La nuit, éteins ton WIFI! (partie 1)

La nuit, éteins ton WIFI?

Notre pays est tristement célèbre pour sa consommation élevée de somnifères. Avec tous les conséquences sanitaires dues à l’accoutumance et aux effets secondaires. Selon un rapport d’avril 2017 de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, 117 millions de boîtes de benzodiazépines, une famille de médicaments prescrits comme anxiolytiques ou somnifères, ont été vendus en France en 2015.

Impressionnant, non? Mais quel est le rapport avec le Wifi?!? Selon moi, Wifi et qualité du sommeil sont intimement liés. Et je vais t’expliquer pourquoi. Mais, avant cela, quelques questions…

Et toi, comment dors-tu? As-tu des difficultés à t’endormir? Te réveilles-tu la nuit? Ton sommeil est-il de qualité ? Est-il profond? Reposant? Ressourçant? Ou bien, as-tu la sensation de n’avoir jamais assez dormi? D’avoir un sommeil léger qui ne recharge pas tes batteries? Le matin, es-tu épuisé quand le réveil sonne?

Et toi, tu prends des somnifères ou tu éteins ton Wifi?

Et si tu commençais par éteindre ton WIFI la nuit? Comme un rituel avant d’aller te coucher… Tu éteins toutes les lumières, tu éteins le WIFI. Ou en programmant ce moment de paix pour ton cerveau directement sur le site de ton fournisseur d’accès.

Il y a plusieurs cas de figures. Je te mets ici les liens vers les modes d’emploi des principaux fournisseurs :

Nous sommes bien d’accord? Les problèmes de sommeil ne sont tous pas dus au Wifi. Ils sont bien sûr multi-factoriels. Et ce qui est valable pour l’un n’est pas forcément valable pour l’autre.

Quelques exemples au hasard :

  • un repas trop copieux le soir avec de la viande (rouge) de préférence t’assurera une nuit agitée,
  • un organe en souffrance, comme un foie surchargé, devenu paresseux car il n’en peut plus… là, tu te réveilleras certainement et systématiquement vers 4h du matin,
  • une vessie qui abrite à ton insu une bactérie et la pause pipi nocturne deviendra un rituel quotidien! Certains te diront : ben, oui, ma p’tite dame, c’est la vieillesse! et tu les croiras. Et peut-être accepteras-tu cela comme une fatalité,
  • des soucis au travail dus à une mauvaise ambiance, des inquiétudes face à tes moyens financiers, tout cela générant du stress et ton mental en surchauffe n’arrivera plus à déconnecter.
  • et la liste est infinie, car chacun est unique.

Parce que le cerveau des enfants est fragile, éteins ton WIFI la nuit!

Mais, avant d’entrer dans toutes ces considérations complexes, il est une chose extrêmement simple à faire, facile à mettre en place, vraiment à la portée de tous, c’est d’éteindre ton WIFI la nuit. Pourquoi?

Voici plusieurs raisons essentielles à comprendre :

  • la mélatonine, hormone du sommeil, secrétée par l’épiphyse ou glande pinéale est extrêmement sensible aux champs électromagnétiques, de hautes fréquences (pulsées en basse fréquence, à 10 Hz en ce qui concerne le WIFI) ou simplement de basses fréquences (je pense ici au réseau électrique 50 Hz),
  • la barrière hémato-encéphalique (BHE), filtre hydrophobe ne laissant passer que des éléments utiles au cerveau, devient perméable sous l’effet des rayonnements HF, et notamment des hautes fréquences pulsées dont le Wifi fait partie. Cela signifie en clair qu’une fois qu’elle n’est plus étanche, elle laisse passer des micro-organismes pathogènes. Des parasites, bactéries, virus et surtout des métaux lourds : aluminium, mercure, plomb, cadmium, nickel, chrome. Et il faut savoir que, chez les enfants, cette barrière est encore en formation. Elle est donc moins épaisse et plus fragile que dans le cerveau des adultes,
  • la barrière intestinale, barrière « sang-intestins », filtre hydrophobe ne laissant passer que des éléments autorisés dans la circulation sanguine via l’intestin, devient elle aussi perméable sous l’effet des rayonnements HF pulsés. La porosité intestinale va altérer grandement les capacités digestives, favorisant toutes sortes de maladies,
  • et ton cerveau a de fortes chances de se mettre en résonance avec la fréquence pulsée du WIFI à 10 Hz t’empêchant d’aller explorer les phases du sommeil profond. Je t’expliquerai cela dans la 2e partie de ma lettre, qui sera publiée prochainement.

Les ondes, des effets thermiques et athermiques avérés sur le vivant

Toutes ces choses sont connues depuis fort longtemps. Et pourtant, on feint de le savoir, enfin surtout les lobbies de la téléphonie mobile et des technologies sans fil. La NASA a fait de multiples études sur l’impact biologique des hautes fréquences pulsées. Elle a publié ses conclusions en 1971.

En 1971!!! Je répète, tellement c’est énorme, en 1971. Eh, oui, tu as bien lu… Malheureusement, il y a tellement d’argent en jeu avec le développement des nouvelles technologies, que le politiquement correct nous serine qu’il n’y  a pas d’études fiables sur le sujet.

Si cela t’intéresse, je t’invite à explorer les travaux du Pr Martin L. Pall. Ce n’est pas le premier illuminé du coin, que nenni! C’est un Professeur émérite de biochimie et de sciences médicales fondamentales de la Washington State University (https://www.researchgate.net/profile/Martin_Pall).

Les travaux du Pr Martin Pall sur le calcium intra- et extra-cellulaire

Tu y apprendras des choses tout à fait intéressantes. A commencer par ce phénomène fondamental à comprendre quand on considère l’impact biologique des hautes fréquences sur le vivant :

  • les hautes fréquences provoquent un déséquilibre au cœur des cellules,
  • ce déséquilibre pousse le calcium qui est extra-cellulaire à pénétrer dans la cellule via les canaux calciques,
  • cet excès de calcium intra-cellulaire produit de grandes quantités d’oxyde nitrique,
  • cela induit la production de péroxynitrite qui, à son tour, induit la production de radicaux libres et de stress oxydatif.

Selon Wikipédia, l’ion peroxynitrite et l’acide peroxynitreux sont connus depuis le début du XXe siècle. Mais ces deux entités prennent, depuis le milieu des années 1990, une importance croissante pour comprendre de nombreux phénomènes cellulaires.  En particulier, pour expliquer le phénomène de suicide cellulaire dit « apoptose ».

Je mets ici le lien vers la conférence en PDF que Pr Martin Pall propose à ce sujet. Merci à Robin des Toits pour le PDF : https://www.robindestoits.org/attachment/564080/

Les effets thermiques et athermiques des hautes fréquences dont le Wifi fait partie

En bref, il faut retenir que les hautes fréquences pulsées ont  :

  • des effets thermiques, conséquence de l’accumulation d’énergie dans les tissus vivants,
  • et des effets athermiques. Ils sont bien sûr niés depuis 50 ans, car il y a trop de pognon en jeu. En voici quelques-uns sur :
          1. les yeux,
          2. le système auditif :  je pense notamment aux acouphènes,
          3. les organes reproducteurs : de plus en plus de jeunes femmes et jeunes hommes sont stériles,
          4. le système nerveux ,
          5. le sang,
          6. la perméabilité des barrières biologiques naturelles…
          7. cela peut même entraîner des ruptures de l’ADN, des aberrations chromosomiques. Et qui dit ruptures de l’ADN, dit cancer, en clair!

Un geste simple pour l’intégrité du cerveau : éteins le WiFi!

Comme tu le sais peut-être, je suis géobiologue. Et j’interviens dans les maisons pour harmoniser les lieux, c’est-à-dire pour les remettre en cohérence avec le vivant. Pourquoi fait-on appel à moi? Généralement parce qu’il y a un problème de sommeil, un souci de santé ou un malaise dans la maison. La proximité d’une antenne-relais de la téléphonie mobile peut aussi être une source d’inquiétude qui motive les gens à m’appeler.

Quand j’arrive au domicile des personnes, je dégaine mon Acoustimeter. C’est un détecteur de hautes fréquences. L’appareil se met à hurler et affiche des valeurs bien souvent proches de son maximum, c’est-à-dire 6 V/m.

6 V/m, c’est énorme. Le curseur est dans le rouge! Les seuils de risque que nous appliquons à l’Institut de Géobiophysique Apppliquée sont bien inférieurs. 0,06 V/m à l’extérieur et 0,02 V/m à l’intérieur. La différence est conséquente. Je reviendrai plus tard, dans mon 2e article, sur ces seuils de risque.

Des dizaines de réseaux partout, et moi, et moi, et moi! Eteins ton Wifi!

Quand les gens éteignent et débranchent tout ce qui est connecté chez eux  :

  • le téléphone DECT. Posé sur sa base, quasi plus personne ne l’utilise. Et pourtant il te pollue 24h/24 et 7J/7, sauf s’il est réglé sur son mode FULL ECO DECT. Peu de gens le savent…
  • le Wifi de la box, du portable, de l’ordi, des tablettes,
  • la console Wii des enfants. Même si tu ne l’utilises pas, elle te pollue intensément,
  • les connexions actives en Bluetooth
  • etc.,

Eh bien, quand on éteint tout cela, on tombe dans des valeurs bien plus acceptables. Aux alentours de 0,6-0,8 V/m. Évidemment, cela reste encore assez élevé… Certes, on est loin d’être dans la forêt. Mais c’est déjà mieux!

J’entends les remarques des sceptiques au loin… Oui, c’est bien beau tout ça! Mais il suffit d’allumer un ordinateur, une tablette ou un téléphone, pour voir la multitude des réseaux Wifi disponibles aux environs. Alors… à quoi bon éteindre mon Wifi!?!

Un vieil adage nous dit qu’il vaut mieux commencer par balayer devant sa propre porte… Gardons à l’esprit que l’on est toujours plus loin du Wifi des voisins que de son propre Wifi. Et l’on sait qu’au-delà de 7 mètres de la source émettrice du Wifi, la nocivité est moindre, voire négligeable.

La question des ondes vous préoccupe? Vivre dans un environnement le plus sain possible vous tient à cœur? Alors faites harmoniser votre lieu d’habitation ou de travail. N’hésitez pas à me contacter. Je suis à votre écoute pour répondre à vos questions.

A bientôt pour la suite de cet épisode sur le Wifi.

En attendant, je vous laisse écouter ce clip musical sur le danger des ondes. Il résume bien la situation! Alors: éteins ton Wifi la nuit et dès que tu ne t’en sers pas. Et privilégie les connexions filaires.

Prenez bien soin de vous,

Agnès B.

 

Les dangers du WIFI

Le Wifi = un four à micro-ondes sans porte

La technologie Wifi émet des ondes de haute fréquence à 2400 MHz. Ces ondes sont pulsées en basse fréquence à 10Hz pour plus de pénétration dans la matière. Leur portée est de 50 à 300 mètres.

2450 MHz, c’est la fréquence de l’eau. Notre corps, composé à 75% d’eau, est donc particulièrement sensible aux ondes du Wifi, par phénomène de résonance, car les fréquences sont proches.

Le four à micro-ondes émet des ondes de haute fréquence de 2450 MHz qui normalement, si la porte est étanche, restent à l’intérieur de l’appareil. Il est vrai que les aliments cuits dans un tel appareil n’ont plus aucune valeur nutritive : ils sont morts ; et parfois même, s’il s’agit de produits laitiers, ils sont transformés en neurotoxiques puissants.  Mais revenons à nos moutons (ou à nos vaches puisqu’ils en restent encore quelques-unes) ! Pour résumer ce qu’est le Wifi, je dirais que c’est comme un four à micro-ondes qui fonctionnerait toute la journée, à la différence près qu’il n’y a pas de porte et que les ondes sont aussi pulsées en basse fréquence.

Les ondes du Wifi parce qu’elles sont pulsées à 10 Hz perturbe le fonctionnement cérébral, toujours par phénomène de résonance.

Le cerveau lui aussi émet des ondes :

  • à l’état de veille, le cerveau fonctionne en ondes Béta de 13 à 30 Hz
  • dès que vous fermez les yeux, donc en phase d’endormissement, le cerveau fonctionne en ondes Alpha de 8 à 12 Hz
  • lorsque l’on atteint le sommeil profond, le cerveau se cale sur la fréquence de 0,5 à 3 Hz (ondes Thêta)
  • et en phase de sommeil paradoxal sur la fréquence de 3 à 7 Hz (ondes Delta)

Si votre maison ou vos voisins proches (lorsqu’on habite en appartement) sont équipés en Wifi, votre cerveau va se caler par phénomène de résonance sur la fréquence de 10 Hz du Wifi. Il y a donc de fortes chances pour que vous ne puissiez plus dormir d’un sommeil profond et réparateur, votre cerveau restant caler sur sa fréquence d’endormissement. Sans parler de la journée. Maux de tête, vertiges, nausées, fatigue, difficulté de concentration…

Les rayonnements de haute fréquence font officiellement partie de ce qu’on appelle des rayonnements non-ionisants.

Les rayonnements non-ionisants ont des effets néfastes sur le système nerveux, le système endocrinien et le système immunitaire. Mais les rayonnements de haute fréquence peuvent aussi avoir des effets ionisants en agissant sur le système cellulaire et en cassant des brins d’ADN.

Il y a tellement d’études sur le sujet que je ne vais pas revenir dessus : je vous donne quelques liens.

http://www.robindestoits.org/attachment/304371/

http://www.criirem.org/index.php?option=com_content&view=section&layout=blog&id=14&Itemid=123

La semaine dernière un article est paru dan le Nouvel Observateur sur les effets du Wifi sur la qualité du sperme.

http://tempsreel.nouvelobs.com/high-tech/20111130.OBS5692/le-wi-fi-degrade-la-qualite-du-sperme.html

Un principe de précaution et de survie s’impose :

Il faut revenir aux connexions filaires via câble Ethernet ou fibre optique.

Pensez aussi à protéger vos enfants : beaucoup de jeux à l’heure actuelle fonctionnent en Wifi.

Si vous vous êtes débarrassés chez vous de ce genre de pollution et que vous êtes tout de même pollués par vos voisins, sachez qu’il existe des tissus et des peintures anti-rayonnement haute fréquence qui sont, quoiqu’en disent certains, efficaces.

J’ajoute, pour finir, cette vidéo dont on m’a fait part.

Elle est en anglais, mais avec tous les schémas, je pense que même les non-anglophones peuvent saisir le message.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=6v75sKAUFdc&feature=uploademail]

Mauvaises ondes : documentaire sur France 3

Tous à vos télés le 18 mai 2011 à 20h35 sur France 3

Inodores et invisibles, les ondes électromagnétiques sont pourtant partout. Mais sont-elles dangereuses ?…

Réalisé par Sophie Le Gall
Une production : Ligne de Mire Production, avec la participation de France Télévisions

Le 18 mai prochain, France 3 propose lors de sa soirée documentaire Hors Série présentée par Samuel Etienne, un document inédit Mauvaises ondes, sur l’utilisation des ondes électromagnétiques que ce soit celle du wifi comme celle du téléphone portable et bien d’autres. A cette occasion la réalisatrice Sophie Le Gall a répondu aux questions de Première.fr.

Après avoir réalisé le documentaire Du poison dans l’eau du robinet, diffusé lui aussi sur France 3, vous proposez aujourd’hui Mauvaises ondes traitant des ondes des portables et autres instruments électroniques. C’est une volonté de votre part de s’attacher à des sujets du quotidien ?

En réalité on avait proposé il y a plus d’un an plusieurs thématiques de santé publique qui s’inscrivent dans le quotidien des français. On a vendu ces projets à France Télévisions qui a d’abord diffusé le documentaire portant sur l’eau du robinet et les différents poisons contenus dans cette eau. Le documentaire avait réalisé une bonne audience donc on a proposé cette année Mauvaises ondes, une enquête sur le danger des ondes émises par les téléphones portables, le wifi et d’autres appareils électroniques.

Pourquoi avoir réalisé un documentaire sur ce thème ?

On a voulu faire un documentaire faisant le bilan de ce qui existe. En France aujourd’hui il y a plus de 64,4 millions de portables pour une population de 64 millions de personnes. Le portable s’est imposé massivement en 15 ans, il fait partie du quotidien de tous sans qu’on se soit réellement posé la question de ses effets sur le quotidien des français. Ce qui a nous a poussé à faire ce sujet c’est l’étude européenne Interphone sur les dangers des ondes des portables. Les résultats de cette étude ont mis des années à sortir et  les chercheurs entre eux n’arrivaient pas aux mêmes conclusions. Finalement le lecteur en lisant cette étude n’était pas plus informé.

Mais la vraie question pour nous c’était « est ce que réellement l’étude n’a rien pu prouver ou les chercheurs ont-ils trouvé des résultats mais qui ont été passés sous silence ? » C’est à partir de cette question-là qu’on a décidé de réaliser ce documentaire. Pourquoi certains chercheurs trouvent des résultats alors que d’autres n’ont toujours rien après des années de recherche ? On voit dans le documentaire que des chercheurs ont trouvé des résultats mais certains ont vu leur budget ne pas être renouvelé, d’autres ont subi de fortes intimidations… Le problème qui se pose c’est l’indépendance de la recherche. Certaines équipes ne trouvant rien sont financées par des opérateurs de téléphonie…

On s’est aussi intéressé dans ce documentaire aux normes régissant ces ondes. Comment sont-elles adoptées, qu’en pensent les chercheurs, quel est le rôle des lobbys ? Il faut savoir que certaines industries ont joué un rôle dans l’adoption et la création de ces normes.

Quand vous avez commencé à travailler sur ce sujet, est-ce qu’il vous semblait possible de réaliser ce documentaire compte tenu des enjeux économiques qui sont liés ?

L’avantage de faire ce documentaire pour France Télévisions c’est qu’il n’y a pas de problème d’étanchéité, pas comme certains groupes qui ont des intérêts communs avec des opérateurs de téléphonie. On était plus serein de travailler avec France Télévisions. Et on était certains que ce thème les intéresserait puisqu’il s’agit d’un vrai problème de santé publique.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour réaliser ce document ?

Nous n’avons pas eu de difficultés avec la communauté des chercheurs. On a pu rencontrer tous les gens avec lesquels on souhaitait s’entretenir. Le problème s’est plus posé avec les opérateurs de téléphonie mobile. On s’intéressait à des cas précis donc on souhaitait poser des questions très précises. Mais les services de presse des opérateurs nous renvoyaient vers la Fédération française des télécoms, qui regroupent les trois grands opérateurs français. Elle pouvait répondre à des questions globales mais pas à des cas précis.Il était donc difficile d’avoir des réponses. Après c’est la limité du journalisme, si ils ne souhaitent pas répondre on ne peut rien faire.

Avez-vous subi des pressions venant du monde politique ou industriel ?

Nous n’avons subi aucune pression ni venant des politiques ni des opérateurs. La seule difficulté rencontrée était d’entrer en contact avec les industriels.

Quel impact pensez-vous que ce documentaire aura sur le public?

Sur le public je ne sais pas trop. Mais je vais répondre par rapport aux réactions que j’ai pu voir lors de la diffusion du film à des journalistes. Certains étaient très surpris, surtout par la première séquence du documentaire pour laquelle on a travaillé avec un laboratoire indépendant dans un appartement témoin. Un ingénieur est venu mesurer les différentes ondes émises par les appareils de la maison. Il faut savoir que le babyphone ou encore le téléphone fixe sans fil produisent eux aussi des ondes électromagnétiques mais moins forte que celles du téléphone portable. Cette séquence provoque, d’après les premières réactions qu’on a pu voir, une vraie prise de conscience de l’environnement dans lequel on vit au sein même de nos foyers.

On espère que ce documentaire aidera le public à être mieux informé. Aujourd’hui il y a un vrai manque d’informations sur ces ondes. Même si ils existent des normes françaises obligeant les industriels à afficher certaines informations, ils n’ont pas de réelle volonté de communiquer là-dessus. Un exemple : le DAS ( Débit d’Absorption Spécifique ndlr)  des portables. Le DAS c’est le chiffre mesurant le rayonnement des appareils (il indique la quantité d’énergie absorbée par l’organisme. Une valeur faible au DAS traduit une exposition plus faible aux ondes électromagnétiques ndlr). Ce chiffre doit être affiché en magasin pour les téléphones portables. Mais il est souvent noté en tout petit et peu de personnes savent ce qu’il signifie, beaucoup même ne connaissent pas l’existence de cette information.

Quel conseil donneriez-vous aux français à propos des ondes ?

Beaucoup de scientifiques déconseillent l’usage du téléphone très tôt chez les enfants. Les ondes des portables ont le même impact sur leurs cerveaux que sur ceux des adultes à une différence près c’est qu’ils absorbent plus d’ondes. Si l’usage du téléphone portable est indispensable, les médecins conseillent de ne pas faire de longues communications.

Les autorités sanitaires conseillent aussi de ne pas coller sa box internet et téléphone près de soi. Il faut la mettre dans un lieu isolé et éviter si possible de la placer dans un lieu de vie comme la chambre à coucher ou sur le bureau où on travaille.

Texte de Pauline Hohoadji sur Première.fr

DEBAT EN DIRECT

Présenté par Samuel Etienne

Débat avec des auteurs, réalisateurs, témoins ou experts.

Date : 18/05/2011
Horaire : 20H36 – 21H55
Durée : 78 mn

Rediffusion le samedi 21 mai à 02h25

Revoir le documentaire maintenant : http://www.pluzz.fr/mauvaises-ondes-2011-05-18-20h35.html