Communiqué CRIIRAD 07/04/2011

Voici le communiqué de la CRIIRAD publié hier.

Contamination de la France par les rejets de la centrale Fukushima Daiichi : quels sont les risques?

Accédez au communiqué du 07/04/2011

Voir aussi

http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon/iode_131_dose_inhalation.pdf

http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon/iode_131_dose_ingestion.pdf

Dire non au gaz de schiste

Pour faire suite à  l’article « Gasland, sortie nationale le 6 avril 2011 », le 15 avril 2011, les rapports intermédiaires d’experts seront remis au ministre de l’Environnement et au ministre de l’Industrie.

Tous les collectifs « Non au gaz de schiste » de France manifesteront les 15, 16 ou 17 avril pour s’opposer aux différents permis d’exploitation qui ont été contractés surtout à l’est et au sud de la France.

Accédez à la carte des permis et demandes de permis pour l’exploitation du gaz  de schiste carte
Accédez à la carte établie par la section « Développement durable » (c’est à se tordre de rire) du gouvernement.

Il faut agrandir la carte pour y voir quelque chose.

Signez la pétition lancée par José Bové pour dire non au gaz de schiste

J’ajoute ici un lien vers un autre blog qui identifie tous les collectifs « Non au gaz de schiste »:

http://gazschiste.wordpress.com/collectifs-stop-gazschiste/

Journées nationales pour dire stop à l’exploration et à l’exploitation du gaz de schiste et de l’huile de schiste le 15, 16 et 17 avril

A l’appel de la Coordination Nationale des Collectifs Contre le Gaz de Schiste, sur les  Permis de : Brignoles, Cahors, Montélimar, Villeneuve de Berg, le Bassin Parisien  … et tous les autres …

  • Samedi 16 Avril à MEAUX

POUR LE BASSIN PARISIEN (Ile-de-France et Régions voisines):

Rassemblement  à 15 H – Place de L’Hotel de Ville à MEAUX (Seine-et-Marne)

Informations sur http://www.stop-petrole-de-schiste77.com/?page_id=6


  • Samedi 16 Avril à DONZERE

POUR LE PERMIS DE MONTELIMAR (26)

POUR LE PERMIS DE VILLEUNEUVE DE BERG(07)

Rdv à 12h00 – Pique nique, ateliers d’informations et animations – à 14h00 – Manifestation voir Drome Donzere Affiche-16-avril

  • Vendredi 15 Avril à BRIGNOLES

POUR LE PERMIS DE BRIGNOLES (04, 06, 13, 83)

Rassemblement 14 h parking Ch. de Gaulle – Passage devant mairie 15h – Réception délégation par M. le Sous Préfet 15h30

Informations sur : http://gazdeschiste-collectif-var.over-blog.com/


  • Samedi 17 Avril à CAHORS

POUR LE PERMIS DE CAHORS  (46, 47 81, 82, 12, 19, 24 et toute la région Aquitaine Midi-Pyrénées et Limousin).

Rassemblement à 15 H, Place de Gal De Gaule

  • Samedi 16 Avril à ROUSSON (30)

POUR LE GARD

GRAND RASSEMBLEMENT : Festival stopgazdeschiste30
de 10H.00 à….tard dans la nuit

Informations (plan et affiche) sur http://www.stopgazdeschiste30.com/crbst_108.html


  • Samedi 16 avril 2011 à MARSEILLE (13)

La ville est encerclée par 5 zones de permis : permis de Provence, permis de Gargas, permis de Gardanne, permis de Brignoles, permis au large de Marseille, dans la mer,

Une manif’ originale avec derrick, cannes à pêche et pastis, autour du thème de l’eau.

  • Dimanche 17 Avril 2011 à NANT (12)

Pour les départements de l’Aveyron, Lozère, Gard et Hérault

Rendez-vous  à 12h00 sur la place de Nant.

12h : Pique-nique sur la place du village (amener vos provisions)

13h : Prises de parole

14h – 17h : Marche festive au fil de l’eau

  • Dimanche 17 avril à BLYES

POUR LES PERMIS DE LYON-ANNECY, BLYES, GEX SUD

Convergence vers Blyes – Aller à Blyes en vélo depuis Lyon, Caravane d’information dans l’Ain…..



Pétition en faveur des plantes médicinales

Pour faire suite à la pétition que de nombreuses personnes ont signé (voir l’article « Urgence : défense des plantes médicinales traditionnelles » du 16/03/2011), je viens de recevoir ce mail du Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle.

Je le retranscris ici tel que je l’ai reçu.

Pétition en faveur des Plantes Médicinales :
l’Ouragan sur Internet

Chers amis,

  • Notre pétition contre la directive européenne sur les plantes médicinales (THMPD) a déclenché un ouragan sur Internet. Faites circuler la nouvelle version de notre vidéo, qui est à l’adresse suivante : www.defensemedecinenaturelle.eu
  • Compte tenu de la dimension européenne du problème et de vif débat suscité sur les sites francophones, nous lançons une version anglaise de la pétition. Cliquez ici pour y accéder. Ou transférez ce lien à vos contacts européens : http://savenaturalhealth.eu
  • Lisez en bas de ce courriel l’interview de Thierry Souccar sur les dangers qui pèsent sur la santé naturelle en Europe. Thierry Souccar est le fondateur du site de référence  www.lanutrition.fr, et co-auteur du best-seller « Santé, Mensonge et Propagande », aux Editions du Seuil. (Thierry Souccar publie aussi une newsletter sur les nouvelles découvertes de la santé naturelle : vous pouvez la recevoir gratuitement en cliquant ici).
  • Nous répondons ci-dessous aux fausses rumeurs qui ont suivi notre pétition. Vous pourrez constater que loin d’être une vue de l’esprit, comme certains l’ont écrit, la menace contre les plantes médicinales est bien réelle.
  • Notre but est maintenant de faire évoluer cette réglementation dans le sens d’une plus grande liberté d’accès aux plantes.
  • L’objectif est UN MILLION de signatures. Nous vous demandons donc de faire circuler le lien vers notre vidéo en français www.defensemedecinenaturelle.eu, ainsi que notre vidéo en anglais auprès de toutes les personnes que vous connaissez et qui peuvent jouer les relais dans les autres pays européens :  http://savenaturalhealth.eu

Réactions… et contestations

Notre vidéo et notre pétition ont déclenché un intense débat public, y compris des articles dans la grande presse (Le Point) et une émission à la télévision belge. Vos signatures ont d’ores et déjà obligé les autorités européennes à clarifier leur position, et notre mouvement a été l’occasion pour les différents acteurs de préciser leurs analyses.

Le danger de la directive 2004/24/CE (le nom officiel de la THMPD) étant majeur, nous avons immédiatement reçu le soutien de centaines de blogs et sites Internet, et de dizaines de milliers d’internautes qui ont relayé notre appel.

En revanche, plusieurs voix influentes ont critiqué notre action, alors que nous pensions au départ que nous pourrions compter sur leur soutien.

Nous avons été très surpris de ces réactions négatives, d’autant plus que certains ont été jusqu’à faire circuler sur Internet des messages accusant notre Collectif de n’être qu’un faux-nez de l’industrie des compléments alimentaires. Pire encore, des rumeurs ont circulé sur Internet prétendant que la THMPD ne représente AUCUN danger pour les plantes !!

Nous souhaitons répondre méthodiquement à ces accusations infondées, tout en précisant que, pour beaucoup, elles portaient plus sur la forme que sur le fond :

L’article du Point

Le magazine Le Point a publié le 29 mars un article dénonçant notre mobilisation comme une simple fausse rumeur sur Internet. A l’appui de cette violente accusation, la réaction de Frédéric Vincent, porte-parole de la Commission européenne sur les questions de santé, qui déclare, sans rougir, que « Cette rumeur relève du délire ». « Il est hors de question pour nous de retirer ces produits du marché », martelle-t-il.

Les choses sont-elles si claires ? Absolument pas, comme en témoigne la suite de l’article :

« Il y avait des autorisations délivrées sur des bases un peu légères », continue Frédéric Vincent. « La Commission a donc imaginé un système de régulation calqué sur le modèle des médicaments classiques, mais simplifié. »

Nous y voilà. Après avoir dit que l’alerte que nous diffusons « relève du délire », le fonctionnaire européen admet précisément ce que nous dénonçons : une nouvelle procédure d’agrément pour les plantes médicinales à usage thérapeutique, certes simplifiée, mais néanmoins inspirée de la procédure prévue pour les médicaments classiques, et donc coûteuse et potentiellement hors de portée pour d’innombrables petits fabricants qui n’ont pas les départements de juristes des industries pharmaceutiques.

La suite de l’article est à l’avenant.

Le journaliste écrit en toute lettre que « Aucun test sur l’efficacité ou la sécurité des herbes ne sera exigé », et qu’il suffira aux fabricants de donner « des preuves que le produit a été utilisé à but médical pendant les trente dernières années, dont au moins quinze ans au sein de l’Union européenne ».

Mais d’une part, rien n’indique que réunir de telles preuves sera si simple que cela. Pour de nombreux fabricants artisanaux, monter de tels dossiers pourrait bien se révéler hors de portée, et c’est justement ce que nous dénonçons.

D’autre part, et c’est bien plus grave, le journaliste, qui vient d’affirmer que « aucun test d’efficacité ne sera exigé » conclut son paragraphe sur une déclaration du même fonctionnaire européen, Frédéric Vincent, qui affirme, goguenard : « Ceux qui n’ont rien fait paniquent. Il leur suffit pourtant de prouver que leurs herbes ont une efficacité. » (Source)

Il faudrait savoir ! Les fabricants devront-ils ou non apporter des « preuves », au sens où on l’entend pour les médicaments, de l’efficacité des plantes médicinales ?

Comment, dans ces conditions, nous accuser de « fausse rumeur », alors que le porte-parole de la Commission européenne, confirme exactement ce que nous dénonçons : la nouvelle procédure européenne obligera les petits fabricants à « prouver l’efficacité » de tous les remèdes utilisés à base de plantes, avec les coûts, les délais, et les tracasseries administratives que cela implique.

D’autres critiques, plus sérieuses, ont émergé de part et d’autre.

La position de Thierry Thévenin,
président du syndicat SIMPLES (artisans herboristes)

Le Président du syndicat d’herboristes SIMPLES, Thierry Thévenin, que nous citions dans notre vidéo, a lui aussi dénoncé notre pétition comme de la « propagande ».

Mais le problème, c’est qu’il faut lire la suite de ce qu’a écrit Thierry Thévenin. Certes, il écrit que notre texte accumule « raccourcis et effets d’annonce chocs ».

Mais juste après, Thierry Thévenin écrit :

« Cet appel présente toutefois le mérite de soulever et de porter au débat public la question du développement inquiétant (voire terrifiant) de l’arsenal des normes, des experts, des homologations qui aboutit au verrouillage et au contrôle du secteur des plantes médicinales, des médecines complémentaires et de l’herboristerie, comme d’ailleurs celui de presque tous les autres secteurs de notre civilisation. » (Source)

Ailleurs sur le site, il écrit que :

« [Cet appel] a le mérite de mettre en lumière un phénomène bien réel et inquiétant : l’inflation galopante des outils et des procédures réglementaires qui, sous le louable prétexte de protéger le public, le déresponsabilisent et l’assujettissent progressivement aux rares groupes de pression ou d’intérêt – groupes de lobbying – (industriels, distributeurs, médias,…) qui sont suffisamment organisés et puissants pour avoir les moyens de décrypter, analyser, orienter ces mesures ou même plus simplement d’exister légalement en passant à travers le crible de ces dispositions juridiques d’une incroyable complexité. Si vous en doutez ou si voulez simplement mesurer cette complexité, allez explorer l’adresse suivante:
http://ec.europa.eu/health/human-use/herbal-medicines/index_en.htm »(Source)

Nous sommes donc d’accord sur le fond avec Thierry Thévenin. Sous couvert d’assurer « notre sécurité », de nouvelles directives liberticides sont mises en oeuvre par l’Administration sous la pression de lobbys, et c’est exactement ce que nous dénonçons, une nouvelle fois.

Cette nouvelle réglementation européenne est tout sauf un fantasme ; le processus d’étouffement des médecines complémentaires est en cours, et ne fera que s’accélerer si les citoyens ne se mobilisent pas.

Il est plus qu’urgent aujourd’hui d’opposer un front uni à « l’inflation galopante des outils réglementaires » dénoncée par Thierry Thévenin, qui porte atteinte à nos libertés les plus fondamentales, à commencer par notre liberté de nous soigner autrement.

Il est plus urgent que jamais de poursuivre notre mouvement, et de lui donner une ampleur européenne. Merci de continuer à faire circuler notre vidéo (nouvelle version) : www.defensemedecinenaturelle.eu

Une autre critique

Une autre critique, reprise par plusieurs commentateurs, a consisté à nous reprocher de dénoncer une directive entrant en application le 30 avril 2011, alors qu’elle a en réalité été votée dès 2004, et que les fabricants ont donc eu sept années pour « se mettre aux normes ».

Sur un plan strictement juridique, nous faisons notre mea culpa : Au lieu d’écrire, « une nouvelle directive entrera en application le tant », nous aurions dû écrire : « une directive de 2004 entrera en vigueur de plein droit le tant ». Nous avons changé notre vidéo en ce sens.

Cependant, sur le principe, nous ne retirons pas un cheveu à ce que nous dénonçons :

La Commission Européenne nous dit : « attention, nous allons vous imposer de nouvelles restrictions. Mais ne vous plaignez pas, vous avez un délai pour vous préparer. » Pour nous, le fait qu’il s’agisse d’une directive entrant en application en plusieurs étapes n’enlève rien à son caractère abusif.

Le syndicat des fabricants de compléments alimentaires

Enfin, nous voulons aussi répondre aux propos du syndicat des fabricants de compléments alimentaires Synadiet, repris aussi par certains blogs.

Selon eux, cette directive européenne, dans la mesure où elle offrirait un cadre juridique simplifié aux plantes médicinales, ne change rien par rapport à la législation française en application jusqu’à présent, et pourrait même leur être favorable.

Pour le Synadiet, « le seul impact que pourrait avoir cette directive 2004/24/CE concerne les produits de médecine chinoise et indienne ».

Outre que, selon nous, la médecine chinoise et la médecine indienne peuvent difficilement être considérées comme une simple épiphénomène de la médecine par les plantes, il nous semble utile de rappeler que la législation française est, justement, extrêmement pointilleuse et restrictive sur le sujet de la médecine naturelle, et que le fait que l’Europe entérine cette législation justifie nos craintes et le mouvement de dénonciation que nous avons souhaité initier.

La raison en est simple, et c’est une question de principe : au lieu d’interdire la vente de remèdes à base de plantes dont la dangerosité et la toxicité ont été prouvées, ce qui serait évidemment souhaitable et parfaitement légitime, l’administration française a pris historiquement le parti d’interdire toutes les plantes qu’elle n’avait pas explicitement autorisées.

Le résultat est connu : sur des dizaines de milliers de plantes médicinales existant dans le monde entier, donc plus de 1500 en France métropolitaine seulement, selon le Professeur Fournier, seules 34 – oui, trente-quatre ! – ont été autorisées en France jusqu’au début des années 2000.

Avec l’Union Européenne, on a observé un léger frémissement, le nombre de plantes autorisées passant à 148, en dix ans.

Il n’en reste pas moins que, à ce rythme, et avec les coûts que cela induit pour les fabricants, les citoyens européens seront, durant des décennies, privés de milliers de plantes médicinales, et ce par le fait de la directive, la THMPD, que nous jugeons donc arbitraire, et que nous souhaitons dénoncer.

Nous avons besoin de vous

Plus que jamais, nous voulons nous mobiliser, et continuer à mobiliser, les citoyens autour de nous, pour amender la directive THMPD et, si possible, la supprimer.

Après l’onde de choc que nous avons provoquée à la Commission Européenne par notre seule pétition en français, il est clair que nous pouvons engager un vrai bras de fer si notre mouvement s’étend.

Alors merci de continuer à faire circuler notre pétition www.defensemedecinenaturelle.eu, et de faire connaître à tout votre entourage européen l’existence de notre vidéo en anglais : http://savenaturalhealth.eu

Enfin, pour les personnes qui souhaitent aller plus loin sur le sujet de la THMPD, nous avons décidé de donner la parole à un expert incontesté du sujet, Thierry Souccar, co-auteur avec l’avocate Isabelle Robard du best-seller « Santé, Mensonge et Propagande » (éditions du Seuil).

Dans l’interview exclusive ci-dessous, Thierry Souccar fait le point sur les dangers qui pèsent aujourd’hui sur la médecine naturelle en Europe.

Avec tous nos remerciements de votre mobilisation.

Augustin de Livois
Pour le Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle
Trois questions à Thierry Souccar

Thierry Souccar, vous êtes co-auteur du best-seller « Santé, Mensonges et Propagande » (Editions du Seuil) qui dénonce notamment les excès des réglementations sur les compléments alimentaires. Que pensez-vous de cette campagne contre la directive THMPD ?

Thierry Souccar. Il faut d’abord dire ce qu’est cette directive européenne. Elle a été prise en 2004, pour une application en 2011, et elle poursuivait deux objectifs : donner un cadre règlementaire aux plantes médicinales traditionnelles sans usage médicinal bien établi mais dont l’usage est traditionnel depuis au moins 30 ans dans la communauté (ou 15 ans dans un pays tiers), et assurer au consommateur une sécurité d’utilisation. Par rapport aux médicaments, les formalités d’enregistrement sont allégées puisqu’il suffit de déposer un dossier reposant sur la démonstration d’un usage traditionnel pour l’indication retenue et attestant de la qualité des procédés de fabrication. Il est possible, en étant optimiste, qu’en offrant un cadre législatif aux plantes médicinales, elle en facilite l’usage, notamment en France. Malgré tout, l’émoi suscité par la date butoir d’avril 2011 et la campagne qui a suivi est légitime. Tout d’abord, les fabricants qui ne se sont pas mis en conformité ne pourront pas continuer à commercialiser leurs plantes, donc le consommateur craint à juste titre d’avoir des difficultés à se procurer ses plantes habituelles, au moins momentanément, et il ne l’accepte pas. Ensuite, certains reprochent à la directive de favoriser les plantes européennes, et dans une moindre mesure chinoises et indiennes (ayurvédiques) au détriment des centaines ou de milliers de plantes « exotiques » africaines ou américaines ou d’Océanie. Enfin, il y a le coût d’enregistrement, qui varie considérablement d’un pays à l’autre. On craint une course à l’armement, de plus en plus lourde, de plus en plus contraignante, de plus en plus coûteuse qui ne profite qu’aux grosses structures. On aurait pu imaginer une procédure plus simple, sur la base de monographies mises à disposition par l’Europe, assorties d’un coût d’enregistrement réduit, par exemple quelques dizaines d’euros comme c’est d’ailleurs le cas en république tchèque.

L’approche adoptée par la Commission européenne pour encadrer l’utilisation des médicaments est-elle une menace pour la liberté thérapeutique ?
Tout d’abord s’agissant de santé, la priorité est évidemment d’être extrêmement vigilant. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de règles, de contrôles et d’une administration capable de les exercer avec mesure et équité. Jusqu’ici, en matière de libertés thérapeutiques, l’Europe a joué un rôle positif ; elle a servi de rempart contre les débordements d’administrations nationales qui sont, comme en France, souvent hostiles aux médecines complémentaires. Par exemple, l’utilisation dans les compléments alimentaires des plantes médicinales inscrites à la Pharmacopée était bien plus limitée en France que dans la majorité des autres états membres de l’Union Européenne. Or, grâce à l’Europe, depuis 2008 un décret a fait passer de 34 à 148 les plantes qui ne relèvent plus du monopole de distribution pharmaceutique. C’est insuffisant, mais c’est mieux. Par ailleurs, le cadre juridique mis en place au niveau européen a permis à des fabricants et des thérapeutes de gagner des procès face à l’administration française, et la France a aussi été condamnée à de maintes reprises par la Cour européenne de justice pour abus de droit et non respect des règles européennes, de libre circulation par exemple. A nous tous de faire en sorte que l’Europe reste cet espace de liberté et surtout qu’elle l’élargisse. Nous devons par exemple exiger plus de transparence de l’Agence européenne du médicament, qui est traversée par les mêmes conflits d’intérêt que ceux mis à jour à l’Afssaps. Nous devons amener Bruxelles à élargir le périmètre des allégations, des substances et des doses autorisées dans les compléments alimentaires. Nous devons avoir cette même démarche d’élargissement pour les plantes médicinales d’usage traditionnel et pour d’autres pratiques complémentaires comme la naturopathie ou la médecine chinoise. Nous devons aussi veiller à ce que l’arsenal règlementaire reste raisonnable.

Quels sont les principaux dangers, selon vous, qui pèsent actuellement sur les médecines naturelles, en Europe ?
En ce qui nous concerne, nous Français, les principaux freins viennent de notre administration nationale qui est, comme je l’ai déjà dit, traditionnellement hostile aux compléments alimentaires, hostile à la libération des plantes qui relevaient ou relèvent du monopole pharmaceutique, hostile à la naturopathie, à la médecine chinoise etc. La réglementation prise au niveau européen oblige la France à desserrer son étau, mais l’Europe est encore très perméable aux exigences des Etats-nations. Certains de ces états qui ont une vision extrêmement restrictive des médecines naturelles exercent une influence sur la règlementation. Par exemple, dans le cas des compléments alimentaires on sait que la France a tout fait pour limiter la portée des mesures prises au niveau européen. Il est donc nécessaire d’exercer un véritable contre-pouvoir au niveau des instances qui discutent de ces règlements touchant aux médecines naturelles pour permettre l’accès à des substances ou des pratiques de santé qui ont prouvé leur intérêt, mais qui restent aujourd’hui inaccessibles aux Européens, quand elles ne sont pas purement et simplement illicites.

Thierry Souccar diffuse par courrier électronique des informations gratuites sur les nouvelles découvertes de la médecine naturelle et de la nutrition. Pour vous inscrire vous aussi, cliquez ici

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Ce email vous est envoyé par le Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle.

Pour nous écrire : contact@defensemedecinenaturelle.eu

Pour nous envoyer de la documentation par courrier, merci de vous adresser à :

Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle
253A Chaussée de Wavre
1050 BRUXELLES – BELGIQUE

GasLand, sortie nationale le 6 avril 2011

Mercredi 6 Avril, le film Gasland, le documentaire de Josh Fox sur la fracturation hydraulique, sélectionné aux Oscars et primé au festival du documentaire de Sundance, est sorti dans les salles de cinéma françaises.

Sujet : « De l’eau du robinet inflammable, des animaux morts, des habitants malades, des nappes polluées… Le tableau brossé par Josh Fox dans le documentaire GasLand, lauréat à Sundance et qui a été diffusé aux Etats-Unis le 21 juin 2010 sur HBO, fait réfléchir. Bien sûr, comme chez Michael Moore, tout est ici à charge et l’industrie combat farouchement ses affirmations. Mais en pleine marée noire, et à mesure que les accidents (fuites, explosions) se multiplient sur la terre ferme, les politiques commencent à exiger des enquêtes qui pourraient mener à davantage de régulations. Histoire de ne pas sacrifier l’eau potable, notamment en amont de New York, sur l’autel du gaz et de l’indépendance énergétique. Le gaz de schiste est le nouvel eldorado américain. Les Etats-Unis sont devenus en 2009 le premier producteur mondial de gaz naturel, devant la Russie. Une percée en grande partie due à l’exploitation de ces gisements prisonniers sous la roche, parfois à près de 3.000 mètres de profondeur. » (par Philippe Berry, journaliste à 20minutes.fr)

Voici une version inédite de GASLAND avec l’aimable autorisation de KANIBAL Films Distribution, prise sur le site www.pasdegazdeschistes.rd-h.fr. Cette version de 46 minutes a été réalisée par le Collectif Citoyen Lotois NON aux gaz de schiste afin d’être projetée partout en France lors de débats citoyens.

[dailymotion id=xhfvhy]

Nous vous encourageons à aller voir ce film au cinéma en version originale.

Pour plus de renseignements sur ce film : www.gaslandthemovie.com.

Voici une autre vidéo sur le sujet mais en France : un bras de fer s’est engagé début mars dans le bassin parisien entre les compagnies pétrolières américaines et les collectifs écologistes.

[dailymotion id=xhoti0]

Enquête européenne NEXT-UP : les effets des antennes-relais

Enquête européenne sur les effets biologiques et sanitaires des antennes-relais

En vue d’une enquête à l’échelle européenne, l’organisation Next-up a mis au point un petit questionnaire destinés à évaluer les effets sur la santé (les symptômes biologiques et sanitaires) que pourraient provoquer la proximité des antennes-relais.

Ce questionnaire doit évidemment être rempli par le plus grand nombre.

Donc, si vous habitez à proximité d’une antenne-relais (je crois qu’il y a de plus en plus de gens concernés), n’hésitez pas et remplissez ce questionnaire. Si ce n’est pas le cas, parlez de cette action autour de vous.

Accédez au questionnaire

Protégez la santé humaine contre les rayonnements électromagnétiques, pétition Next-Up

De plus en plus de gens sont sensibles aux rayonnements électromagnétiques

Alors que le niveau d’exposition aux rayonnements électromagnétiques ne cesse d’augmenter dans nos sociétés modernes, de plus en plus de personnes en sont atteintes, et certainement encore plus sont atteintes sans même le savoir. 90% des électro-hyper-sensibles ignorent qu’ils le sont. A l’heure actuelle environ 10% de la population serait électro-sensible, dans certains pays c’est plus. En 2017, c’est-à-dire demain, on estime que le pourcentage de personnes électro-sensibles sera de 50%.

En effet, les symptômes de l’E.H.S. (Eléctro-Hyper-Sensibilité) sont extrêmement divers et la sensibilité aux champs électro-magnétiques (C.E.M.) émis par la téléphonie mobile (téléphones portables, téléphones sans fil DECT, antennes-relais) ou tout autre source ayant un champ électro-magnétique varie selon chaque individu  en fonction de sa sensibilité individuelle, son âge, son  sexe, son état de santé, son hygiène de vie.

Pour les utilisateurs de téléphones portables, c’est essentiellement des

  • maux de tête,
  • troubles auditifs (côté portable),
  • troubles de la mémorisation et de la concentration,
  • troubles du sommeil,
  • vertiges,
  • et plus graves : lymphomes auditifs, oedèmes
  • et tumeurs au cerveau ou cancers d’organes sensibles (foie, rate, organes génitaux, appareil digestif, et selon l’endroit où est mis le portable : poche…)

Pour les riverains des antennes-relais, c’est surtout des

  • troubles cutanés (eczéma,psoriasis),
  • insomnies (réveils en pleine nuit à heures fixes),
  • problèmes de concentration et mémoire,
  • maux de tête,
  • fatigue,
  • vertiges,
  • dépression, perte d’appétit,
  • acouphènes (bruits dans les oreilles),
  • effet papillon (flash dans les yeux),
  • problèmes oculaires (opacité du cristallin, cataracte…),
  • réactivation de crises d’épilepsie chez d’anciens malades,
  • troubles de la reproduction (problèmes lors de la grossesse et accouchement, fausses couches, malformations génétiques, troubles de la fertilité chez les hommes, ménopause précoce…),
  • problèmes des sinus et respiratoires,
  • troubles cardiaques,
  • modification de la chimie sanguine (cf. globules blancs, lymphocytes),
  • chute de la mélatonine (rôle d’anticancéreux et anti-radicaux),
  • élévation de la tension,
  • chute de l’hormone de stress (cortisol)
  • et aussi : leucémies diverses (risque 7 fois plus élevé),
  • cancers divers (parfois « rares » : lésions testiculaires, cancers du sein, des organes génitaux, de la peau…).

L’éventail des pathologies est large.

C’est pourquoi l’organisation Next-Up a lancé une pétition.

En signant la pétition pour soutenir le groupe scientifique Bioinitiative, vous permettrez entre autres à plus ou moins long terme de faire baisser votre exposition journalière aux rayonnements électro-magnétiques. Par cette action, vous protégerez dans le temps vos enfants et votre entourage. Merci pour votre participation.

Voir la vidéo « Portables : les mauvaises ondes » tirée de l’émission C’est dans l’Air sur France 5.

Signez la pétition de Next-up

Pétition de la CRIIRAD

Transparence sur la radioactivité de l’air pour la protection des citoyens

En date du 26 mars 2011, la CRIIRAD a lancé une pétition pour rendre publics les chiffres concernant la radioactivité de l’air confisqués par les Etats. La date de validité de la pétition est l’obtention de la levée du secret.
Voici ce que demande la CRIIRAD :

« A l’attention de tous les gouvernements,

Plus de 60 laboratoires d’analyse équipés de détecteurs de très haute précision sont répartis sur l’ensemble de notre planète et contrôlent quotidiennement la radioactivité de l’air. Leur mission : rechercher les très faibles quantités de produits radioactifs qui pourraient indiquer qu’un essai nucléaire a été effectué en violation du Traité d’Interdiction Complète des Essais Nucléaires (TICEN).

Les résultats de ces analyses permettraient de suivre, jour après jour, et depuis le 12 mars 2011, l’avancée des masses d’air contaminé par les rejets radioactifs de la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHII.

C’est impossible car les données sont confisquées par les Etats. Les résultats sont transmis à des organismes officiels qu’ils sélectionnent et qui sont tenus de ne rien divulguer. Le réseau international de mesure est financé par de l’argent public. Les populations ont droit à cette information. Tous les chiffres doivent être publiés et non pas quelques chiffres soigneusement choisis par les autorités.

J’exige que les résultats d’analyse de la radioactivité de l’air du réseau soient rendus publics, INTEGRALEMENT ET SANS DELAIS . Payés par les citoyens de l’ensemble des pays, ils doivent leur être accessibles et servir à leur protection ».

Téléchargez la pétition CRIIRAD au format PDF

Get the CRIIRAD petition

Signez la pétition

Fukushima : entretien avec Takashi Hirose 28/03/2011

Voici un communiqué du 28/03/2011 : « Santé publique alerte et information de la population : comprendre et voir la réalité face à l’état de la situation du site nucléaire de Fukushima » par Hirose Takashi, sommité et un des meilleurs experts japonais en nucléaire.

Hirose Takashi a écrit de nombreux livres, principalement concernant le secteur de l’énergie nucléaire et le complexe militaro-industriel. Son meilleur livre connu est probablement « Nuclear Power Plants for Tokyo » où il a provoqué les industriels du nucléaire : « si vous êtes sûrs qu’elles sont sûres (les centrales nucléaires), alors pourquoi ne pas les construire dans les centres villes plutôt qu’à des centaines de kilomètres, ce qui génère par la distance une forte déperdition d’énergie électrique par les lignes THT » (ndlr : la déperdition se transforme en réalité en une pollution électromagnétique environnementale qui provoque une électrocution sournoise de la population avec les effets dévastateurs sur la santé qui sont constatés auprès des personnes qui vivent dans les couloirs des THT)…

Voir l’entretien dans son intégralité (pris sur le site de Next-up).

Voir la vidéo expliquant les dangers du réacteur n°3 fonctionnant au mox plutonium.

Prière pour Fukushima : Cérémonie de l’eau avec le Dr Masaru Emoto 31/03/2011

Le Dr Masaru Emoto, bien connu pour ses recherches sur l’eau et sur sa réceptivité aux pensées et aux émotions invite la planète à le rejoindre pour une cérémonie de prière qui aura lieu le jeudi 31 mars 2011 à midi.

Pour toutes les personnes autour du monde

S’il vous plaît envoyez vos prières d’amour et de gratitude à l’eau des centrales nucléaires à Fukushima, Japon!

Après le séisme de magnitude 9 massive et le surréaliste tsunami, plus de 10.000 personnes sont toujours portées disparues … même maintenant …  16 jours ont passé déjà depuis la catastrophe.  Le pire est que l’eau dans les réacteurs des centrales nucléaires Fukushima a commencé à fuir, et à contaminer l’océan, l’air et les molécules d’eau des zones environnantes.
La sagesse humaine n’a pas été en mesure de faire beaucoup pour résoudre le problème, mais nous essayons seulement de refroidir la colère des matières radioactives dans les réacteurs en évacuant l’eau à leur disposition.
N’y a-t-il vraiment rien d’autre à faire?
Je pense que si ! Pendant plus de vingt années de recherche à mesurer le hado et la technologie des cristaux d’eau photographique, j’ai été témoin de ce que l’eau peut devenir positive quand elle reçoit la vibration pure de la prière de l’homme, peu importe comment elle est loin.
La formule de l’énergie d’Albert Einstein, E = MC2 signifie en réalité que de l’énergie = nombre de personnes et de la place de la conscience des gens. Il est maintenant temps de comprendre le vrai sens.
Joignons-nous tous la cérémonie de prière en tant que citoyens de la planète Terre.
Je voudrais demander à toutes les personnes, pas seulement au Japon, mais partout dans le monde s’il vous plaît de nous aider à trouver une issue à la crise de cette planète!

La procédure de la prière est la suivante

Nom de la cérémonie:

« Envoyons nos pensées d’amour et de gratitude à toutes les eaux dans les centrales nucléaires à Fukushima »  

Jour et heure:

31 mars 2011 (jeudi)

12:00 midi dans chaque fuseau horaire

S’il vous plaît dire la phrase suivante:

« L’eau de la centrale nucléaire de Fukushima, nous sommes désolés de vous faire souffrir.

S’il vous plaît pardonnez-nous. Nous vous remercions, et nous vous aimons ».

S’il vous plaît dites-le à haute voix ou dans votre tête.

Répétez trois fois en joignant les mains dans une position de prière.

S’il vous plaît offrez votre prière sincère.

 

Merci beaucoup du fond du cœur.

Avec amour et de gratitude,

Masaru Emoto

Messager de l’eau

Visitez le site de Masaru Emoto

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