeilles à Ivry-sur-Seine

Des abeilles à Ivry, des abeilles en ville… Face à la pollution des campagnes par les produits chimiques répandus dans les champs, la ville offre désormais un refuge pour les abeilles.

Aberrant, mais génial!  Depuis quelques jours, la ville d’Ivry en partenariat avec l‘U.N.A.F. (Union Nationale de l’Apiculture Française) a installée six ruches sur une très jolie prairie fleurie, située au rond point Jaroslaw Dombrowski, juste au-dessus des jardins ouvriers, près du fort. Cette démarche s’intègre dans un programme national appelé « L’abeille, sentinelle de l’environnement ».

L’inauguration aura lieu le 21 mai 2011 en présence du député-maire Pierre Gosnat et de l’apiculteur référent de l’U.N.A.F. Yves Baudron. Et une récolte de miel devrait avoir lieu en juin. Affaire à suivre…

Si vous voulez en savoir plus :

Article Biodiversité : des ruches au fort, dans Ivry-ma-ville n° 421 mai 2011

A la ville, les abeilles échappent à la pollution chimique rurale. Résisteront-elles à la pollution invisible des antennes-relais de la téléphonie mobile? En effet, certains scientifiques allemands formulent une théorie selon laquelle les radiations provoquées notamment par l’utilisation de téléphones portables perturberaient le système de navigation des abeilles, les empêchant ainsi de retrouver leur chemin jusqu’à la ruche. On assiste ainsi à une véritable épidémie de « Colony Collapse Disorder » (CCD), un trouble qui vide littéralement les ruches de leurs abeilles ouvrières, ne laissant que la reine, les oeufs et les abeilles immatures.

Et voici quelques photos prises ce matin avec l’aimable autorisation des jardiniers Christian et Patrice. Ce lieu en pleine ville est vraiment magique : il vous projette complètement à la campagne. N’hésitez pas à aller en profiter lors de l’inauguration du 21/05/2011.

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Des légumes dans les bouchons

L’année dernière, des légumes se sont mis à pousser sur le terre-plein du boulevard Henri Sellier à Suresnes, dans le 92, au beau milieu d’une circulation intense.

Les initiatives vertes sont de plus en plus nombreuses en milieu urbain. Il serait bon que cette vague bio soit répercutée au niveau national. En effet, fin 2009, 16 446 exploitations agricoles étaient engagées dans la production biologique avec 677 513 ha, soit 2,46% de la surface agricole utilisée (SAU) nationale.

A peine 3%, un chiffre ridicule.

Comme j’ai trouvé cette idée sympa, je souhaitai la partager et j’ai fait quelques photos avec un téléphone portable. Donc, désolée pour la qualité.

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