Focus sur la glande papillon – épisode 1

La thyroïde

On la surnomme la glande papillon. Elle est située à la base du cou, juste en dessous de la pomme d’Adam. Ses deux moitiés, ou lobes, sont connectés par une partie centrale -l’isthme- qui confère à la thyroïde la forme d’un papillon.

Mais l’étymologie nous dit que « thyroïde » vient du grec ancien θυρεοειδής (thureoeidês), qui signifie « en forme de bouclier ». Ce mot comprend deux éléments :

  • θυρεός (thureós), qui signifie « bouclier »
  • et le suffixe -ειδής (-eidês), qui signifie « ayant la forme de » ou « ressemblant à ».

Et c’est sûr que, sans elle, il est difficile d’avancer dans la vie. D’où la référence au bouclier protecteur qui nous aide à faire front. Cette glande endocrine produit des hormones thyroïdiennes, principalement T4 et T3, essentielles au fonctionnement de nombreux systèmes du corps.

Sur la face arrière de la glande thyroïde, on trouve aussi les parathyroïdes. Il y a généralement quatre petites glandes parathyroïdes, réparties en deux paires, une paire en haut et une paire en bas. Les parathyroïdes sont très petites, de la taille d’un grain de riz, mesurant environ 3 à 4 millimètres de diamètre.

Bien qu’elles soient proches de la thyroïde, les glandes parathyroïdes sont des structures distinctes avec leur propre fonction, qui est principalement la régulation du calcium dans le sang.

Lors d’une intervention chirurgicale sur la thyroïde, ces glandes sont parfois difficiles à repérer en raison de leur petite taille et de leur proximité avec la thyroïde, ce qui peut les rendre vulnérables aux blessures.

Garde en tête que cet article se concentre uniquement sur la thyroïde. Les problèmes liés aux parathyroïdes seront abordés ultérieurement.

La pierre angulaire de la santé

En tant que glande endocrine, la thyroïde est une usine à produire des hormones qui vont réguler une grande partie des fonctions de ton corps. Son équilibre est donc essentiel au tien.

Les hormones thyroïdiennes

  • Thyroxine (T4) : c’est la principale hormone produite par la thyroïde. Mais elle n’est pas active. Elle est libérée dans le sang et convertie en triiodothyronine (T3) dans les tissus, qui est la forme active.
  • Triiodothyronine (T3) : hormone plus puissante, elle régule directement le métabolisme dans presque toutes les cellules du corps.
  • Calcitonine : hormone impliquée dans la régulation des niveaux de calcium, elle est hypocalcémiante, bien que son rôle soit moins central par rapport à la parathormone (produite par les parathyroïdes) qui , elle, est hypercalcémiante.

Une alchimie subtile

Mais garde en tête que seule une petite quantité de T3 est produite directement par la glande thyroïde. La conversion de la thyroxine (T4) en triiodothyronine (T3), la forme active de l’hormone thyroïdienne, se produit principalement dans les tissus périphériques et non pas directement dans la glande thyroïde.

Voici les principaux endroits et mécanismes où cette conversion s’opère :

1/ Foie :
  • Le foie est l’un des principaux organes où se produit la conversion de T4 en T3. Les enzymes désiodases, spécifiques à ce processus, retirent un atome d’iode de la molécule de T4 pour la transformer en T3.
  • Le foie est responsable d’une grande partie de la conversion, libérant ensuite la T3 dans le sang pour être utilisée par les cellules de l’organisme.

Note l’importance d’avoir un foie en bonne santé et de ne pas le surcharger de travail.

2/ Reins :
  • Les reins sont également un site important de conversion. Comme pour le foie, les désiodases présentes dans les reins participent à la transformation de T4 en T3 circulante.
3/ Tissus périphériques (muscles, cerveau, etc.) :
  • La conversion de T4 en T3 a aussi lieu dans d’autres tissus, notamment dans les muscles et le système nerveux central, en particulier le cerveau. Ces tissus expriment également des enzymes désiodases, permettant de produire la T3 localement pour répondre aux besoins spécifiques des cellules.
4/ Enzymes désiodases :
  • La conversion de T4 en T3 est régulée par des enzymes spécifiques appelées désiodases :
    • Désiodase de type 1 (D1) : présente principalement dans le foie, les reins et la glande thyroïde. Elle est responsable d’une grande partie de la production de T3 circulante.
    • Désiodase de type 2 (D2) : se trouve dans les tissus périphériques, notamment dans le cerveau, l’hypophyse, et les muscles. Elle produit de la T3 directement dans les cellules pour des fonctions locales.
    • Désiodase de type 3 (D3) : cette enzyme inactive la T3 et T4 en les convertissant en formes inactives, principalement pour réguler l’excès d’hormones thyroïdiennes.
5/ Circulation systémique :
  • Après la conversion de T4 en T3 dans les différents organes et tissus, la T3 est libérée dans la circulation sanguine, où elle est transportée vers les cellules de l’organisme pour y exercer ses effets. La majorité de la T3 disponible dans le corps provient de cette conversion périphérique.

En résumé, la conversion de T4 en T3 s’opère principalement dans le foie, les reins, et les tissus périphériques grâce à des enzymes spécifiques appelées désiodases, ce qui permet de réguler les niveaux de T3 active dans tout le corps.

L’étage supérieur de la fusée

Mais la thyroïde n’agit pas seule. Elle reçoit des ordres d’en haut.

En effet, supervisant la thyroïde, il y a le chef d’orchestre endocrinien du corps. Je veux parler de l’hypophyse ou glande pituitaire. C’est une petite glande située à la base du cerveau. Elle produit tout un tas d’hormones et notamment la TSH, hormone thyréostimulante, qui régule l’activité de la thyroïde. Et elle est elle-même sous le contrôle de l’hypothalamus.

1/ Stimulation de la thyroïde

La TSH agit comme un messager chimique envoyé par l’hypophyse à la thyroïde pour lui indiquer de produire davantage d’hormones thyroïdiennes, principalement la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3).

2/ Rétroaction négative

La production de TSH est régulée par un mécanisme de rétroaction négative. Lorsque les niveaux d’hormones thyroïdiennes dans le sang sont bas, l’hypophyse sécrète davantage de TSH pour stimuler la thyroïde à produire plus d’hormones.

En revanche, lorsque les niveaux d’hormones thyroïdiennes sont élevés, la production de TSH est inhibée pour empêcher une surproduction d’hormones thyroïdiennes.

3/ Maintien de l’équilibre hormonal

La TSH joue un rôle crucial dans le maintien de l’équilibre hormonal en régulant la production d’hormones thyroïdiennes. Les hormones thyroïdiennes influent sur de nombreux processus biologiques, y compris le métabolisme, la croissance, le développement, la température corporelle et la fonction nerveuse.

Les carburants de la thyroïde

Il y en a principalement deux : l’iode et la tyrosine, mais d’autres nutriments comme le sélénium, le zinc et le fer jouent également des rôles cruciaux dans le bon fonctionnement et la régulation de la thyroïde. Un équilibre adéquat de ces nutriments est essentiel pour maintenir une thyroïde saine.

L’iode

L’iode contenu dans l’alimentation est essentiel à la synthèse des hormones thyroïdiennes. La thyroïde utilise cet oligo-élément pour produire les deux principales hormones thyroïdiennes : la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3). Voici comment l’iode est utilisé dans ce processus :

1. Rôle de l’iode dans la synthèse des hormones thyroïdiennes :
  • Capture de l’iode : La glande thyroïde capte l’iode à partir du sang grâce à un mécanisme appelé le symporteur sodium-iode (NIS), situé à la surface des cellules thyroïdiennes.
  • Incorporation de l’iode dans les hormones : Une fois dans la thyroïde, l’iode s combine aux acides aminés tyrosine pour former les hormones :
    • T4 (thyroxine) : contient 4 atomes d’iode.
    • T3 (triiodothyronine) : contient 3 atomes d’iode.
  • Ces hormones sont ensuite stockées sous forme de thyroglobuline dans la thyroïde jusqu’à ce qu’elles soient nécessaires dans le corps, moment où elles sont libérées dans la circulation sanguine.
2. Sources d’iode dans l’alimentation :

L’iode est un micronutriment que le corps ne peut pas produire, il doit donc être obtenu par l’alimentation. Les principales sources d’iode incluent :

  • Sel iodé (l’une des principales sources d’iode dans de nombreux pays),
  • Poissons et fruits de mer,
  • Produits laitiers (l’iode utilisé dans les aliments pour bétail se retrouve souvent dans le lait),
  • Algues marines,
  • Certains légumes comme les épinards et les pommes de terre (bien que les concentrations d’iode dans les légumes dépendent du sol dans lequel ils sont cultivés).
3. Conséquences d’une carence en iode :

Une carence en iode peut entraîner des problèmes dans la production d’hormones thyroïdiennes, ce qui peut conduire à des troubles tels que :

  • Hypothyroïdie : La thyroïde ne produit pas suffisamment d’hormones, entraînant des symptômes comme la fatigue, la prise de poids, et la dépression.
  • Goitre : Pour compenser le manque d’iode, la glande thyroïde peut augmenter de taille dans une tentative d’absorber plus d’iode, provoquant un gonflement visible du cou.
  • Crétinisme : Chez les enfants nés de mères ayant une carence sévère en iode, cela peut entraîner un retard mental et des problèmes de développement (désormais rare grâce aux politiques de supplémentation en iode).
4. Excès d’iode :

Un excès d’iode dans l’alimentation peut également être problématique, bien que cela soit moins courant. Une trop grande quantité d’iode peut altérer la production d’hormones thyroïdiennes, entraînant parfois une hyperthyroïdie ou une hypothyroïdie, selon les circonstances.

La tyrosine

La tyrosine est un acide aminé. Elle est nécessaire à la synthèse des hormones thyroïdiennes et sert de base pour la liaison avec l’iode dans la formation de la thyroxine (T4) et de la triiodothyronine (T3).

Voici comment ces deux composants travaillent ensemble :

  • La tyrosine est un acide aminé présent dans de nombreux aliments riches en protéines. Il forme la colonne vertébrale des hormones thyroïdiennes. Lorsque la thyroïde capte de l’iode, elle le combine à la tyrosine pour créer des molécules de T4 et T3.
  • Formation des hormones : Deux molécules de tyrosine sont iodées pour former les hormones thyroïdiennes. Ensuite, ces molécules sont transformées en T4 (avec 4 atomes d’iode) ou en T3 (avec 3 atomes d’iode).
  • Sources alimentaires de tyrosine : La tyrosine est synthétisée par le corps à partir d’un autre acide aminé, la phénylalanine, ou elle peut être obtenue directement à partir de l’alimentation. Les sources alimentaires incluent :
    • Produits animaux : Viande, poisson, produits laitiers, œufs.
    • Végétaux : Soja, haricots, lentilles, noix, graines, et certains grains entiers.

Autres éléments et cofacteurs importants

Bien que l’iode et la tyrosine soient les principaux « carburants » nécessaires à la synthèse des hormones thyroïdiennes, d’autres micronutriments jouent un rôle indirect mais essentiel dans leur production et leur régulation :

Sélénium

Le sélénium est indispensable pour le fonctionnement des désiodases, les enzymes qui convertissent la T4 (inactive) en T3 (active) dans les tissus périphériques.

Le sélénium aide également à protéger la thyroïde contre les dommages oxydatifs. En effet, la glande thyroïde a une grande activité métabolique et produit des radicaux libres.

Sources : Noix du Brésil, poissons, viandes, céréales complètes.

Zinc

Le zinc est impliqué dans la régulation de l’activité des hormones thyroïdiennes et joue un rôle dans la conversion de la T4 en T3.

Une carence en zinc peut entraîner une hypothyroïdie.

Sources : Viande rouge, crustacés, noix, graines, produits laitiers.

Fer

Le fer est nécessaire pour l’activité de la thyroperoxydase (TPO). La TPO est un enzyme qui joue un rôle clé. Elle permet la fixation de l’iode à la tyrosine pour former les hormones thyroïdiennes.

Une carence en fer, notamment en cas d’anémie, peut inhiber la production d’hormones thyroïdiennes.

Avoir les idées claires

Dans cet épisode 1 sur la thyroïde, nous avons vu que cette glande endocrine produit des hormones T3, T4 et calcitonine. L’hypophyse, sous contrôle de l’hypothalamus supervisent cette production. Elle ordonne d’augmenter ou de diminuer la production grâce à la TSH.

La thyroïde produit surtout de la T4. Pour être active, la T4 doit être convertie en T3. Elle peut ainsi délivrer ses informations au reste du corps via la circulation sanguine. Cette conversion de la T4 en T3 a surtout lieu ailleurs qu’au sein de la glande papillon : à savoir dans le foie, les reins, et les tissus périphériques (cerveau et muscles).

Et nous avons vu aussi que, pour bien fonctionner, la thyroïde a besoin d’iode, tyrosine, sélénium, zinc et fer.

A très bientôt pour le prochain épisode!

Les bestioles du Permafrost

Les bactéries du permafrost désignent des micro-organismes qui ont été emprisonnés dans le permafrost, une couche de sol gelé en permanence, souvent pendant des milliers, voire des millions d’années. Le permafrost est principalement présent dans les régions arctiques, telles que la Sibérie, l’Alaska, le Canada et le Groenland et, selon moi, partout où il y a des glaciers qui fondent. Cela peut paraître un phénomène lointain, mais sur notre territoire, à Chamonix par exemple, il y a un glacier qui fond. Et au fur et à mesure de cette fonte, des bactéries ressurgissent. Leur potentiel pathogène et les risques pour la santé publique sont réels.

Le Nouvel Obs a publié des photos parlantes de la fonte de la célèbre Mer de Glace du type avant-après, si le sujet t’intéresse.

Plusieurs scientifiques qui se sont emparés du sujet des bactéries du Permafrost, en particulier en ce qui concerne leur impact potentiel sur la santé humaine. Voici quelques-uns des chercheurs et équipes notables dans ce domaine :

Jean-Michel Claverie et Chantal Abergel de l'Université Aix-Marseille. Ce couple de virologistes est célèbre pour avoir découvert des virus géants dans le permafrost sibérien, comme le virus Mollivirus sibericum et le Pithovirus sibericum. 
⭐le Pr Didier Raoult de l'Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection. Il a montré un intérêt pour les micro-organismes anciens, y compris ceux du permafrost, et leurs implications pour les maladies infectieuses modernes.
Rick Cavicchioli de New South WalesUniversity , Australie. Ce microbiologiste a étudié les microorganismes dans des environnements extrêmes, y compris le permafrost.
Edward O. Wilson de Harvard University, États-Unis. Principalement connu pour ses travaux sur la biodiversité et la sociobiologie, Wilson a exprimé des préoccupations sur les dangers posés par les micro-organismes anciens libérés par la fonte du permafrost, en particulier dans le cadre de la biodiversité et de l'écologie.
Boris Revich du Russian Academy of Sciences, Russie. Il a étudié les impacts sanitaires potentiels du dégel du permafrost en Russie, y compris la libération de bactéries et d'autres pathogènes qui pourraient représenter un risque pour la santé publique, particulièrement dans les populations locales du Nord de la Russie.
Scott Rogers de la Bowling Green State University, États-Unis. Il a étudié la conservation de micro-organismes dans des environnements extrêmes comme le permafrost et les glaciers, y compris comment ces microbes pourraient être réactivés par la fonte et avoir un impact potentiel sur la santé humaine et animale.

Inconnues au bataillon

Ces bactéries ont une résilience extrême : elles ont survécu dans des conditions extrêmement froides, souvent en dessous de -10°C. Elles possèdent des mécanismes biologiques qui leur permettent de résister aux conditions gelées, au manque de nutriments, et à une faible activité biologique.

Elles sont très anciennes. Certaines de ces bactéries sont restées en dormance pendant des périodes très longues. Par exemple, des bactéries retrouvées dans le permafrost sibérien pourraient avoir plusieurs centaines de milliers d’années.

Il est théoriquement possible que des bactéries pathogènes, responsables de maladies anciennes et potentiellement disparues, soient réactivées en sortant du permafrost.

Les bactéries libérées pourraient perturber les écosystèmes actuels, soit par leur activité biologique, soit par la concurrence avec les micro-organismes existants.

On peut aussi s’imaginer qu’elles passent totalement incognito auprès de notre système de défense immunitaire. En effet, malgré la mémoire ancestrale dont il dispose, notre système immunitaire ne les ayant jamais rencontrées auparavant, pourrait très bien les laisser passer, ne les reconnaissant pas comme pathogènes.

Un mal de chien

Pour illustrer mon propos, je vais te raconter une tranche de ma vie estivale. En mai, j’ai commencé à avoir très mal au genou gauche. Il est vrai que ce genou a été blessé il y a quelques années par une rupture de ligament croisé antérieur, survenue lors d’une chute à ski en pleine tempête de neige. Mes skis étaient très mal réglés. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le ski, on règle les skis en fonction du poids et du niveau de compétence du skieur afin de pouvoir déchausser en cas de chute. Donc mes skis étaient réglés pour 75kg, et je n’ai jamais déchaussé! Aïe, aïe, aïe! Mon genou a sacrément morflé!

Bref, nous sommes en mai, et j’ai mal au genou, alors qu’il ne s’était pas manifesté depuis quelques années. Au début, j’attribue cette douleur aux travaux de décrottage des murs en moellons de ma maison recouverts de ciment, aux nombreuses heures passées à manier le burineur et charrier des tonnes de gravats. Mais le temps passe, nous sommes mi-juin, les travaux sont loin derrière moi, et mon genou est toujours douloureux. Je me fais des emplâtres d’argile verte, je me masse avec des baumes pour les articulations. Mais rien n’y fait.

Les Permafrost, le dada de l’IGA

En juillet, la situation empire. Je me mets à boiter. Par chance, je croise le chemin d’un collègue de Marseille de l’Institut de Géobiophysique Appliquée (IGA) qui m’interpelle aux sujets des bactéries, virus et parasites du Permafrost.

Les Permafrost sont un des grands sujets de l’IGA. Dans la même veine que les borrélioses, on a remarqué que, très largement situées dans le cerveau et le système nerveux, elles ont la capacité à créer des dégâts un peu partout.

Avant j’en trouvais quasi systématiquement à chaque consultation mais, depuis quelque temps, je n’en trouve plus du tout. Ce collèque me dit alors: « C’est normal car tu en as sur toi! Et cela t’empêche de capter l’information sur les autres ».

La magie de l’IGA

Le soir même, je saisis mon pendule. Je cherche. Et je trouve effectivement 1 virus et 2 bactéries du Permafrost. Je note le repère auquel je les ai captés à l’antenne de Lecher. Et fidèle aux méthodes de l’IGA, je prends mon cristal C8. Je me mets en contact avec le champ du point zéro et les relais d’informations et j’ordonne la destruction de la structure atomique et l’informationnelle de ces bestioles. J’ordonne aussi la cicatrisation des lésions et micro-lésions engendrées par les dites bestioles et je vais me coucher.

Le lendemain, la douleur a quasiment disparu et, au bout de 3 jours, je ne boite plus du tout. Aujourd’hui, tout cela me semble de l’histoire ancienne! Mais je reste toujours étonnée et bluffée de l’immédiateté des résultats que l’on peut obtenir avec les outils de l’IGA.

Et ce qui est encore plus appréciable, c’est que maintenant que je ne suis plus parasitée par ces bestioles, j’ai retrouvé ma capacité à les ressentir, c’est-à-dire les détecter au pendule ou à l’antenne de Lecher. Et c’est tant mieux pour mes clients!!!

Quand les pierres parlent

Les mégalithes sont vraiment majestueux et énigmatiques. Ces pierres nous parlent et nous interrogent sur nos racines, sur nos ancêtres. Elles nous révèlent aussi l’état et leur degré de connaissances.

Les mégalithes sont de grandes pierres dressées ou des structures construites à partir de pierres volumineuses. Présents dans de nombreuses régions du monde, ils remontent à la période néolithique pour ceux des côtes de l’Atlantique. Mais certains sont beaucoup plus anciens et dateraient du méso ou même du paléolithique.

Paléolithique	~2,6 millions d'années - ~10 000 av. J.-C.
Mésolithique ~10 000 av. J.-C. - ~6 000 av. J.-C.
Néolithique ~6 000 av. J.-C. - ~2 000 av. J.-C.
Mégalithe d’Avrillé

Les mégalithes incluent des structures telles que :

  • les dolmens (chambres funéraires),
  • les menhirs (pierres dressées),
  • et les cromlechs (cercles de pierres).

Quand les pierres interrogent

Leur fonction exacte reste souvent mystérieuse. Ils sont généralement associés à des pratiques funéraires, rituelles ou astronomiques. Ont-ils fonction d’acupuncture terrestre? Leur impact et leur rayonnement subtil sur le lieu où ils sont implantés restent largement à découvrir.

Parmi ces mégalithes, on peut citer les très célèbres sites de Stonehenge en Angleterre et Carnac en France. Mais il y a aussi ceux de Göbekli Tepe en Turquie, découverts dans les années 1960.

Le site de Göbekli Tepe serait bien antérieur à Stonehenge ou même aux Pyramides d’Égypte, puisqu’il date des IXe millénaire av. J.-C.! En clair, -10000 av. J.-C. , c’est-à-dire à la fin du Paléolithique supérieur. Klaus Schmidt, un archéologue allemand, a commencé à le fouiller à partir de 1994. Depuis 2018, il fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco.

Ce qui est intéressant avec les pierres, c’est qu’elles inscrivent de manière indélébile à la surface du globe l’état des connaissances de ceux qui les ont érigées et disposées comme elles le sont.

Le site de Göbekli Tepe a remis en question un certain nombre de nos croyances. Il fait aussi émerger des questions : comment fait-on lorsque l’on est un « homme des cavernes », muni d’outils rudimentaires, pour déplacer des blocs de 15 tonnes? Si vous avez des pistes,

Maîtrise de la géométrie et astronomie

Ces pierres levées sont souvent alignées selon des phénomènes astronomiques spécifiques, comme les solstices et les équinoxes. Cela démontre que leurs constructeurs avaient une connaissance avancée des cycles célestes.

« Ces pierres n’ont pas été posées au hasard. Il y a un schéma issu de la pensée d’un être humain. Notre recherche consiste à retrouver cette pensée initiale et notre mémoire perdue. Par l’intermédiaire de la géométrie et des nombres, issus des cycles, nos lointains ancêtres faisaient le lien entre le Ciel et la Terre. Pour implanter leurs sites sacrés, ils ont choisi certaines latitudes en fonction de propriétés astro-géométriques remarquables. Ils ont intégré le Soleil et la Lune dans de gigantesques temples à ciel ouvert. Pendant des dizaines de siècles en Europe, des milliers d’hommes et de femmes ont participé à la construction de la première architecture monumentale du monde »

Et comme le démontre Howard Crowhurst dans son film, les Anciens avaient aussi de solides connaissance en géométrie. Ils connaissaient parfaitement les axes nord-sur et ouest-est et orientaient leurs constructions au degré près. On se demande comment cela est possible puisque l’invention de la boussole est beaucoup plus tardive et n’a lieu qu’au cours du 12e siècle.

Mégalithes, un monde oublié

Ce documentaire, réalisé par Howard Crowhurst, explore le monde fascinant des structures mégalithiques, examinant leur construction, leur fonction et les civilisations qui les ont construites. C’est un voyage au coeur des mystères entourant ces monuments antiques, proposant des idées et des théories sur leurs origines et leurs fonctions.

« Mégalithes, un monde oublié » vise à faire la lumière sur un chapitre largement oublié de l’histoire de l’humanité, invitant les spectateurs à apprécier l’ingéniosité et la sophistication des civilisations anciennes.

Booste ta prostate

Dans certaines revues médicales, il y a parfois des nouvelles alarmantes. J’ai récemment vu passer des articles sur l’incidence du cancer de la prostate. Elle serait en hausse chez les jeunes adultes dans de nombreux pays ces dernières années. Je croyais que ce dysfonctionnement était réservé aux hommes d’un certain âge, et même d’un âge certain.

Toutefois, la cause de cette hausse est considérée comme une énigme! Mais l’on se doute que les pollutions environnementales -hautes fréquences à gogo, produits phytosanitaires de l’agriculture intensive et aussi injections expérimentales- doivent y être pour quelque chose.

Ce qui est sûr, c’est qu’à partir de 50 ans et peut-être même avant, il faut la dorloter et la choyer, la prostate.

Le B-A-BA de la prostate

La prostate est une glande de l’appareil reproducteur masculin. Elle produit et sécrète un fluide qui compose environ 30% du volume du sperme, aidant à nourrir et à protéger les spermatozoïdes. Située sous la vessie et en avant du rectum, elle entoure le début de l’urètre, canal qui permet d’évacuer l’urine et le sperme.

De la forme et de la taille d’une châtaigne chez l’homme jeune, il est dit que son volume augmente avec l’âge.

Et on est d’accord, le meilleur moyen de prendre soin de ta prostate, c’est de respecter les bases de la santé : une alimentation équilibrée, un temps de sommeil suffisant, une hydratation correcte, une activité physique régulière. Bref ! Manger, bouger, boire, se reposer.

Et on n’oublie pas le plus important : aimer! L’homme doit prendre soin de sa relation de couple et l’entretenir afin de maintenir une activité sensuelle et sexuelle régulière, garante de la bonne santé de sa prostate.

Le meilleur ami de la prostate

Une fois que l’on a dit cela, si et même avant que ta prostate ne se manifeste à ta conscience sous forme de dégraments, il y a des alliés naturels puissants que tu peux inviter dans ton quotidien.

Tu connais certainement le thé vert. Peut-être as-tu la bonne idée d’en boire régulièrement? En effet, le thé vert est doté d’une multitude de bienfaits pour la santé. Et il est particulièrement bénéfique pour ta prostate.

Je vais t’expliquer pourquoi. Cela te motivera certainement à troquer ton verre de bière contre une tasse de thé!

Photo de Maria Tyutina: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/personne-versant-du-liquide-dans-une-tasse-en-ceramique-brune-814264/

Une boisson millénaire aux multiples vertus


🌿 Le thé vert a des propriétés anti-oxydantes🌿
Il est riche en polyphénols, particulièrement en catéchines comme l’épigallocatéchine gallate (EGCG). Ces composés antioxydants et son potentiel redox élevé autour de -200 mV à -300 mV aident à neutraliser les radicaux libres, réduisant ainsi le stress oxydatif qui peut endommager les cellules de la prostate.

🌿 Le thé vert a des effets anti-inflammatoires🌿
Les catéchines du thé vert ont également des propriétés anti-inflammatoires. En cas de prostatite ou inflammation chronique de la prostate, c’est donc idéal.

🌿 Le thé vert pou prévenir le cancer de la prostate🌿
Plusieurs études ont suggéré que la consommation régulière de thé vert pourrait réduire le risque de développer un cancer de la prostate. En effet, les catéchines peuvent inhiber la croissance des cellules cancéreuses et induire l’apoptose, c’est-à-dire la mort programmée des cellules cancéreuses. De plus, l’EGCG a montré une capacité à inhiber la formation de nouveaux vaisseaux sanguins (angiogenèse) nécessaires à la croissance des tumeurs.

🌿 Le thé vert améliore la fonction urinaire🌿
Le thé vert contribue à améliorer les symptômes urinaires associés à l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP), une condition courante chez les hommes plus âgés. Les composés du thé vert peuvent réduire la taille de la prostate et améliorer le flux urinaire, soulageant ainsi les symptômes de l’HBP.

🌿 Un support à la santé globale🌿
Au-delà de ses effets spécifiques sur la prostate, le thé vert contribue à la santé cardiovasculaire, au métabolisme, et à la gestion du poids, ce qui peut indirectement bénéficier à la santé prostatique.

2 à 3 tasses par jour

🍃Dosage quotidien🍃

Si tu en bois 2 à 3 tasses par jour, tu bénéficieras des effets protecteurs du thé vert. Tu « pisseras loin et fort », tu retrouveras la vigueur du jet urinaire de tes 20 ans!

Choisis un thé de qualité bio. Découvre le thé vert que je propose sur la boutique en ligne.

Prépare-le avec une eau de qualité, elle aussi. Filtrée et dynamisée si possible!

🍃Précautions🍃

Pas de précaution particulière. Simplement du bon sens. L’important, c’est la modération. Alors, pas d’abus ! Un excès de thé peut entraîner des désagréments tels que des troubles digestifs ou une interférence avec certains médicaments.

Fais du thé vert l’allié de ta prostate et profite dés maintenant de ses propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et anticancéreuses. Intègre ce rituel santé à un mode de vie sain et équilibré et booste ta prostate!

Le top 10 des alliés de la prostate

1. Thé vert

  • Description : Riche en antioxydants et en composés anti-inflammatoires.
  • Usage : Boire 1 à 2 tasses de thé vert par jour.
  • Efficacité : Peut aider à réduire l’inflammation et améliorer la santé de la prostate.

2. Palmier de Floride (Saw Palmetto)

  • Description : Un supplément à base de baies du palmier nain, souvent utilisé pour traiter les symptômes de l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP).
  • Usage : 320 mg par jour sous forme d’extrait standardisé.
  • Efficacité : Peut aider à réduire les symptômes urinaires et améliorer le flux urinaire.

Un complément alimentaire à bas de palmier de Floride est disponible au Laboratoire Herbolistique.

3. Graines de Courge

  • Description : Les graines de courge sont riches en zinc et en phytostérols, bénéfiques pour la santé de la prostate.
  • Usage : Consommer une poignée de graines de courge chaque jour. On peut varier les plaisirs : nature, grillées, hachées ou moulues!
  • Efficacité : Peut aider à réduire l’inflammation et améliorer les fonctions urinaires.

Parfois, on peut même se soigner tout en étant gourmand : recette du praliné aux graines de courges.

4. Prunier d’Afrique (Pygeum )

  • Description : Un extrait d’écorce d’arbre utilisé pour traiter les symptômes urinaires liés à l’HBP.
  • Usage : 100 à 200 mg d’extrait standardisé par jour.
  • Efficacité : Peut améliorer le flux urinaire et réduire la fréquence des mictions nocturnes.

5. Racine d’ortie (Urtica dioica et Urens)

  • Description : Utilisée traditionnellement pour soulager les symptômes urinaires de l’HBP.
  • Usage : 300 à 600 mg d’extrait standardisé par jour.
  • Efficacité : Peut aider à améliorer le flux urinaire et à réduire l’inflammation.

6. Lycopène

  • Description : Un antioxydant présent dans les tomates et autres fruits rouges.
  • Usage : Consommer des aliments riches en lycopène, comme les tomates cuites, les pastèques et les pamplemousses.
  • Efficacité : Peut aider à réduire le risque de cancer de la prostate et améliorer la santé générale de la prostate.

7. Zinc

  • Description : Un minéral essentiel pour le bon fonctionnement de la prostate.
  • Usage : Assurez-vous d’avoir un apport suffisant en zinc par le biais de l’alimentation ou des suppléments (15 à 30 mg par jour).
  • Efficacité : Peut aider à réduire l’inflammation et améliorer la santé de la prostate.

8. Exercice régulier

  • Description : L’activité physique régulière aide à maintenir un poids santé et à améliorer la santé globale.
  • Usage : Pratiquer au moins 30 minutes d’exercice modéré à intense la plupart des jours de la semaine.
  • Efficacité : L’exercice régulier est associé à une réduction du risque de développer des problèmes de prostate.

9. Régime alimentaire équilibré

  • Description : Un régime riche en fruits, légumes, grains entiers et faible en graisses saturées.
  • Usage : Inclure des aliments riches en antioxydants et en fibres.
  • Efficacité : Peut aider à maintenir une prostate saine et à réduire les risques de problèmes de santé.

10. Hydratation

  • Description : Boire suffisamment d’eau pour maintenir une bonne santé urinaire.
  • Usage : Consommer au moins 8 verres d’eau par jour.
  • Efficacité : Une bonne hydratation aide à réduire les symptômes urinaires et à maintenir la fonction rénale.

Te voilà paré pour prendre soin de ta prostate. Attention tout de même à l’auto-supplémentation! Consulte un professionnel de santé pour t’assurer que c’est approprié pour toi, surtout si tu as des conditions de santé préexistantes ou si tu prends des médicaments.

Pas d’électrosmog chez moi

Le bon sens des lampes

Pour créer une maison saine et limiter l’exposition aux champs électro-magnétiques, quelques mesures s’imposent comme veiller au branchement correct des lampes. Ce geste simple et rapide est un mesure phare de l’opération « pas d’électrosmog chez moi »!

Sais-tu qu’il y a un sens pour brancher les lampes ou les appareils électroniques munis d’une prise, ou plus exactement d’une fiche, à 2 broches ?

Fiche 2 pôles

On peut, en effet, introduire la fiche dans la prise dans 2 positions différentes, en la tournant sur elle-même d’un demi-tour. Et le sens dans lequel on la positionne peut faire une sacrée différence en termes d’électrosmog ou pollution électrique silencieuse … S’il s’agit d’une lampe, elle pourra être branchée dans le bon sens ou branchée à l’envers.

Une lampe branchée dans le bon sens, ça veut dire quoi? Cela signifie que les fils de la lampe sont correctement connectés au réseau électrique en respectant la distinction entre la phase (L) et le neutre (N).

Tandis que, dans le cas d’une lampe branchée à l’envers, les fils de la lampe sont connectés de manière incorrecte par rapport à la phase et au neutre de l’alimentation électrique.

Notions de base de l’alimentation électrique

  1. Phase (L pour Live) : C’est le fil sous tension qui transporte l’électricité depuis la source d’alimentation vers l’appareil électrique.
  2. Neutre (N) : C’est le fil de retour qui complète le circuit et ramène le courant électrique à la source.
  3. Terre (E pour Earth) : C’est une mesure de sécurité pour éviter les chocs électriques, en cas de défaut de l’appareil.

Un schéma éclairant

La majorité des lampes et appareils électriques munis d’une fiche à 2 pôles ou broches sont équipés d’un interrupteur unipolaire.

Un interrupteur unipolaire est conçu pour couper le fil de phase, et pas le neutre. Cela signifie que lorsque tu éteins la lampe grâce à l’interrupteur, il doit interrompre le courant provenant de la phase, rendant ainsi l’appareil complètement inactif. Et ce n’est pas le cas lorsque ta lampe est branchée dans le mauvais sens.

Une image valant mieux qu’un long discours, voici ce qu’il se passe si ta lampe est mal branchée (A) ou correctement branchée (B).

Note qu’il existe des interrupteurs bipolaires : ils coupent et la phase et le neutre. Peu importe le sens dans lequel la fiche est branchée, l’interrupteur coupe totalement l’alimentation de la lampe ou de l’appareil. Ils devraient, à mon sens, être la norme. Ainsi, le problème décrit dans cet article n’existerait tout simplement plus. Mais force est de constater que l’on en trouve rarement.

Lampe branchée à l’envers

Quand une lampe est « branchée à l’envers », cela signifie que :

  • Le fil de phase est connecté au fil qui devrait être le neutre et vice versa.
  • En conséquence, l’interrupteur coupe le neutre au lieu de la phase. Et c’est là que le bas blesse.

Pourquoi est-ce problématique ?

  • Champ électrique persistant : Même lorsque l’interrupteur est éteint, la phase reste connectée à la lampe, créant un champ électrique important autour de la lampe et des câbles. Et ça, c’est très embêtant. C’est un stress que l’on subit sans le savoir.
  • Consommation d’énergie : Certains appareils peuvent continuer à consommer de l’énergie même éteints.

Halte à l’électrosmog!

Comment détecter et corriger ce problème ?

  • Munis-toi d’un tournevis testeur. Il permet de détecter – en toute sécurité – si une prise ou le cordon d’un appareil électrique est correctement connectée au réseau électrique. Lis le mode d’emploi ou réfère-toi à ma vidéo de démonstration.
  • Commence par vérifier que ton tournevis fonctionne. Il doit s’allumer lorsque tu le tiens comme ceci:
  • Ensuite, vérifie que la fiche de la lampe est dans la prise et que la lampe est éteinte.
  • À l’aide du tournevis testeur, touche la portion du cordon de la lampe entre la fiche et l’interrupteur. Le testeur doit s’allumer : cela signale une tension électrique et c’est normal!
  • Teste ensuite la portion de cordon entre l’interrupteur et la lampe. Si le testeur s’allume, il faut inverser la fiche. Refais le test pour t’assurer que, cette fois-ci, le testeur ne détecte rien.
  • Lorsque tu as mis la fiche dans le bon sens, appose-lui une petite marque, à l’aide d’un feutre indélébile ou d’une gommette. Et définis une convention : « la marque fait face à la borne de Terre » par exemple. Ainsi, tu pourras toujours remettre la fiche dans le bon sens, au cas où tu dois la retirer temporairement.
  • Une fois la méthode acquise, fais le tour de tes lampes et répètes la même opération.

Par curiosité, je t’invite à tester d’autres appareils électriques continuellement, et parfois inutilement, branchés. Ce sera l’occasion d’en débrancher certains, ou de les brancher sur une multi-prises munie d’un interrupteur.

En utilisant un tournevis-testeur de champ, tu pourras facilement détecter et corriger les problèmes de branchement de tes lampes et appareils électriques. Ta maison sera moins « électrique » et tu pourras dormir paisiblement, après avoir éteint le WIFI bien entendu!

Un grand merci à energie-environnement.ch pour leur excellent article sur le sujet et leurs illustrations extrêmement claires que j'ai reprises.

EHS et carence en B12

L’électro-hypersensibilité

Que les ondes aient un impact sur le vivant en général et le corps humain et le cerveau en particulier, cela a largement été démontré. C’est un fait connu et reconnu depuis de nombreuses années, voire des décennies : je pense ici aux travaux du Pr Martin Pall. Cependant, les enjeux financiers sont tels (notamment à travers la téléphonie mobile) que cette information reste enfouie au fond du placard.

Face à l’exposition croissante aux ondes électromagnétiques de haute fréquence artificielles :

  • communication sans fil (Wi-Fi, Bluetooth), radars, fours à micro-ondes, écoute-bébé
  • télécommunications (2G, 3G, 4G, 5G), applications militaires, scanners corporels dans les aéroports,

certaines personnes que l’on nomme Electro-Hyper-Sensibles ou EHS rapportent un certain nombre de symptômes. Ils sont évidemment propres au ressenti de chacun mais ils incluent généralement :

  • des maux de tête,
  • des troubles du sommeil,
  • de la fatigue,
  • des douleurs musculaires et articulaires,
  • des troubles de la concentration
  • et des palpitations.

Ces personnes, pour cesser de souffrir, cherchent souvent refuge dans des zones dites blanches, peu couvertes par le réseau de très haut débit mobile. Il en reste hélas très peu sur le territoire français.

Zones blanches pour EHS

Sans B12, rien ne va plus

Egalement connue sous le nom de cobalamine, la vitamine B12 joue un rôle crucial dans le bon fonctionnement du système nerveux, du système immunitaire et dans la formation des globules rouges.

Une carence en vitamine B12 peut entraîner des symptômes neurologiques et psychiatriques, tels que :

  • troubles de la mémoire,
  • engourdissements,
  • picotements dans les extrémités,
  • fatigue et dépression.
Les aliments riches en B12

Aliments riches en vitamine B12, pour 100g*Teneur en vitamine B12
Foie de veau cuit65 µg
Foie d’agneau70 µg
Rognons de bœuf26 µg
Hareng fumé11,8 µg
Cœur de bœuf cuit14 µg
Thon à l’huile appertisé, égoutté3,13 µg
Saumon cuit à la vapeur3,05 µg
Levure alimentaire0,3 µg
Jaune d’œuf2 µg
Crevettes cuites1,35 µg
Camembert au lait cru0,85 µg
Aliments et B12
Les besoins journaliers en vitamine B12

Ils varient selon l’âge, le sexe et les conditions physiologiques spécifiques, comme la grossesse et l’allaitement. Et ils vont de 0,4 µg par jour pour les nouveaux-nés à 4,5 µg pour les femmes enceintes et 5 µg pour les femmes allaitantes.

En clair, si tu es une femme et que tu envisages une grossesse, il faut te tester et, si besoin, te supplémenter bien en amont. C’est très important pour toi et le bébé.

B12 et électro-hypersensibilité seraient-ils liés?

Revenons à nos moutons! Lorsqu’on fait le parallèle entre les symptômes de l’EHS et ceux d’une carence en vitamine B12, force est de constater qu’il y a de fortes similitudes. Les symptômes neurologiques tels que les troubles de la concentration, la fatigue et les maux de tête peuvent être présents dans les deux conditions.

Fonctionnement nerveux

La vitamine B12 est essentielle au bon fonctionnement du système nerveux, c’est-à-dire du cerveau. Parce qu’elle est responsable de la production de la gaine de myéline qui entoure les cellules nerveuses sous forme de membrane, la B12 est aussi connue sous le nom de « neuro-vitamine ». La myéline protège les cellules et favorise la transmission des signaux d’une cellule à l’autre.

On comprend ainsi qu’une carence en B12 peut potentiellement exacerber les symptômes ressentis par les personnes EHS. Et par conséquent qu’un retour à bon niveau de vitamine B12 peut certainement contribuer à atténuer les symptômes neurologiques associés à l’EHS.

myéline et B12
Stress oxydatif et inflammation

Des recherches suggèrent que l’exposition aux CEM peut provoquer un stress oxydatif et une inflammation, qui sont des processus impliqués dans de nombreux troubles neurologiques. Comme la vitamine B12 a des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, elle doit pouvoir aider à protéger contre ces effets.

Rôle de la méthylation

La méthylation est un processus biologique clé pour la réparation de l’ADN, la détoxification et le métabolisme des neurotransmetteurs. et l’on sait que la vitamine B12 est cruciale pour le cycle de la méthylation. Des perturbations dans ce cycle peuvent engendrer des troubles neurologiques et inflammatoires. Une carence en vitamine B12 pourrait ainsi influencer la sensibilité aux CEM.

Des preuves à l’appui?

Actuellement, il y a peu de recherches directes sur le lien entre la vitamine B12 et électro-hypersensibilité. Cependant, les liens entre la santé nerveuse, les carences en vitamines et les symptômes similaires aux EHS sont bien documentés. Il serait utile d’explorer davantage ce lien à travers des études cliniques pour déterminer si la supplémentation en vitamine B12 peut apporter un soulagement significatif aux personnes souffrant d’EHS.

Avant toute supplémentation, il est important de faire établir un bilan. Je t’invite à lire mon article Au bout du Rouleau : tu y trouveras quelques pistes précieuses sur les labos qui pratiquent des bilans très pointus.

Comment j’ai guéri mon EHS

Si tu me suis depuis quelque temps, tu sais que je suis une  hyper-sensible, et notamment aux pollutions électriques. Ce qui me sert énormément dans mon métier.

J’ai d’ailleurs cru pendant des années que je souffrais d’électro-hypersensibilité (EHS), j’en avais de nombreux symptômes, jusqu’au moment où j’ai écouté une conférence de Danielle Boussard, une très grande dame de la naturopathie, au sujet des effets d’une carence en vitamine B12, et accessoirement B9 et B6.

Cette conférence a transformé positivement ma vie puisque je me suis reconnue dans le tableau qu’elle décrivait :

  • j’ai été végétarienne pendant une quinzaine d’années (et je ne le suis plus),
  • encore végétarienne, j’ai vécu une grossesse et un allaitement,
  • quelques années après la naissance de mon fils, j’ai repris un régime carné très épisodique.

Bref, je cochais toutes les cases d’une probable carence impactante en B12.

Je ressentais les antennes-relais, je savais dans mes tripes si le WIFI était allumé ou pas, mes doigts picotaient ou s’engourdissaient dès que je m’approchais d’un ordinateur et encore plus d’un téléphone portable. Et lorsque je mangeais des produits pro-inflammatoires comme le gluten ou les produits laitiers, c’était pire encore.

Je me supplémentes et je suis au top

J’ai immédiatement appliqué les conseils de supplémentation de Mme Boussard. Et mes symptômes ont totalement disparu en quelques jours.

Bien sûr, je ne sais pas si le lien entre EHS et carence en B12 est scientifiquement prouvé. Et je m’en fiche! Ce qui m’importe, c’est de trouver une solution à un problème. Et si d’autres personnes peuvent bénéficier à leur tour de mon expérience et s’en trouver soulagées, j’aurai accompli ma mission.

En tout cas, voici le produit qui m’a permis de combler mes carences et de guérir ma soi-disante hypersensibilité électrique. Et comme je continues à manger peu de viande car ce n’est tout simplement pas mon truc, je me supplémentes régulièrement.

Petite précision : j’utilise régulièrement ce produit. Il figure ici en lien affilié. Ce qui va s’en dire va d’autant mieux en le disant!

Fais passer le mot autour de toi sur l’importance cruciale de la B12. Il me semble que de plus en plus de personnes réduisent leur consommation de viande : c’est un choix respectable! Mais sans supplémentation en B2, c’est un lent suicide!


Quatre ans déjà!

Aujourd’hui, nous sommes le 17 mars 2024. Quatre ans déjà!

Eh oui ! Quatre ans déjà que nous sommes en guerre, que la bête immonde de l’évènement s’est déchaînée contre les peuples. Nous avons survécu tant bien que mal, avec quelques pertes humaines douloureuses pour certains d’entre nous. Nous ne l’oublierons jamais. Sans parler de l’Ukraine ou d’Israël ! Au-delà des morts, les profits !

Je vous mets ici une courte vidéo de 6mn, un condensé des immondices dont nous avons été témoins au cours de ces étranges années du corona circus.

Et, comme ces années nous ont permis, encore plus qu’avant, de nous forger un esprit libre, libre d’exercer notre discernement, résistant à la doxa de la pensée unique, je vous propose quelques liens que j’ai eu l’occasion d’explorer cet hiver.

Les 2 séries de documentaires des lanceuses d’alerte, Janet Ossebaard & Cyntha Koeter

Ces vidéos extrêmement instructives fourmillent d’informations. Certains les qualifieront de subversives et complotistes, voire même antisémites. C’est le cas du site Conspiracywatch! Je t’invite à les visionner, à faire tes propres recherches. C’est aussi passionnant qu’un bon polar.

Janet Ossebard a été retrouvée morte en décembre 2023, plusieurs semaines après avoir disparue. Mais sa comparse Cyntha Koeter anime toujours le site https://www.fallcabal.com/

Les travaux de Judy Wood

On change littéralement de sujet pour revenir sur les évènements du 11 septembre 2001 grâce au travaux de Judy Wood. Ce sujet ne semble plus d’actualité et pourtant c’est un sujet brûlant (sans mauvais jeu de mot) au regard de ce qui a pu se passer en été 2023 avec les étranges feux de forêt à Hawai et les incendies récents au Texas. Incendies qui ne sont peut-être pas dus au réchauffement climatique, n’en déplaise à ses adeptes!

Qui est le Dr Judy Wood?

Dr Judy D. Wood est une ancienne professeure de génie mécanique avec des intérêts de recherche dans l'analyse expérimentale des contraintes, la mécanique des structures, les méthodes optiques, l'analyse des déformations et la caractérisation des matériaux des biomatériaux et des matériaux composites. Elle est membre de la Society for Experimental Mechanics (SEM), a cofondé la division des systèmes et matériaux biologiques de SEM et a siégé à la division technique des matériaux composites de SEM. Le Dr Wood a obtenu son B.S. (Génie civil, 1981) (Génie des structures), MS. Génie mécanique (physique appliquée), 1983) et doctorat. (Science du génie des matériaux, 1992).

Dans cette conférence, le Dr Wood pose une question essentielle qu’elle explore depuis de nombreuses années : où sont passées les tours? Elle y aborde entre autres les armes à énergie dirigée (DEW) et la technologie qui la rend possible, celle de l’énergie libre découverte par M. Nikola Tesla.

Et bien sûr les injections!

Je terminerai mon melting pot de ce bilan quadriennal avec 2 liens essentiels à partager autour de toi car il y a encore, parmi nos concitoyens, des adeptes de la « piquouze ».

Et j’ajouterai aussi, puisque le problème ne date pas d’hier, cette publication de 1948 du Dr J. Tissot que je n’ai pas encore eu l’occasion de lire. Mais je vais m’y mettre sous peu!Bonnes recherches, bon visionnage, bonne lecture. Tous les commentaires et suggestions sont les bienvenus dans l’onglet commentaires. Et merci à toutes celles et ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de cet article.

A bientôt,

Agnès B.

 

Au bout du rouleau

Il y a fatigue et fatigue

La fatigue, c’est un phénomène naturel que tout le monde connait. Après une bonne journée de travail, on est fatigué, on va se coucher, on se repose, on recharge ses batteries et, le lendemain, on est prêt et plein d’énergie pour une nouvelle journée.

Oui, mais voilà, ça ne se passe pas toujours comme ça.

Parfois, on est fatigué dès le réveil. Et on passe peu à peu d’une sensation de fatigue à une sensation d’épuisement, sans crier gare, de façon permanente. Elle peut durer de longs mois, voire de longues années. Et là, c’est inquiétant! C’est la fatigue liée au stress. Et si on ne fait rien, le burn-out se profile à l’horizon.

Si, en plus d’une fatigue persistante, tu présente plusieurs des symptômes suivants, c’est qu’il est grand temps de faire quelque chose et de prendre soin de toi:

  • irritabilité, mauvaise humeur,
  • difficulté de concentration,
  • brouillard cérébral,
  • difficulté à aller se coucher ou à s’endormir,
  • pulsions pour le sel et/ou les mets salés en fin de journée,
  • fringales,
  • anxiété, dépression,
  • prise de poids,
  • faible libido,
  • perte de cheveux locale, alopécie

Les surrénales dans les chaussettes

Si tu coches au moins 4 des symptômes ci-dessus, il y a de fortes chances pour que tes surrénales soient à plat.

Les surrénales sont 2 petites glandes endocrines qui chapeautent les 2 reins. Leur faible poids, entre 5 et 6 grammes chacune, ne les empêche pas de régir quasiment tous les aspects de la vie du corps.

Elles jouent un rôle très important dans la fréquence cardiaque et la pression artérielle, l’équilibre des liquides et des minéraux, la réponse au stress et aux infections.

On distingue :

  • les corticosurrénales, la couche externe. Elles produisent des hormones dites stéroïdes qu’elles fabriquent grâce au cholestérol: l’aldostérone, le cortisol, les androgènes et les œstrogènes,
  • et les médullosurrénales, la zone interne, issues de cellules primitives de la plaque neurale. Les médullosurrénales font donc partie du système nerveux sympathique. Elles synthétisent et sécrètent les catécholamines (substances qui favorisent la transmission de l’influx nerveux) : adrénaline, noradrénaline et dopamine.

Comme le sujet est très vaste, je parlerai ici surtout du cortisol.

Les surrénales
extrait de la plaquette de l’association Surrénales

Le cortisol régule ta vie

Le cortisol, c’est l’hormone de l’action et de la vigilance, du stress et de la réponse au stress fight/ fly/ freeze. En français, combattre, fuir , s’immobiliser.  Le cortisol régule la pression artérielle et le système immunitaire. Son pic matinal nous motive à sortir du lit. Son rôle est de mobiliser les réserves énergétiques de l’organisme. Et il ne doit pas rester à un niveau élevé.

Outre la gestion de la réponse au stress, il est aussi primordial dans:

  • le contrôle du métabolisme des protéines, des lipides et des glucides,
  • le maintien des fonctions musculaire et myocardique,
  • et la régulation des activités inflammatoires et allergiques.

Dans cet article, je ne m’intéresserai peu à l’aldostérone. Retenez simplement que l’aldostérone aide les reins à réguler la quantité de sel dans le sang et dans les tissus du corps. Elle joue donc un rôle dans la tension artérielle.

Lorsqu’aldostérone et cortisol travaillent ensemble et sont équilibrées, il en résulte une bonne gestion du stress, qu’il soit physique ou mental.

Si tu coches au moins 4 des symptômes énumérés plus haut et que tu veux en avoir le cœur net, plusieurs solutions s’offrent à toi grâce à des tests salivaires proposés par:

  • le laboratoire Lims en Belgique et son bilan BIPI Stress grâce au dosage du cortisol salivaire,
  • le laboratoire Barbier en France et son bilan hormonal salivaire complet (DHEA, Estradiol, Progestérone, Testostérone et Cortisol)

Le stress, c’est quoi  au juste?

Le stress est une réponse physiologique d’adaptation de l’organisme. Il nous permet de réagir à notre environnement changeant et parfois menaçant. C’est donc un mécanisme naturel en réaction à un évènement, appelé facteur de stress.

Les facteurs de stress sont extrêmement nombreux et divers :

  • stress au travail : surcharge de travail, ordres contradictoires, objectifs flous, manque de moyen, harcèlement moral ou autre…
  • trac, peur et angoisse : à l’approche d’un examen, d’un entretien, d’une présentation orale devant un public, peur de la maladie, peur de la mort…
  • évènements traumatiques: perte d’emploi, séparation, perte d’un être cher, accidents, divorce, perte de liberté et confinement…
  • stress physique : accidents, maladies virales, bactériennes, parasitaires, interventions chirurgicales, pollutions électromagnétiques, vaccinations, médicaments, perturbateurs endocriniens…

La liste est longue et certainement pas exhaustive. Il y a des stress aigus, de courte durée et des stress chroniques.

Stress aigu et stress chronique

Tu l’auras compris, le stress aigu, nous sommes bien équipés pour y faire face. Ce stress stimule la sécrétion d’hormones qui nous aident à gérer la situation stressante : par exemple, éviter de justesse un accident de la route, courir pour attraper le train avant la fermeture des portes ou prononcer un discours devant une large assemblée.

Dans ce genre de situation, l’organisme mobilise ses réserves énergétiques et fournit au cerveau et aux muscles l’énergie nécessaire pour répondre à l’agression. C’est là que le cortisol entre en scène en provoquant une augmentation du taux de sucre dans le sang.

Le stress chronique, c’est une autre histoire. Il est question ici d’une exposition prolongée et répétée à des situations qui nous font sécréter les hormones du stress.

Dans cet état d’alerte devenu permanente, le système de réponse au stress est activé 24h/24. Il sécrète donc du cortisol en continu et dépense beaucoup (trop) d’énergie. Et cela peut, à la longue, mener à l’épuisement de l’organisme.

Image de @kpakograu

Cette élévation du taux de cortisol provoque différents symptômes :

  • physiologiques : troubles de la digestion, hypertension, fréquence cardiaque élevée, douleurs musculaires, troubles du sommeil, troubles cutanés, etc.
  • cognitifs : diminution des performances intellectuelles, troubles de la concentration, difficulté à prendre des décisions, etc.
  • émotionnels : irritabilité, nervosité, anxiété, dépression, etc.

Calmer le jeu

Lorsque tout s’emballe et que la machine devient folle, il est impératif de calmer le jeu, au risque de se cramer de l’intérieur. C’est le cas dans le burn-in et le burn-out!

Quelques pistes pour retrouver l’équilibre:

  • s’oxygéner quotidiennement: exercices de respiration, marche à pied, pratique d’un sport
  • s’éloigner des écrans et de la télévision,
  • éviter les perturbateurs endocriniens,
  • utiliser les outils de gestion du stress,
  • avoir une alimentation équilibrée, généreuses en protéines qui favorisent la production de cortisol, avec des fruits entiers riches en vitamine C, et peu de céréales y compris complètes qui peuvent en fonction de son polymorphisme perturber le microbiote,
  • définir ses priorités et s’accorder du temps, pour soi, pour les loisirs et pour rire.

Maintenir la bonne santé des surrénales, c’est primordial. Et, au niveau de la micronutrition, il faut veiller à avoir de bons apports en :

  • magnésium : le stress consomme énormément de mg et le manque de mg accentue l’état de stress
  • vitamines du groupe B, notamment B5, B6, B9 et B12, essentielles au bon fonctionnement du système nerveux
  • vitamine C, indispensable,
  • vitamine D3 bien sûr, incontournable,
  • oméga 3, surtout si tu ne manges pas au moins 3 fois par semaine des petits poissons gras tels que maquereaux, sardines, harengs.

L’alimentation d’aujourd’hui est assez pauvre en nutriments. Et certains font des choix que je respecte mais qui ne sont pas forcément optimum pour leur santé. Ne pas manger de viande, rouge notamment, nous expose à des carences dans des vitamines essentielles comme la B9 et B12. C’est pourquoi les végétariens doivent se supplémenter obligatoirement avec des compléments alimentaires ou de la spiruline, au risque de commettre un lent suicide.

Dans la jungle des compléments alimentaires, il est parfois difficile de s’y retrouver et de faire le bon choix. Je te recommande, pour commencer, 2 produits complémentaires du laboratoire Herbolistique:

  • le Magoptimun, riche en mg, taurine et vitamines B1, B3, B5, B6 et B9
  • le Boostoptim, riche en schisandra, astragale, rhodiola, éleuthérocoque et vitamines B1, B6 et B9

Se faire accompagner

N’attends pas d’être au bout du rouleau pour agir et prendre soin de toi. Aujourd’hui, il existe une multitude de techniques brèves et efficaces: sophrologie, hypnose, PNL, EFT, etc.

Pour ma part, je pratique l’Harmonisation Globale. Il s’agit d’un accompagnement ludique et profond qui t’aidera à sortir la tête de l’eau, prendre de la hauteur, alléger ton fardeau et mettre de la gaieté dans ton cœur.

Une bonne prise de terre

Les dangers invisibles : votre prise de terre est-elle bonne?

Dans notre vie quotidienne moderne, nous sommes entourés d’une multitude d’appareils et d’équipements électriques. Cela va du grille-pain à l’ordinateur en passant par les appareils électroménagers.

Mais savez-vous que la prise de terre est un élément essentiel du réseau électrique des bâtiments? De sa qualité dépendent notre sécurité, notre santé et notre sommeil.

Une mauvaise prise de terre peut avoir des conséquences graves. Endommagement des appareils électriques, accidents électriques potentiellement mortels. Mais aussi, moins spectaculaire et plus sournois, pollution électrique globale engendrant du mal-être et potentiellement des problèmes de santé.

Risques liés à une mauvaise prise de terre

  • Risque de court-circuit

Principale fonction de la prise de terre : écouler un courant de fuite vers le sol naturel, la terre, en cas de défaut d’isolement d’un appareil électrique.

Si une installation électrique n’est pas correctement mise à la terre et que des fils électriques sous tension entrent en contact avec des surfaces métalliques, cela peut provoquer un court-circuit. Qui peut lui-même entraîner des étincelles, des incendies, voire des explosions, et mettre en danger les occupants de la structure.

  • Dommages aux appareils électriques

Une mauvaise prise de terre peut également endommager les appareils électriques. Les surtensions et les pics de tension peuvent survenir lorsque les charges électriques ne sont pas correctement dérivées vers la terre.

Ces surtensions peuvent provoquer la défaillance d’appareils électroniques coûteux, tels que téléviseurs, ordinateurs et  réfrigérateurs…

  • Risques pour la sécurité des personnes

Le danger le plus grave lié à une mauvaise prise de terre est le risque d’électrocution en cas de défaut d’isolement. L’électricité prend toujours le chemin le plus court pour rejoindre la terre. Et lorsqu’une personne entre en contact avec une surface métallique sous tension en raison d’une installation électrique non mise à la terre, elle peut être électrocutée. Les conséquences peuvent aller de blessures graves à la mort.

  • Problèmes de performance

Outre les risques de sécurité, une mauvaise prise de terre peut également entraîner des problèmes de performance électrique. Les appareils électriques peuvent fonctionner de manière inefficace, et l’éclairage peut être irrégulier. Cela peut affecter la productivité dans les entreprises et le confort dans les foyers.

  • Champs électromagnétiques

Lorsque la prise de terre est absente ou avec une résistance trop élevée, les champs électromagnétiques que peuvent rayonner les structures en métal du bâtiment, les carcasses des appareils électriques, voire de certains luminaires, ne sont pas neutralisés. Cela engendre une pollution qui stresse le corps. Les plus sensibles le ressentent. Il y a de la tension dans l’air!

Schéma de mise à la terre d’une installation électrique.Du tableau répartiteur jusqu’au piquet en passant par la borne principale de terre – Crédits : www.chauvin-arnoux.com/
Schéma de mise à la terre d’une installation électrique.
Du tableau répartiteur jusqu’au piquet en passant par la borne principale de terre
Crédits : www.chauvin-arnoux.com/

Et, pour les adeptes du earthing ou grounding, avec un tapis relié à la terre de votre habitation, il serait plus prudent de connaître la valeur de la résistance de la terre avant de vous engager dans ce genre de pratique.

Utilité d’une bonne prise de terre

La mise à la terre est donc un élément essentiel dans les installations électriques. Elle consiste à établir une connexion électrique efficace entre les équipements électriques et le sol, en utilisant un ou plusieurs piquets de mise à la terre.

Une bonne prise de terre a plusieurs objectifs principaux :

  • la sécurité des personnes : elle permet de détourner le courant électrique indésirable, notamment en cas de fuite de courant, vers la terre plutôt que de laisser ce courant parcourir des parties métalliques d’équipements ou de bâtiments. Cela réduit considérablement le risque de choc électrique.
  • la protection des équipements : elle aide à protéger les équipements électriques contre les surtensions, les décharges électrostatiques et les interférences électromagnétiques en fournissant un chemin de décharge pour les courants indésirables.
  • une bonne mise à la terre garantit le fonctionnement correct des dispositifs de protection, tels que les disjoncteurs et les fusibles. Ils se déclenchent en cas de court-circuit ou de surcharge.
  • la réduction des interférences électromagnétiques : une prise de terre adéquate réduit les interférences électromagnétiques, améliore la qualité de l’alimentation électrique et de l’ambiance globale du lieu.

La sécurité électrique de votre installation est une priorité absolue. Et une prise de terre correcte en est un élément clé.

Pour une bonne prise de terre

Une bonne prise de terre doit satisfaire à plusieurs critères :

  • D’abord une résistance faible :

La résistance caractérise l’opposition au passage du courant. Plus la valeur de la résistance est faible, et plus le courant passe. La résistance de la prise de terre doit donc être suffisamment faible pour assurer une bonne liaison à la terre.

La résistance se mesure en ohms grâce à un ohm-mètre ou un mesureur de terre. La valeur généralement acceptée est de moins de 10 ohms. Même si, selon la norme NF C15-100, la résistance de la prise de terre doit être au plus égale à 100 ohms. Mais, au-delà de 25 ohms, la résistance est déjà trop élevée.

  • Une connexion robuste :

Les connexions entre les électrodes, les câbles et les équipements doivent être solides. Les électrodes utilisées, telles que les piquets en cuivre ou les plaques de mise à la terre, doivent être dimensionnées en fonction des besoins de l’installation électrique. Et il faut correctement les entretenir pour assurer une conductivité adéquate.

  • Un bon emplacement:

    La résistance de la prise de terre varie en fonction:

        • de la surface de contact entre le métal et la terre. On peut jouer sur la longueur de câble ou le nombre de piquets pour diminuer la résistance.
        • de la nature et de l’humidité du sol. Dans un sol rocheux ou sablonneux, la résistance est élevée. Alors que, dans une bonne terre végétale ou de l’argile, elle est relativement faible. Pour rendre la terre plus conductrice, on peut rapporter de la terre végétale. On peut aussi ajouter à la terre du charbon en poussière et même de la limaille métallique. On privilégiera donc quand c’est possible, une implantation au nord, non abritée de la pluie.
        • de la profondeur de la prise de terre. Pour être efficace par tous les temps, aussi bien lorsqu’il gèle que par temps sec, il faut l’enfouir à une profondeur d’au moins un mètre . Un piquet de terre enfoncé à une profondeur de plusieurs mètres permet parfois d’atteindre des couches géologiques de plus faible résistance.
  • Une maintenance régulière :

Une vérification et une maintenance périodiques sont essentielles pour s’assurer que la prise de terre reste efficace au fil du temps.

Harmoniser son lieu de vie et vérifier la résistance de la terre

Vous l’avez compris, la mise à la terre est primordiale. C’est pourquoi toute analyse géobiologique d’un lieu commence toujours par la mesure de la résistance de la prise de terre.

Il faut aussi vérifier que la mise à la terre n’est pas située en zone problématique : sur une faille, une veine d’eau, sur le nœud d’un réseau éthérique.

L’analyse géobiologique d’une maison a pour but d’évaluer l’impact des phénomènes géologiques, environnementaux et électromagnétiques sur la santé et le bien-être des habitants, et de le corriger.

  1. Elle permet d’identifier, corriger et inhiber les sources potentielles de stress environnemental dû aux radiations telluriques, champs électromagnétiques ou courants d’eau souterrains, etc.

L’harmonisation des lieux vise à améliorer la qualité de vie dans l’habitat. Qualité du sommeil, apaisement, sérénité et bien-être seront favorisés.

 

 

Bienfaits du laurier noble

Le laurier noble est également connu sous le nom de laurier-sauce ou laurier d’Apollon. Son nom latin est laurus nobilis. Ces feuilles aromatiques sont utilisées depuis des siècles dans la cuisine et la médecine traditionnelle. Le laurier évoque la gloire, la victoire et l’honneur.

Apollon et sa couronne de laurier

Ces feuilles vertes brillantes viennent souvent parfumer les plats. Mais elles offrent également de nombreux bienfaits pour la santé. Dans cet article, nous explorerons les différentes utilisations des feuilles de laurier noble et leurs avantages pour notre bien-être.

Prendre soin de soi avec le laurier en tisane

Tout d’abord, les feuilles de laurier noble sont riches en vitamines A, B, C, D, en calcium, fer, potassium et magnésium et en antioxydants. Ceci les rend bénéfiques pour renforcer notre système immunitaire. Les antioxydants aident à combattre les radicaux libres dans notre corps, réduisant ainsi le risque de maladies chroniques telles que les maladies cardiaques et le cancer.

De plus, ces feuilles contiennent des composés anti-inflammatoires qui peuvent aider à réduire l’inflammation dans le corps, ce qui est bénéfique pour les personnes souffrant de douleurs articulaires ou musculaires.

En outre, les feuilles de laurier noble sont connues pour leurs propriétés digestives. Elles peuvent aider à soulager les problèmes digestifs tels que les ballonnements, les gaz et les crampes d’estomac. Les feuilles de laurier noble stimulent la production de sucs gastriques, favorisant ainsi une digestion saine. De plus, elles ont des propriétés carminatives, ce qui signifie qu’elles peuvent aider à soulager les flatulences et à prévenir les ballonnements.

Tisane de laurier

Prendre 5 à 6 feuilles de laurier. Recouvrez d’eau chaude. Laissez infuser. Buvez ce breuvage après le repas pour une bonne digestion.

Le laurier sur la peau

Les feuilles de laurier noble ont également des propriétés antiseptiques et antibactériennes. Elles sont donc un remède naturel pour les infections ou éruptions cutanées mineures.

En application sur la peau, elles contribueront à désinfecter les plaies et accélérer le processus de guérison. On peut également les utiliser pour soulager les démangeaisons causées par des piqûres d’insectes.

Recette macérât huileux de laurier

On peut aussi réaliser un macérât huileux et l’utiliser en massage. C’est extrêmement simple. Vous aurez besoin de :

  • un bocal en verre.
  • de feuilles de laurier fraîches, de quoi remplir le contenant.
  • de l’huile bio (pépins de raisin, olive)

Coupez vos feuilles en 2 ou 3, et placez-les dans le contenant. Remplissez ensuite avec l’huile. Refermez votre bocal et laissez macérer 4 à 6 semaines, à température ambiante. Ensuite, vous filtrez et votre huile de massage est prête.

Cuisinez avec le laurier

En dehors de leurs bienfaits pour la santé, on utilise aussi les feuilles de laurier noble dans la cuisine pour leur arôme distinctif. Elles donnent aux soupes, sauces, ragoûts et plats mijotés une saveur unique. A noter que le laurier parfume exquisement les plats mais il les rend aussi plus digestes, notamment en ce qui concerne la viande et les graisses.

On peut aussi s’en servir pour parfumer les marinades, les sauces et les vinaigrettes. Attention! Les feuilles de laurier noble ne sont pas comestibles  : veillez à les retirer des plats avant de servir.

Le laurier pour se détendre

Le laurier est aussi très utile pour désodoriser  une pièce ou simplement se détendre. Faites-en brûler quelques feuilles à l’aide d’un briquet ou d’une bougie dans un récipient en terre ou en métal. Les mauvaises odeurs s’envolent. La détente et l’apaisement sont au rendez-vous et le sommeil n’en est que meilleur!

En conclusion, les feuilles de laurier noble offrent de nombreux bienfaits pour la santé. Elles sont un ajout précieux à notre alimentation et à notre routine de soins personnels.

Ces feuilles aromatiques ont prouvé leur efficacité au fil des siècles, que ce soit pour :

  • renforcer notre système immunitaire,
  • soulager les problèmes digestifs
  • ou traiter les infections cutanées mineures.

Il est important de les utiliser avec précaution. Consultez un professionnel de la santé avant de les utiliser à des fins médicinales. Pensez à intégrer les feuilles de laurier noble dans votre cuisine et à profiter de leurs bienfaits pour votre bien-être global.

laurier nobleVous en trouverez sur ma boutique. Ces feuilles sont bio et sauvage, récoltées à la main par mes soins.