La campagne annuelle Octobre Rose, qui fait la promotion du dépistage du cancer du sein, m’a toujours semblé suspecte. Heureusement, elle touche à sa fin et c’est tant mieux. Les parapluies roses qui égayent certains centres-villes sont charmants, mais ils ne me manqueront pas!
Face à ce qui est devenu une institution, on est en droit de se poser quelques questions. Avez-vous déjà fait l’expérience de la mammographie? Je l’ai vécu une fois et je ne recommencerai pas. C’est un acte médical extrêmement désagréable, voire carrément douloureux, qui expose les seins à un écrasement entre 2 plaques et un rayonnement radioactif afin d’obtenir une image interne.
Cette flopée de manifestations en tout genre qui accompagne Octobre Rose ne serait-elle pas l’arbre qui cache la forêt? On voudrait nous convaincre que les autorités, la collectivité, prennent soin des femmes et de leur santé. Mais est-ce vraiment le cas?
Alors les mammographies sont-elles sans danger ?
Qu’en est-il du rayonnement radioactif ionisant que l’on reçoit à cette occasion ?
Nous sommes tous exposés chaque jour à de la radioactivité naturelle. L’irradiation naturelle externe trouve son origine dans :
- le rayonnement cosmique, résultant de l’interaction de particules chargées de haute énergie provenant du soleil et des étoiles avec les atomes de l’atmosphère,
- et le rayonnement tellurique lié aux radionucléides présents dans la croûte terrestre.
La radioactivité reçue se dose en millisieverts, que l’on abrège en mSv. L’exposition moyenne annuelle de la population française à ce rayonnement naturel est de l’ordre de 3 mSv/an, soit 0,00821918 mSv par jour.
Trouver le taux de l’exposition des seins à la radioactivité lors d’une mammographie n’est pas évident. On va dire que l’info est bien gardée. J’ai trouvé sur un site belge l’info suivante. Lors d’une mammographie, les seins reçoivent en une seule fois 0,3 mSv, ce qui équivaut à 1 mois et demi de rayonnement naturel.
Et voici le tableau que le site donne pour différents types d’examens.
Mais d’où vient Octobre Rose?
Octobre Rose est une campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche.
Originaire des États-Unis, la campagne a lieu pour la première fois en 1985, sous l’impulsion de l’American Cancer Society et de la branche pharmaceutique de Imperial Chemical Industries. Elle s’exporte ensuite en France en 1994, à l’initiative du groupe Estée Lauder et du magazine Marie Claire.
Si on prend le temps d’examiner la fiche de Imperial Chemical Industries sur Wikipedia, c’est très instructif. Cette société britannique a été fondée en 1926. Je n’en avais jamais entendu parler. Et pourtant c’est l’une des plus grandes entreprises chimiques au monde.
Elle produit des peintures, produits chimiques, explosifs, fertilisants, insecticides, produits de teinture, métaux non ferreux et produits chimiques de spécialité, tels des ingrédients pour les aliments, des polymères spéciaux, des produits pour la fabrication de produits électroniques, des odeurs et des saveurs.
Pour l’instant, on ne voit pas bien le rapport avec le cancer du sein. Vu son domaine d’activité, c’est une société qui a du forcément pollué la planète. Et l’on sait aussi que les fertilisants et insecticides sont des perturbateurs endocriniens. C’est-à-dire des substances qui dérèglent le fonctionnement hormonal.
Faire confiance à Big Pharma?
Dans les années 1940, la compagnie ICI se lance dans la production pharmaceutique. Elle crée ICI Pharmaceuticals (ICI Pharm) en 1957. En 1993, ICI se sépare deZeneca Group. Et en 1999, Zeneca est revendu au groupe suédois Astra AB pour former AstraZeneca
En 1978, ICI Pharm met au point le Tamoxifène, un médicament utilisé fréquemment pour le cancer du sein. Il agit sur les cellules cancéreuses en bloquant le récepteur des œstrogènes (ER)a et en inhibant ainsi leur prolifération. Là, on commence à voir le rapport entre ICI et cancer du sein.
Mais le problème du dépistage systématique, c’est non seulement l’irradiation régulière des seins, mais aussi le surdiagnostic. Comme l’explique le Dr Gérard Delépine, dans cette vidéo qui date de 2018, les moyens de dépistage actuels sont tellement performants qu’ils permettent de dépister des cancers si petits qu’ils n’auraient peut-être jamais évolué et posé le moindre problème à la femme qui les abrite. Et cette femme aurait peut-être pu continuer à vivre tranquillement avec son cancer qui ne l’aurait pas tué. Car derrière tout cela, il y a quand même un gros business lié à la mastectomie, la reconstruction mammaire, la rééducation et bien sûr la vente de médicaments comme le Tamoxifène.
Le respect des femmes, un jour peut-être…
Les seins et le système génital spécifique -vagin, utérus, trompes, ovaires- sont-ils les seules choses qui différencient les femmes des hommes en termes de santé?
Je vous laisse regarder ce documentaire Arte qui met en lumière les énormes lacunes de notre système de santé vis-vis de l’accompagnement des femmes et de leur santé. Car oui, les femmes ne fonctionnement pas de la même façon que les hommes!
Mon cri du coeur
Alors toute cette agitation médiatique autour d’Octobre Rose me sort par les yeux. Où est la prévention? Où est le respect des femmes quand on voit que:
- on gave les femmes de pilules contraceptives qui sont des perturbateurs endocriniens. On leur fait miroiter que c’est la clé de leur liberté sexuelle. Et rien est fait par ailleurs pour changer notre modèle d’agriculture bourrée de perturbateurs endocriniens.
- 70 à 80% des femmes, en France, accouchent avec des injections de péridurale. La substance injectée est du Naropeine, produit par AstraZeneca. Accouchement sans douleur garanti ! La péridurale permet surtout la fluidification des flux à l’hôpital. Elle permet aussi de ne pas aborder la question de la position d’accouchement allongée sur le dos, anti-anatomique au possible et source de douleurs.
- on accorde aux femmes un misérable congé maternité de 10 semaines après l’accouchement. Cela ne permet pas un allaitement prolongé dans la sérénité. Et l’on sait pourtant que l’allaitement protège les seins du cancer.
- on continue dans les médias de faire la promotion des soutiens-gorge. Alors même que l’on sait qu’ils perturbent l’équilibre des ligaments qui soutiennent naturellement les seins.
- et dans la même veine, les talons hauts restent, dans l’imaginaire collectif, l’attribut féminin par excellence. Véritables instruments de torture, ils perturbent l’équilibre de toute la colonne vertébrale, du bassin jusqu’au crâne. Ils mettent donc en péril la santé globale des femmes.
Tout cela n’est pas exhaustif bien sûr car la liste est longue. Mais je vais arrêter là mon coup de gueule.
J’accompagne les femmes et les hommes dans leur santé globale. N’attendez pas pour prendre soin de vous.
Bravo ! rares sont les personnes comme vous qui dénoncent le système bien orchestré qui ne vise pas la santé des semblables, mais leur porte monnaie ( à leur stade, ce n’est plus leur porte monnaie mais leur mégalomanie ). Je crois que l’argent rend fou.