Des vacances de rêve… sur une faille

C’était en février, juste après la pleine lune du 18.

Nous logions pour une semaine dans un mobile-home d’un camping trois *** au beau milieu d’une forêt de sapins et de pins, magnifiques et torturés, divisés en 2, 3, 4 voire 5  troncs depuis la base : le domaine de la Bonne Etoile, un nom prometteur, s’il en est. Sur l’Ile de Ré.

L’accueil était correct et sympathique. Tout était très bien, à un détail près :  le matelas à ressorts. A la fin de la première nuit, qui ne fût pas une nuit d’amour, les os meurtris par le contact avec le métal conduisant, entre autres, toute l’humidité du sol, je me réveillai fatiguée, gelée, des rêves troublants plein la tête.  Mon compagnon n’allait pas mieux. J’avais hâte d’aller voir la mer, de me ressourcer.

Les nuits suivantes ne furent pas plus douces que la première. Une fatigue intense au réveil : un signe qui ne trompe pas. Et le sentiment d’être divisée en moi-même : des rêves de division, de tromperie, une ambiance extrêmement querelleuse avec mon compagnon. La troisième nuit, un incident honteux survient que je tairai ici : il était temps de faire quelque chose. Car l’ambiance était de plus en plus électrique. Je sors mes outils de détection qui me révèlent que notre lit, avec ses pieds et son cadre métalliques hautement conducteurs ainsi que son matelas à ressorts, est placé sur un nœud du réseau Hartmann et sur une faille orientée nord-sud qui  traverse notre mobile-home de part en part.

N’ayant pas grand-chose sous la main pour harmoniser ce lieu et réduire l’effet des ondes nocives en provenance de la faille et du nœud, j’ai eu recours à deux bouteilles de bière vides placées horizontalement en diagonale sous le lit. Nous n’avions pas encore bu suffisamment de vin pour disposer de deux bouteilles vides : c’est un remède chinois assez efficace pour toute émanation ionisante invisible en provenance du sous-sol. Le tour était joué, il n’y avait plus qu’à changer le matelas : ce qui fut fait rapidement par les responsables du domaine, heureusement.

Les nuits suivantes furent nettement plus agréables et surtout beaucoup plus chaudes, comme si les bouteilles  faisaient écran à cette espèce d’énergie très froide qui remontait à la surface. En tout cas, cet épisode m’a appris la puissance de la faille  : cette rupture au niveau du sous-sol induit un énervement et une fatigue intense et divise les personnes qui subissent ses effets. Ainsi, lorsque vous arriverez quelque part et que, pour aucune raison évidente, vous sentirez subitement votre humeur se dégrader et l’ambiance générale prendre une mauvaise tournure, vous saurez que la cause est peut-être invisible sous vos pieds.

3 réflexions sur « Des vacances de rêve… sur une faille »

  1. bonjour,
    Je suis très intriguée par votre histoire. Pourriez vous me dire de quoi se composent vos outils de détection ?
    Merci d’avance,
    Cordialement,
    Christine

    1. Bonjour Christine,
      Mes outils de détection sont une baguette de sourcier graduée, un pendule ou des radmasters (antennes en L).
      On peut aussi se servir de ses mains et de son champ vital (qui s’accroit ou décroit en fonction des perturbations), mais personnellement je me sens pour le moment plus à l’aise avec des outils.
      Merci pour votre commentaire.
      Agnès B.

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