Cancer : guérison interdite

J’ai entendu parlé il y a peu du triste sort fait à M Gaston Naessens, un biologiste français, engagé dans la recherche pour guérir le cancer et réfugié au Québec. Je viens de recevoir la newsletter d’octobre de L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle consacré justement à M. Naessens et ses travaux. Je la republie ici dans son intégralité, parce que l’article est passionnant. Merci à son auteur.

Cancer : guérison interdite

La France détient, hélas, le triste record de la persécution des thérapeutes non-orthodoxes. Mais si un de vos proches est décédé d’un cancer, alors l’histoire qui suit risque de vous rendre triste et très en colère contre les autorités.

Gaston Naessens est un brillant biologiste français, né à Roubaix, et aujourd’hui réfugié au Québec.

Son « crime » est d’avoir voulu inventer un produit anti-cancéreux, diffusé dans près de 80 pays, le 714-X. Il existe de nombreux témoignages de guérisons de cancers, y compris au stade terminal, pour le 714-X. Il est par ailleurs prouvé depuis 1978 que ce produit est dépourvu de toute toxicité ou effet secondaire. Mais en tant que patient français ou belge, vous n’y avez pas droit.

Je vais vous présenter tous les détails de cette affaire incroyable, qui est une gêne pour les autorités médicales, et pour les autorités tout court (avec de tels enjeux, une intervention de la présidence de la République pour stopper les persécutions contre ce chercheur eût été la moindre des choses).

Mais avant cela, je dois préciser que ce message n’a pas pour but de vous recommander de prendre du 714-X. Ce n’est pas la vocation de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle que de recommander des traitements. Nous ne donnons pas de soins médicaux, et nous n’avons pas à nous prononcer sur la validité scientifique de tel ou tel médicament. Peut-être même le 714-X pourrait-il ne pas être efficace.

Si nous avons jugé important de vous parler de Gaston Naessens et du 714-X, c’est parce qu’il s’agit d’un cas absolument emblématique, à nos yeux, des souffrances qui s’ensuivent lorsque des citoyens sont privés d’accès à un traitement par l’arbitraire du pouvoir.

En revanche, si vous souhaitez plus d’informations sur Gaston Naessens et le 714 X, des sources documentaires sont indiquées à la fin de l’article. Cela vous permettra d’apprécier par vous-même l’intérêt de cette découverte. Le récit n’invente rien, aussi incroyable qu’il puisse paraître par moments. Il existe d’ailleurs de nombreux cas de persécutions similaires, ou pires encore. Le passage reproduit ci-dessous est un extrait [1] de « Savant maudits, chercheurs exclus » de Pierre Lance, paru aux éditions Guy Trédaniel en 2010 (2ème édition). Nous le reproduisons avec l’aimable autorisation de l’éditeur.

Prenez un fauteuil confortable et surtout… solide.

Bonne lecture !

Augustin de Livois
Institut pour la Protection de la Santé Naturelle

Vous pouvez lire l’article directement ci-dessous, ou le retrouver directement, pour plus de confort de lecture, sur notre site Internet en cliquant ici : http://institut-protection-sante-naturelle.eu/newsletter/cancer-guerison-interdite

« Savants maudits, chercheurs exclus », de Pierre Lance

Extrait du Tome II, Gaston Naessens. (version amendée avec l’autorisation de l’éditeur pour une meilleure lecture à l’écran)

« Gaston Naessens est né en 1924 dans une famille bourgeoise du Nord de la France. Alors qu’il étudie la physique, la chimie et la biologie à l’Université de Lille, éclate la seconde Guerre Mondiale. Gaston Naessens est évacué vers le sud de la France. En juin 1945, il est diplômé de l’Union Scientifique. C’est une structure créée pendant la guerre par des professeurs de Lille réfugiés à Nice. A la fin des années quarante, il applique son esprit inventif à trouver le moyen d’agir directement sur les cellules cancéreuses. En fait, il cherche à influer sur les processus permettant la prolifération des tumeurs. En 1949, Gaston Naessens parvient à mettre au point un médicament dont l’objectif est d’enrayer l’aspect « fermentation » des tumeurs cancéreuses. Ce produit transformait la l écithine des tissus en lysocithine. Fabriqué par un laboratoire suisse, ce médicament fut vendu par les pharmaciens, en France et en Suisse, de 1950 à 1960.

Mais Naessens, dont rien n’arrête la créativité, a mis au point un nouveau microscope grâce auquel il établit lui-même des diagnostics de cancer. Après quoi il prescrit son produit alors appelé le GN-24, lequel se révèle extrêmement efficace sur les sarcomes, des cancers qui se déclarent dans les tissus conjonctifs. C’en est trop pour les autorités médicales, qui considèrent le cancer comme leur « chasse gardée ». (Gaston Naessens est diplômé de biologie, non de médecine, NDLR). Elles passent à l’attaque du trop talentueux franc-tireur.

Menacé des foudres de la justice pour exercice illégal de la médecine, Naessens suspend ses traitements aux malades. Ceux-ci l’attaquent à leur tour pour non-assistance à personne en danger. Gaston Naessens est pris entre le marteau et l’enclume. Il tombe deux fois sous le coup de la loi : une première fois parce qu’il soignait des malades sans avoir le diplôme de docteur en médecine, délit prévu par l’article 372 du Code de la Santé ; une seconde fois parce qu’il a refusé de soigner ces mêmes malades qui sont en danger de mort, délit poursuivi par l’article 63 du Code pénal…

En juin 1956, perquisition chez Naessens et saisie des ampoules de son remède. Mais l’Inspecteur de la Santé publique lui en laisse une quantité suffisante pour ses patients en cours de traitement. Le 15 mars 1957, seconde perquisition et, le 28 mars, on pose les scellés sur son matériel et sur la porte de son laboratoire. Il ne peut plus soigner ses malades. Tout cela parce qu’une de ses patientes, qu’il avait soignée en 1953, avait eu la malencontreuse idée d’aller voir un médecin et de lui parler de Naessens. Ce dernier raconte : « Entre-temps, le médecin qui m’avait dénoncé avait continué à bourrer de morphine la malade qui avait eu le tort de ne pas s’en tenir au verdict fatal qu’il avait émis, et d’essayer de guérir hors des règles officielles. La malheureuse a eu ainsi 4308 ampoules de morphine. (…) Elle a tenu un an et douze jours avant de succomber à cette intoxication massive. Pourtant, ce n’est pas son médecin qui a été poursuivi et que l’on a empêché d’exercer ; c’est moi... »

Naessens habite alors à Chelles (Seine-et-Marne), où les malades abandonnés viennent le supplier de les traiter. Il est contraint de les renvoyer. Ceux-ci alertent le ministre de la Justice. Quinze jours plus tard, n’ayant pas de réponse, ils organisent une manifestation et distribuent des tracts ainsi libellés : « Vous qui êtes abandonnés par ceux qui ont le monopole de la médecine officielle, vous qu’un juge d’instruction sans pitié empêche de recevoir des soins indispensables, venez manifester votre volonté de vivre, le mardi 16 avril 1957, devant le ministère de la Justice, 13, place Vendôme. »
Au jour dit, la police disperse les manifestants… (…)

Au début des années cinquante, Gaston Naessens était déjà persuadé de l’existence de micro-organismes qu’il ne pouvait pas apercevoir au moyen des microscopes classiques. Soucieux de confirmer son intuition, il se lance lui-même dans la mise au point d’un microscope très spécial, avec le concours d’artisans opticiens de Leitz, en Allemagne. Par la suite, il perfectionnera encore l’appareil grâce à des procédés électro-magnétiques. Cette performance fera l’étonnement des professionnels de l’optique et témoigne à elle seule du génie de ce chercheur polyvalent. (…)

En 1952, son microscope inégalable lui a donc permis d’observer des corpuscules différents des virus et des bactéries, que personne n’avait pu voir avant lui. Il leur donne le nom de somatides. (…)

Poursuivant méthodiquement ses recherches, il multiplie les expériences et il s’aperçoit, en 1959, qu’en injectant à des chevaux des cultures de somatides de cancéreux, il suscite chez les animaux une forte réaction immunitaire. Et il obtient chez des souris un effet anti-cancéreux en leur injectant une gamma-globuline qu’il extrait du sang des chevaux traités. Il vient de découvrir l’Anablast, qui va le rendre célèbre dans le monde entier.

Naessens obtient en 1961 un brevet pour l’Anablast, et dépose à l’Académie des sciences de Paris, le 3 juillet 1963, une publication scientifique portant le numéro 14405. De nombreux médecins français, consciencieux et honnêtes, se désespérant de ne pouvoir guérir certains cas de cancer, se décident à prescrire l’Anablast à quelques-uns de leurs patients. Ils obtiennent le plus souvent d’excellents résultats et l’intérêt pour le produit de Naessens se développe rapidement, jusqu’au jour où un journal britannique, en janvier 1964, annonce qu’un chercheur français a mis au point un traitement anti-cancéreux qui fait merveille. La nouvelle, aussitôt reprise par de nombreux médias, fait le tour du monde en quelques jours. Gaston Naessens est à l’époque installé en Corse, et l’île voit débarquer quelque dix mille personnes impatientes de recevoir le médicament-miracle. Alors commence vraiment « l’affaire Naessens ».

Affolé, le gouvernement français expédie en Corse 350 gendarmes pour « rétablir l’ordre ». Les autorités contraignent Naessens à déclarer publiquement qu’il ne lui est plus possible de fabriquer l’Anablast. Le chercheur ne résiste pas à l’injonction (…) et rentre aussitôt à Paris, en espérant que ce tintamarre va obliger les officiels de la médecine à reconnaître la valeur de l’Anablast, car son médicament et lui-même font alors les gros titres de toute la presse.

C’est le professeur Denoix, directeur de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy de Paris, qui examine des échantillons de l’Anablast. Quelques jours après les avoir reçus, il déclare que le produit n’a aucune valeur. Et il ajoute que les somatides de Naessens ne sont que des « figures myéliniques » connues, des artéfacts de coloration des frottis sanguins. Naessens est sidéré. Il affirme qu’il est impossible de démontrer quoi que ce soit sur la valeur de l’Anablast en un si court laps de temps et en conclut, que le Professeur Denoix, grand patron de la cancérologie, a émis son opinion sans procéder à la moindre étude scientifique sérieuse. Mais le procureur de la République décide que Gaston Naessens sera traduit en justice au motif de pratique illégale de la médecine. L’instruction va durer trois mois, durant lesquels, on s’efforce de rassembler les preuves de la « culpabilité » de Naessens.

Or en 1964, un citoyen canadien du nom de René Guynemer, dont le fils est gravement malade, écrit à Naessens pour lui demander de venir soigner son enfant. Et il arrange une rencontre entre Naessens et l’Ambassadeur du Canada à Paris. Guynemer et l’ambassadeur Jules Léger exhortent Naessens à quitter la France et à venir s’installer au Canada, où, lui assurent-ils, il pourra continuer ses recherches sans être inquiété. (…)

Cependant son entrée au Canada ne se fait pas dans la discrétion souhaitée, bien au contraire. Le tapage médiatique est énorme et tout le monde attend la guérison du petit Guynemer. Malheureusement l’enfant, atteint de leucémie, décède en juillet 1964, alors que Naessens se montrait très confiant dans sa guérison. Que s’est-il donc passé ?

L’enfant était hospitalisé à l’Hôpital Ste Justine. En juin 1964, le chercheur prépare son Anablast sous la surveillance du Dr Armand Frappier. Naessens confectionne 88 ampoules du médicament. Il en remet 50 pour analyse au Dr Frappier et 38 autres au Dr Royer, directeur de Ste Justine, lesquelles sont destinées au traitement du jeune patient. Les journaux annoncent que le petit Guynemer reçoit la première injection le 17 juin. Mais parallèlement, le collège des médecins déclare que l’Anablast n’a aucune valeur, tout en assurant que l’inoculation du produit sera poursuivie « pour des raisons humanitaires ». (…). Le 4 juillet, le petit Guynemer décède. L’opinion publique, tenue en haleine par la presse, attend des explications qui tardent à venir. Et pourquoi n’a-t-on pas autorisé Naessens à être présent lors des injections ? Mais, quelque temps plus tard, les 38 ampoules qui auraient dû servir à traiter l’enfant sont rendues à Naessens ! Il est donc évident dans l’organisme (…). Gaston Naessens affirme en effet avoir identifié une substance émise par les tumeurs, substance qu’il nomme le « facteur cocancérigène K ». Il s’agirait d’une enzyme ayant pour fonction de paralyser les cellules T4, qui sont les « patronnes » de notre système immunitaire. Cette mise hors jeu des T4 étant obtenue, les tumeurs peuvent facilement tirer du corps tout l’azote qui leur est nécessaire sans être combattues par les globules blancs et les lymphocytes. Les cellules cancéreuses ayant en outre une forte attirance pour le camphre, Naessens utilise celui-ci comme porteur de l’azote destiné aux cellules cancéreuses. Dès lors, étant gavées d’azote par le 714-X, elles n’émettent plus le facteur cancérigène K qui paralysait le système immunitaire. Celui- redevient aussitôt opérationnel et l’effet obtenu serait très rapide et spectaculaire. Ce résultat a été notamment confirmé par un médecin belge, le Dr Florianne Piers, qui a pu témoigner de l’action thérapeutique majeure du médicament, puisque le 714-X a été bénéfique aux sept patients qu’elle soigne ainsi depuis six mois et qui ont tous retiré des effets salutaires des produits, sans le moindre effet secondaire.

Selon Gaston Naessens, grâce à son médicament, le pourcentage de rémissions des cancers en phase terminale est de 25 %. Il passe à 50 % pour les cancers avancés, et atteindrait 100 % pour les cancers primaires qui n’ont pas encore fait de métastases. On comprend qu’un vent de panique saisisse les industriels de la cancérologie traditionnelle à la seule idée que de telles statistiques puissent se vérifier. Leurs florissantes entreprises sombreraient dans un maelström boursier si jamais le médicament Naessens était agréé. Sans parler des carrières de « grands professeurs » qui passeraient tout d’un coup à la trappe.

Mais Gaston Naessens, probablement traumatisé par les avanies qu’on lui a fait subir, devient méfiant et se défie désormais des propositions les mieux intentionnées :

Le 29 juillet 1987, le docteur Francesco Bellini, qui préside et dirige le célèbre Institut de recherche de IAF-Biochem, vient à Rock-Forest pour rencontre Gaston Naessens et visiter son laboratoire.

L’avocat de l’Institut, Maître Lawrence Wilson, l’accompagne et les deux hommes sont si intéressés par les travaux et les résultats de Naessens que celui-ci reçoit, le 13 octobre suivant, un projet de contrat lui offrant de céder à IAF-Biochem l’exclusivité de la commercialisation du produit pendant dix années, dès que le 714-X sera clairement identifié. Mais Naessens prend peur. Ne risque-t-il pas d’être écarté des recherches et de n’avoir plus son mot à dire ? Finalement, il refuse le contrat. (…)

Le docteur Ralph W. Moss, expert en cancérologie, et conseiller en approches non conventionnelles contre le cancer auprès de plusieurs organismes, notamment les National Institute of Health des Etats-Unis, a rendu visite à Gaston Naessens dans son laboratoire en 1994 et il a étudié ses travaux pendant plus de trois mois. Il sortit si impressionné de ce studieux séjour qu’il n’hésita pas à déclarer : « La portée que pourrait avoir l’orthobiologie somatidienne sur la médecine est presque inimaginable ; c’est réellement une science qui pourrait bouleverser nos paradigmes actuels. Si les théories de Naessens s’avèrent fondées, les biologistes, ne vont pas devoir réécrire leurs manuels, ils devront les jeter à la poubelle ». (…)

En 1999, une collaboratrice de Gaston Naessens, le docteur Diane Van Alstyne, a soumis, sous couvert d’anonymat, le 714-X à un essai avec placebo au Dana Faber Cancer Research Institute de Boston. Les résultats indiquaient très clairement que le 714-X contribue au processus d’élimination des cellules cancéreuses et qu’il accentue la réponse immunitaire. Mais ces résultats étonnants mirent évidemment la puce à l’oreille des expérimentateurs qui cherchèrent à s’informer sur l’origine de ce produit révolutionnaire. Et lorsqu’ils s’aperçurent qu’il s’agissait du 714-X, l’Institut refusa de remettre les résultats à Gaston Naessens. (…)

Naessens fut contraint de poursuivre l’Institut pour pouvoir enfin obtenir les résultats des tests. Au reste Naessens ne se faisait pas trop de soucis pour l’avenir de son médicament, car tout un réseau de thérapeutes alternatifs s’était peu à peu constitué et diffusait tranquillement le 714-X par le bouche à oreille (…). C’est ainsi, qu’au Québec seulement, près de 2000 personnes atteintes de maladies dégénératives, notamment cancer et sida, auraient bénéficié clandestinement de ce traitement qu’il est possible de se procurer depuis 1977. Le traitement de base fonctionne par cycles de 21 jours, et coûte 100 $. Une utilisation de six à huit cycles est recommandée, ou bien l’on arrête dès que les examens montrent que la maladie a disparu. Le traitement terminé, il est conseillé de prendre le 714-X deux fois par an, à titre préventif ou d’entretien. Le médicament est normalement administré par une injection dans la région des ganglions lymphatiques de l’aine. Elle peut être administrée par un professionnel de santé ou par la personne elle-même. Il existe des documents et des vidéos qui expliquent la procédure à suivre. Il est possible, dans certains cas particuliers, de se servir d’un nébuliseur pour inhaler le produit.

Les témoignages de personnes qui disent avoir été guéries par lui du cancer ou du sida abondent. Le 714-X contribuerait à améliorer la santé des personnes de tous âges atteintes de maladies comme le cancer, la fibromyalgie, la sclérose en plaques, le syndrome de la fatigue chronique, le lupus, l’arthrite, le rhumatisme inflammatoire, le sida. Il serait également efficace contre les complications post-vaccinales, les infections virales ainsi que pour favoriser les convalescences post-chirurgicales. On recommande également de prendre le 714-X avant de subir une chirurgie ou une chimiothérapie pour préparer l’organisme à une bonne défense immunitaire.

Gaston Naessens déclare que huit thérapeutes au Québec fournissent le 714-X à leurs patients. Quant à lui, depuis les accusations de 1984, il se limite à déterminer la gravité de l’état des patients par l’observation microscopique de leur sang. Mais les intéressés sont contraints pour cela de se rendre chez Naessens, car il déclare qu’il est impossible d’obtenir un diagnostic fiable plus de 20 minutes après la prise de sang.

Cependant le 714-X franchit allègrement les frontières canadiennes et il est utilisé en France, en Autriche, en Russie, au Japon, en Belgique, en Suisse et, bien sûr, aux Etats-Unis. Dans ce dernier pays, on assure même qu’une association de sidéens de la région de Los Angeles l’expérimente sur une grande échelle. On cite le cas de Bernard Baril : atteint au palais par un sarcome de Kaposi, il le vit disparaître en quelques semaines, après avoir bénéficié du traitement de Naessens. Touché par le sida, il a vu son état s’améliorer spectaculairement grâce au 714-X. (…)

Deux chercheurs canadiens, les docteurs John Bienenstock et Daniel Perey, professeurs à l’Université de MacMaster, qui ont travaillé plusieurs mois auprès de Gaston Naessens, écrivaient : « Nous avons vérifié dans nos laboratoires, avec une assistance scientifique raisonnable, les prétentions de M. Naessens selon lesquelles on peut isoler dans le sang de sujets en santé, humains ou animaux, des micro-organismes qui peuvent croître par la suite dans un milieu artificiel. Ces micro-organismes possèdent des propriétés très inhabituelles, comme la résistance à l’ébullition et à la lumière ultra-violette. Ces trois procédés sont utilisés couramment en recherche et dans l’industrie pour stériliser les fluides, cependant en dépit de ces traitements, mes micro-organismes que nous pouvons maintenant isoler continuent de croître et prennent plusieurs formes au cours d’un cycle en plusieurs phases. Autant que nous puissions en être sûrs, ces micro-organismes ne sont pas le résultat de contamination. »

En 1989, après un procès gagné par Gaston Naessens, un groupe de patients a exigé de Santé Canada, qu’il permette la distribution du produit, bien que celui-ci n’ait toujours pas reçu l’agrément des autorités canadiennes. Depuis 1990, Santé Canada, dans le cadre de son programme d’accès spécial, autorise les médecins à prescrire le 714-X à des patients atteints d’une affection grave ou potentiellement mortelle, si les traitements classiques se sont avérés inefficaces. C’est ainsi qu’entre 1990 et 2002, 1632 médecins ont reçu 18 224 autorisations de prescription au profit de 3739 patients.

On n’imagine pas que cela puisse se passer en France et il faut saluer la relative liberté médicale du Canada. S’il est vrai que l’on rencontre dans tous les pays la dictature larvée des mandarins de la médecine, force est de constater qu’elle n’est nulle part plus puissante ni plus intolérante qu’au pays des droits de l’homme. En matière de liberté thérapeutique, on est en droit de dire que la France, c’est l’enfer, l’Amérique du Nord, le purgatoire. Un bactériologiste américain du nom de Walter Clifford ayant travaillé durant plusieurs années pour l’armée des États-Unis résumait ainsi la situation : « si vous ne vous en tenez pas à la ligne officielle, les bonzes de la médecine ne veulent même plus savoir ce que vous avez découvert, peu importe ce que c’est. » Lorsqu’un chercheur indépendant fait une découverte, les officiels s’empressent de la discréditer tout en refusant de l’expérimenter. Un journaliste qui demandait au docteur Augustin Roy si le corps médical avait évalué le médicament de Naessens s’entendit répondre : « Ce n’est pas notre travail.» Quant au Dr Richard Morisette, microbiologiste de l’Hôtel-Dieu de Montréal, qui faisait son internat à l’hôpital Ste Justine en juillet 1964 durant l’agonie du petit Guynemer, il eut une réponse plus sidérante encore. A Christian Lamontagne,  qui lui demandait s’il serait prêt à faire les tests qu’il prétendait réclamer, le Dr Morisette déclara superbement qu’il « avait d’autres choses plus importantes à faire que de s’occuper de Monsieur Naessens. » Or, personne ne lui demandait de s’occuper de Naessens, mais de se soucier de ses malades. Toutefois, cette idée ne semblait pas l’avoir effleuré.

Je voudrais ici attirer l’attention sur un effet particulièrement pervers de cet ostracisme dont sont victimes les scientifiques indépendants. Aujourd’hui,  le public cultivé sait à quoi s’en tenir et fait de moins en moins confiance au corps médical. Parallèlement, il s’intéresse à toutes les médecines alternatives que les officiels méprisent ou condamnent et prête volontiers l’oreille à toutes les rumeurs de succès thérapeutiques non conventionnels qui se colportent. Aussi est-il aisé à un charlatan de profiter de ce préjugé favorable pour avantager leurs affaires. Et à force de jeter l’opprobre sans discernement sur tous ceux qui affirment pouvoir guérir, ce sont les mandarins qui se rendent eux-mêmes complices des charlatans et qui encouragent leur prolifération.

Gaston Naessens aimait son pays et c’est en France qu’il eût souhaité être reconnu. Mais après avoir été condamné à verser 300 000 francs d’amende et 600 000 francs de dommages et intérêts  à l’ordre des médecins (il s’agit de francs des années cinquante) par un tribunal prétendant rendre des services au nom du peuple français, lequel n’en pouvait mais, ce grand chercheur dut se résoudre à se tourner vers d’autres cieux.

Aujourd’hui, c’est au Québec, terre française malgré tout, que Gaston Naessens poursuit son œuvre passionnante. Souhaitons-lui longue vie et bonne justice. »

L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle remercie Pierre Lance et les éditions Guy Trédaniel de leur aimable autorisation de publier cette adaptation du chapitre 3 du second tome de « Savants Maudits, chercheurs exclus » (deuxième édition, 2010). Pour des affaires similaires ou plus spectaculaires encore : http://www.editions-tredaniel.com/savants-maudits-chercheurs-exclus-p-868.html

Pour en savoir plus au sujet de Gaston Naessens et du 714-X

Livres

Bird Christopher, « Le Galilée du microscope », Édition Voici La Clef, Canada, 1990. Un récit sur la vie et les tribulations de Gaston Naessens.

« Introduction à l’orthobiologie somatidienne », CERBE Distribution, Canada, 1998. Présentation sur bande vidéo de la théorie de Gaston Naessens.

« L’historique du 714X », CERBE Distribution, Canada, 1999. Documentaire sur bande vidéo des événements qui entourent le 714X.

Sites Internet d’intérêt

Centre expérimental de recherches biologiques de l’Estrie (CERBE): le site du CERBE, le laboratoire de recherches et de fabrication de Gaston Naessens, présente l’orthobiologie somatidienne, des fiches techniques, des documents pédagogiques sur la technique d’injection ainsi que diverses études. www.cerbe.com

Initiative canadienne pour la recherche sur le cancer du sein – 714X : dossier fort complet sur les travaux de Gaston Naessens, ses théories relatives aux causes du cancer, le somatoscope, les mécanismes d’action du 714X, ainsi qu’une revue de la littérature sur l’effet du 714X dans le traitement du cancer. www.breast.cancer.ca

« Ralph Moss on Cancer », Alternative Treatments. Ralph W. Moss, Ph. D., un expert en cancérologie, et auteur de plusieurs ouvrages et documentaires sur le sujet, présente dans la rubrique « The Cancer Chronicles: Alternative Treatments » une série d’articles sur la théorie et les découvertes de Gaston Naessens. www.ralphmoss.com

Menace sur nos neurones

Nos neurones en prennent un sacré coup en ce début de 21e siècle. Les autorités publiques tentent de noyer le poisson, mais l’information commence à se répandre et la prise de conscience générale ne tardera pas.

Entre tout ce qui rayonne en haute fréquence – les antennes-relais, le Wifi, le Wimax, le Courant Porteur en Ligne (C.P.L.), les téléphones DECT, la TNT – et qui porte directement atteinte à notre fonctionnement cérébral, et le cocktail d’ingrédients innommables de l’industrie agro-alimentaire qui en rajoute une couche, le nombre des maladies neurodégénératives explose et on est atteint de plus en plus jeune.

« Les cerveaux de nos enfants sont notre ressource économique la plus précieuse, et nous n’avons pas reconnus combien ils sont vulnérables. Nous devons faire de la protection du jeune cerveau un objectif prioritaire de la protection de la santé publique. Vous avez seulement une chance de développer un cerveau ». Cette phrase est de Philippe Grandjean, Adjunct Professor of Environmental Health, à l’Université de Harvard, Boston, USA.

Dans la même lignée, malgré les intérêts économiques énormes qui sont en jeu tant dans l’agro-alimentaire et dans le secteur de la téléphonie mobile, certains scientifiques et médecins essayent de faire entendre leur voix et poussent un coup de gueule, ça fait plaisir.

Voici une petite vidéo présentant le nouveau livre de Marie Grosman et Roger Lenglet.

« Menace sur nos neurones – Alzheimer, Parkinson… Et ceux qui en profitent »

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=nrit4Ipl7Ag]

« Alzheimer, parkinson, sclérose en plaques, autisme… Pourquoi le nombre de personnes atteintes d’une maladie neurodégénérative explose-t-il, et pour quelles raisons les malades sont-ils de plus en plus jeunes ? Ce livre révèle que ces maladies se préparent déjà dans le ventre des mères, devenues malgré elles des « mamans neurotoxiques ». Ensuite, tout au long de la vie, nos neurones sont exposés à un cocktail d’agressions capable de diminuer irréversiblement les fonctions de notre cerveau. Ces substances parfaitement identifiées et documentées par les scientifiques, pourraient être bannies de notre environnement si une véritable politique de prévention était menée.

Au moment où ce type de maladie (rien qu’en France près d’un million de malades de l’alzheimer) a été déclaré “cause nationale”, l’enquête-événement de Marie Grosman et Roger Lenglet montre que malgré les connaissances scientifiques, la prévention est gravement négligée.

Etudes et enquêtes rigoureuses à l’appui, les auteurs démontent le mécanisme d’un “effet d’aubaine” ignoble en faveur de l’industrie pharmaceutique et proposent des solutions face à cette crise sanitaire.

Marie Grosman est biologiste, spécialiste de santé publique. Agrégée en sciences de la vie, diplômée en épidémiologie et en santé environnementale, elle a publié des travaux scientifiques sur les facteurs environnementaux des maladies neurodégénératives.

Elle a déjà publié :

Mercure : l’Europe progresse, la Chine régresse, M.Grosman et A. Picot, Préventique, mars-avril 2010
Facteurs environnementaux et maladie d’Alzheimer : le mercure fortement suspecté, M. Grosman et A. Picot, Médecine & Longévité, Elsevier Masson, 2009
Intégration de la dimension éducation à la santé dans les programmes des sciences de la vie et de la Terre, A. Grosman, Faralli et al., CRDP, Aix-Marseille, 2002
« Les dangers du mercure », M.Grosman et A. Picot, in Encyclopédie de Médecine, 2011

Roger Lenglet, philosophe et journaliste d’investigation, est l’auteur de nombreux livres d’enquête s’intéressant tout particulièrement à la santé, à l’environnement et au lobbying industriel. Il est membre de la Société française d’histoire de la médecine.

Il a déjà publié :

Europe Écologie, avec J.-L. Touly, éd. First, 2010
Lobbying et santé, éd. Pascal-Mutualité Française, 2009
L’argent noir des syndicats, avec J.-L. Touly, Fayard 2008
Cocktail d’enfer, avec S. Pradinas, éd. Pascal-Mutualité Française 2008
Profession corrupteur – La France de la corruption, éd. Gawsewitch, 2007
L’eau des multinationales – Les vérités inavouables, avec J.-L. Touly, Fayard 2006
Silence, on intoxique ! – Face aux lobbies, la longue bataille pour sauver notre santé, avec A. Aschieri, La Découverte 2006
Les drogues, (pseud. Pierre Simon) avec W. Lowenstein et al., Librio, Flammarion 2005
Le Dico de la santé – Déchiffrer le vocabulaire médical au quotidien, (pseud. Pierre Simon) avec M. Langre, Librio-Flammarion 2005
Sites pollués en France. Enquête sur un scandale sanitaire, (avec F. Ogé), Librio, Flammarion, 2004
L’industrie du mensonge, préface et compléments pour J.Stauber et S. Rampton, coll. Contre-feux, Agone 2004
L’eau de Vivendi, avec J.-L. Touly, éd. P. Lefrançois 2004
Repenser l’offre de soin – Pour une véritable politique de santé publique, L’Atelier-Mutualité française 2000
Des lobbies contre la santé, avec B. Topuz, Syros-Mutualité française 1998
Les ignorances des savants, avec T. Ivainer, Maisonneuve et Larose 1996
L’affaire de l’amiante, La Découverte 1996″

(extrait du site Acte Sud)

Visionnez une autre vidéo avec Roger Lenglet :

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=eKED1crdLxg]

Suite de la pétition du Collectif de défense de la médecine naturelle

Je reproduis ici dans son intégralité le mail que j’ai reçu (et que certainement tous les signataires de la pétition ont reçu) le 20/06/2011.

Remise de votre pétition demain à Bruxelles

Madame, Monsieur,

C’est demain à 13 heures que nous allons remettre les pétitions au Parlement européen, à Bruxelles, pour la défense des médicaments à base de plantes en Europe.

Grâce à votre mobilisation, nous avons obtenu pas moins de 1,4 millions de signatures, sans compter les 850 000 signatures que le mouvement citoyen Avaaz a récoltées à notre suite.

Nous serons nombreux au Parlement européen. Une grande conférence a été organisée par la députée européenne Michèle Rivasi, et les eurodéputés Satu Hassi, Heide Rühle, Carl Schlyter and Bart Staes. Elle se tiendra de 13 heures à 16 heures, dans la salle A5G3 du Parlement.

Les représentants de la Commission européenne (DG SANCO), de l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) et de l’Autorité européenne des aliments (EFSA) répondront aux questions que se posent les citoyens européens sur la directive 24/2004/CE, aussi appelée THMPD (Traditional Herbal Medicinal Products Directive). Vous pouvez aussi poser des questions via la page Facebook créée par Madame Rivasi sur le sujet : http://www.facebook.com/event.php?eid=106006196160172

Rappelons que la directive THMPD crée une Autorisation de Mise sur le Marché « simplifiée » pour les médicaments à base de plantes, dont le coût est estimé à… 100000 à 140000 euros par plante, une somme hors de portée pour la plupart des fabricants (qui travaillent à l’échelle artisanale).

Cette nouvelle procédure est en train d’entraîner la disparition de nombreux remèdes à base de plantes, dont la rentabilité financière ne peut justifier de tels investissements. On redoute également la faillite d’une myriade de petits acteurs du secteur qui n’ont pas la puissance financière pour se plier à la nouvelle procédure. (Lire absolument à ce sujet l’interview de l’herboriste Michel Pierre, ci-dessous).

Bien entendu, les autorités se veulent rassurantes. Elles affirment qu’elles se montreront ouvertes et respectueuses des traditions médicinales les plus anciennes et les plus éprouvées.

Mais comme l’a rappelé la députée Michèle Rivasi sur son site Internet le 16 juin :

« Fin février 2011, la liste communautaire des substances, préparations et remèdes traditionnels à base de plantes déjà enregistrés ne comptait que 215 produits. Et seules 79 monographies communautaires de plantes médicinales ont été finalisées à ce jour. »

Deux cent quinze produits, alors que des dizaines de milliers de remèdes à base de plantes étaient autorisées en Europe jusqu’au 30 avril 2011, la date butoir de mise en application de la directive THMPD.

C’est le nettoyage par le vide.

De plus, cette nouvelle législation étant mal connue et difficile à interpréter, de nombreux fabricants et distributeurs se retrouvent dans une situation d’insécurité juridique qui bloque toute initiative de leur part.

La difficulté vient notamment de la définition des médicaments à base de plantes extrêmement large et floue, qui englobe un très grand nombre de plantes et toutes les préparations à base de plantes (substances végétales concassées ou pulvérisées, teintures, extraits, huiles essentielles, jus obtenus par pression). Seraient ainsi assujetties à une demande d’AMM toutes les plantes ayant un principe actif et l’ensemble des préparations officinales préparées par les professionnels de la santé.

Beaucoup de grossistes et de distributeurs préfèrent ne plus commercialiser les plantes par crainte des risques encourus, à tel point que la survie toute la filière en Europe est aujourd’hui menacée. Si elle disparait, les patients européens n’auront plus la possibilité pratique de se procurer de nombreuses plantes médicinales, quand bien même celles-ci seraient théoriquement autorisées par l’Union Européenne.

Pour toutes ces raisons, nous continuons à dénoncer haut et fort la directive 24/2004/CE qui, loin d’avoir pour effet de protéger les patients en leur garantissant des produits de qualité à base de plante, représente bel et bien l’arrêt de mort d’un savoir ancestral majeur de notre civilisation, les remèdes traditionnels à base de plante.

Plus que jamais, il est urgent de proposer des solutions législatives et administratives alternatives à ce que propose la directive européenne 24/2004/CE pour sauver les herboristeries qui proposent un savoir et un savoir-faire irremplaçables dans le domaine des plantes médicinales et des préparations à base de plantes, et de contribuer ainsi à préserver le bien être de tous.

Pour relever ce défi, nous sommes en cours de constitution d’une structure à Bruxelles dédiée à la protection de la santé naturelle en Europe. Notre prochaine communication aura pour but d’en annoncer le lancement, et sera accompagnée d’un appel à toutes les structures existantes qui souhaitent contribuer à ce travail essentiel.

Avec mes remerciements de votre intérêt pour cette cause essentielle,

Augustin de Livois
Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle

INTERVIEW (A LIRE ABSOLUMENT !)

Michel Pierre, vous êtes propriétaire de l’herboristerie du Palais Royal à Paris depuis 40 ans selon les règles en vigueur de l’époque. Vous avez écrit plusieurs livres dont « Secret des plantes » (éditions Artémis) et vous en terminez un autre aux éditions du Chêne. Quel impact a eu la pleine entrée en vigueur de la directive 2004/24 (Directive THMPD) sur votre activité ?

Il faut bien comprendre que l’on ne peut pas se contenter de parler des herboristes. Il faut prendre en compte tous les acteurs du secteur : les cueilleurs, les producteurs, les grossistes, et les herboristes au bout de la chaîne. C’est bien toute une filière que l’on risque de tuer en appliquant cette directive et tous les emplois qui vont avec. Pour les cueilleurs et les producteurs surtout, ces limitations représenteront un manque à gagner important. Une grande partie du monde agricole pâtira de ce texte. Avec cette directive, on coupe presque définitivement le lien qui existe entre le terroir et le reste de la société et on prend le risque de perdre en même temps un immense savoir ancestral qui faisait la force de nos régions. Rappelons que plus de 50 % de nos herbes sont produites en France.

En ce qui me concerne, c’est d’abord mon herboristerie qui m’inquiète. Je distribue chaque année environ 30 tonnes d’herbes auprès de 60 000 clients dont de nombreux médecins. Ce chiffre pourrait être divisé par deux, ce qui m’obligerait à licencier quatre de mes huit salariés. Dans ces conditions, je ne pourrais plus travailler, je n’aurais plus qu’à devenir consultant extérieur pour une pharmacie !

Alors bien sûr, le ministère de la santé se veut rassurant, les institutions européennes aussi. On nous dit que plus de 600 plantes seraient autorisées en Europe et que c’est bien assez pour proposer des produits aux clients mais ce ne sont que des paroles. En attendant, depuis que la directive est passée, mon grossiste refuse de me vendre certaines plantes car il ne sait pas aujourd’hui quels sont les risques qu’il encourt. Il faut du temps, il parait, pour que soit établie cette liste de plantes. Mais combien ? Deux ans ? Trois ans ? Il en faudra probablement moins pour que l’herboristerie disparaisse complètement en France, et nous sommes une quinzaine.

En réaction à la pétition que le Collectif pour la défense de la médecine naturelle a lancée le 16 mars dernier (Guérison défendue) et qui a rassemblé plus de 1,4 million de signataires, la Commission européenne et certains grands journaux ont estimé qu’entre le vote de la directive (2004) et son application (2011), il y avait eu suffisamment de temps pour que les acteurs du secteur puisse déposer des demandes d’autorisation de mise sur le marché (AMM). Qu’en pensez vous ?

Cela montre simplement que les institutions européennes n’ont aucune connaissance du terrain en France. Aujourd’hui une herboristerie n’a pas le droit de déposer de dossier d’AMM.

Nous pouvons déposer des demandes comme n’importe quelle société vendant des compléments alimentaires auprès de la DGCCRF, mais la liste est très loin de la quantité de plantes vendues en herboristerie.

En fin de compte, depuis la suppression du diplôme d’Herboriste en 1941, sous le régime de Vichy, rien n’a été fait par les pouvoirs publics en faveur de l’herboristerie. Au fil des années et des législations notre métier a été étouffé petit à petit dans la plus grande indifférence générale jusqu’à cette pétition. Et je me réjouis qu’elle ait touchée autant de personnes en Europe. C’est peut être là, l’un de nos derniers espoirs : que les gens réagissent face aux limitations qu’on nous impose sans nous consulter. On nous tue à petit feu.

On nous explique aussi avec le principe de reconnaissance mutuelle, qu’on peut aller se fournir partout en Europe. Je peux aller chercher des plantes en Italie ou en Allemagne qui sont interdites en France. Mais nous ne sommes pas un multinationale ! Nous n’avons pas les moyens d’aller chercher toutes ces plantes ailleurs sans compter qu’il parait aberrant d’aller chercher en Allemagne des plantes qui poussent déjà chez nous et que l’on utilise depuis des générations.

La solution serait peut être d’inviter les herboristes européens à venir s’installer en France, puisque le diplôme existe en Allemagne, Italie, Espagne, ou autoriser les pharmaciens à ouvrir des herboristeries, cela fait quand même partie de notre culture.

Concrètement, avez-vous des exemples de plantes qu’aujourd’hui vous ne pouvez plus distribuer à l’issue de la pleine entrée en vigueur de la directive THMPD ?

Bien sûr. Prenez par exemple la Chélidoine. Avec la nouvelle directive, elle sera soumise à une AMM pour toute distribution parce qu’elle contient des dérivés de benzylisoquinonéique, un alcooloïde, qui pris en trop grande quantité, peut provoquer des hépatites A, mais il s’agit d’extraits, pas de plantes pour infusion.

Nous on la proposait en tisane. C’est désormais impossible. Mais vous la trouverez en pharmacie sous forme de gélules ou de teintures, sauf que ces gélules sont conçues avec des extraits de plantes qui sont bien plus puissants que la plante en elle-même, et là, il faudra être attentif.

Je comprend que l’on interdise la vente du sassafras qui peut avoir des conséquences sur le système nerveux, je comprend que l’on interdise la vente d’extraits alcoolisés, ou d’huile essentielle d’absinthe, mais je ne comprend pas que l’on ne puisse plus vendre la plante pour faire des tisanes.

ET  VOUS ? EST-CE QUE VOUS LE COMPRENEZ ???

Pour REVOIR NOTRE VIDEO SUR LA DIRECTIVE THMPD, RENDEZ-VOUS SUR: www.defensemedecinenaturelle.eu

ENVOYEZ LE LIEN A TOUS VOS AMIS. C’EST LE DERNIER MOMENT POUR OBTENIR DES SIGNATURES À NOTRE PETITION QUI SE TROUVE ICI (VERSION FRANÇAISE) :

http://defensemedecinenaturelle.eu/signerlapetition.php

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Ce email vous est envoyé par le Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle.

Pour nous écrire : contact@defensemedecinenaturelle.eu

Pour nous envoyer de la documentation par courrier, merci de vous adresser à :

Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle
253A Chaussée de Wavre
1050 BRUXELLES – BELGIQUE

Fukushima-grippe H1N1 : même logique médiatique

J’ai reçu ce matin ce courriel de Jean-Jacques Crèvecoeur (http://www.jean-jacques-crevecoeur.com/) qui date du 20 juin 2011 :

Courriel du 20 juin 2011

Madame, Monsieur,
Chers amis,

Non, ne comptez pas sur moi.
Ne comptez pas sur moi comme vous l’avez fait en automne 2009, lorsque je me battais contre les projets de vaccination massive obligatoire contre la grippe H1N1.
Ne comptez pas sur moi pour mener un nouveau combat contre le nucléaire, suite aux événements catastrophiques qui ont lieu à Fukushima Daiishi.

Pourquoi ? Parce que ce combat que j’ai mené il y a près de deux ans m’a coûté très cher. Très cher en temps, très cher en énergie, très cher en argent, très cher en réputation, très cher psychologiquement, très cher émotionnellement, très cher spirituellement. Je savais intellectuellement que lorsqu’on lutte CONTRE ce qui nous semble le mal, on devient semblable à ce mal qu’on combat. Je le savais intellectuellement, mais je ne l’avais pas ressenti dans ma chair.

Avec le recul de ces dix-huit derniers mois, j’ai compris qu’une facette de mon action avait été très utile à des centaines de milliers de personnes qui ont reçu l’information dont elles avaient besoin pour prendre la décision de ne pas se faire vacciner avec ce vaccin dangereux et parfois mortel. Mon action (et celle des autres militants) a été utile pour faire reculer les gouvernements dans le projet de vaccination obligatoire (j’avais reçu la confirmation confidentielle de la part de militaires qu’ils attendaient les ordres pour encadrer par la force les opérations de vaccination – heureusement, ces ordres n’ont jamais été donnés, finalement, par crainte d’une guerre civile dans nos pays).

Par contre, une autre facette de mon action (celle où mes émotions ont pris les commandes de mes messages) a alimenté ce que je voulais combattre. Et ça, je ne suis pas près d’oublier la dure leçon de vie qui fut la mienne…

Néanmoins.

Je suis frappé de constater qu’une fois de plus, les industries et les gouvernements confirment leur sainte alliance avec les grands médias pour protéger leurs intérêts, en se moquant totalement de nos vies, de notre santé et de notre intégrité physique.

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Je le répète. Je n’ai vraiment plus l’intention de partir en guerre contre qui que ce soit. Et je n’ai pas l’intention d’y passer des heures. Il me suffit de poser quelques questions, de vous transmettre quelques références informatives (pour vérifier le contenu de mes questions) et de vous laisser tirer vos propres conclusions. Voici les questions que je me (vous) pose :

  • Pourquoi les médias ont cessé de nous informer dix jours après la catastrophe nucléaire de Fukushima, alors que la situation là-bas ne cesse de s’aggraver ?
  • Pourquoi une des premières décisions prises par les autorités de santé publique a été de relever le niveau des doses acceptables qu’une population peut encaisser ? Comme si l’imminence de la catastrophe avait tout à coup rendu nos organismes plus résistants à la radioactivité…
  • Pourquoi les autorités de santé publique et les gouvernements ont-ils donné l’ordre de ne plus publier les mesures de radioactivité depuis fin mars ?
  • Pourquoi ces mêmes autorités ont-elles donné l’ordre d’arrêter de mesurer le taux de radioactivité dans l’hémisphère Nord, alors que nous payons avec nos impôts, les stations de mesure ?
  • Pourquoi nous a-t-on caché pendant deux mois et demi que les coeurs des réacteurs 1, 2 et 3 avaient fondu dans les heures et les jours qui ont suivi le 11 mars dernier, alors que plusieurs experts indépendants l’annonçaient dans les jours qui ont suivi la catastrophe ?
  • Pourquoi aucun conseil de protection ne nous est donné de la part des autorités de santé publique, à nous qui sommes concernés par la contamination de l’air, du sol et de l’eau ?
  • Pourquoi ne nous dit-on pas que, chaque fois qu’il pleut, nous devrions éviter de sortir, ou alors, utiliser un large parapluie pour ne pas ramener chez nous, de l’eau et des particules contaminées ?
  • Pourquoi presque aucun média n’a révélé que, dès la fin du mois de mars, le lait de plusieurs états américains avait un taux de radioactivité anormalement élevé (depuis lors, les mêmes constats ont été faits en France) ? En nous expliquant que la pluie avait contaminé l’herbe des prés broutée par les vaches…
  • Pourquoi ne nous révèle-t-on pas que la mortalité des bébés a brusquement augmenté ces deux derniers mois, dans les états de l’Ouest américain ? À Philadelphie, par exemple, la mortalité a augmenté de 48 % en un mois, à cause du lait contaminé et de l’eau contaminée du robinet… (référence)
  • Pourquoi ne nous dit-on pas que les centaines de milliers de tonnes d’eau déversées sur les réacteurs sont sur le point de déborder des sous-sols des centrales, et donc de contaminer encore davantage la région, les nappes phréatiques et l’océan ? Et que les Japonais n’ont aucune solution pour régler ce problème…
  • Pourquoi nous fait-on croire que la situation est sous contrôle, alors que les déversements d’eau n’ont fait que retarder le moment où une explosion majeure surviendrait ?
  • Pourquoi ne nous dit-on pas que le bâtiment numéro quatre est sur le point de s’effondrer, avec les risques de relâcher dans l’environnement, d’énormes quantités de plutonium capables de rayer le Japon de la carte pour 100.000 ans (référence) ?
  • Pourquoi toutes les vidéos d’un ressortissant français vivant au Japon ont-elles été supprimées de son compte Youtube depuis ce lundi 20 juin ? Il faut préciser qu’Alex mettait une vidéo quasi-quotidienne sur Youtube pour informer de la situation vécue depuis le Japon. Jusqu’à présent, ses vidéos étaient vues par deux à quatre mille personnes. Sa vidéo de ce week-end, dans laquelle il exprimait sa colère et son désespoir avait déjà reçu 67.000 visiteurs en 48 heures, au moment où son compte a été fermé ! Liberté de l’information, vous dites ? Heureusement, des internautes malins avaient eu la bonne idée de copier sa vidéo et de la remettre en ligne.

Une petite dernière, juste pour la route !

  • Pourquoi l’administration Obama vient-elle de donner l’ordre d’interdire le survol de la centrale de Fort Calhoun (Nébraska) par les avions de tourisme et les hélicoptères, empêchant les journalistes d’informer la population par la situation très préoccupante qui s’y déroule suite aux inondations provoquées par le débordement du Missouri ?
  • Pourquoi cette même administration a-t-elle ordonné qu’aucune information sur la situation périlleuse de la centrale ne soit divulguée (voir photo ci-dessous) ?

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Voici quelques références à partir desquelles vous pourrez faire vos propres lectures. J’ai mis ces références sur mon site Internet, dans un dossier nucléaire. Chaque fois que je verrai passer un article de synthèse, je l’ajouterai sur mon propre site.

J’y ai passé une petite centaine d’heures, pour me faire une opinion personnelle, en vérifiant à chaque fois quel était l’intérêt de la personne qui parlait. C’est intéressant de remarquer que tous les experts indépendants, sans exception, sont critiques et inquiets de ce qui se passe et des conséquences pour l’environnement, la santé des populations et l’avenir de la planète. Par contre, aucun expert travaillant pour l’industrie du nucléaire, aucun gouvernement impliqué fortement dans le nucléaire (comme la France et les USA) n’est inquiet de ce qui se passe. Au contraire, ils réaffirment, haut et fort, que le nucléaire est irremplaçable, sûr et même bon pour lutter contre le réchauffement climatique… Alors, de quoi nous plaignons-nous ?

À vous de réfléchir à ce qui se passe dans notre monde.
À vous, à présent, d’oser sortir de votre naïveté à propos de la manière dont le monde fonctionne et est dirigé.
Croyez-vous franchement que les médias ont pour mission de nous informés ? Le croyez-vous vraiment ?
Croyez-vous franchement que les industries se préoccupent de notre bien-être, de notre santé, de notre vie ? Le croyez-vous vraiment ?
Croyez-vous franchement que les gouvernements sont là pour défendre les faibles que nous sommes contre les puissants de ce monde ? Le croyez-vous vraiment ?

C’est plus fort que moi. Mais je ne peux pas m’empêcher de faire un parallèle très simple avec l’affaire de la grippe H1N1.
Pour la grippe, il n’y avait aucun danger de pandémie. Des experts, comme le professeur Debré l’ont dit et répété dès juillet 2009. On voyait bien que dans l’hémisphère Sud (en plein hiver entre juin et septembre 2009), il y avait moins de morts que les autres années, malgré le fait qu’ils ne disposaient pas du vaccin salvateur… Malgré l’absence de danger, les médias ont entretenu un climat de peur quotidiennement depuis le 25 avril 2009 jusqu’au 15 décembre 2009 ! Quotidiennement. Avec quoi comme résultat ? 17.000 morts de la grippe en un an (contre 250.000 à 500.000 morts annuels dus à la grippe saisonnière), c’est-à-dire rien du tout !

  • Pour Fukushima et Fort Calhoun, il y a un vrai danger. Des milliers de kilomètres carrés sont déjà perdus pour des centaines d’années au Japon. Les bébés meurent aux USA, les produits laitiers sont contaminés, des centaines de millions de litres d’eau sont contaminées dans les sous-sols des centrales et dans l’océan. Des particules radioactives sont rejetées dans l’atmosphère en continu depuis trois mois. Que font les médias ? Rien. Ils ne disent rien.

Mon commentaire : pour la grippe H1N1, il fallait que les médias amplifient la peur face à un danger inexistant pour servir les intérêts d’une industrie en perte de vitesse (les compagnies pharmaceutiques). Pour Fukushima et Fort Calhoun, il faut que les médias se taisent face à un danger bien réel pour servir les intérêts d’une industrie en perte de crédibilité et de contrôle (le nucléaire).

Vous voulez un autre parallèle ?

  • Pour la grippe, l’OMS a abaissé ses critères de seuil de pandémie le 29 avril 2009 (quatre jours après la première alerte). Ce qui lui a permis de déclarer que la pandémie avait atteint le niveau 6 (le plus élevé) le 11 juin 2009, déclenchant automatiquement l’exécution des contrats qui avaient été signés quatre ans auparavant entre les gouvernements et les compagnies pharmaceutiques. Dans ces contrats, il était spécifié que si l’OMS éclarait une pandémie de niveau 6, les gouvernements s’engageaient automatiquement à commander les vaccins pour lutter contre cette pandémie.
  • Pour Fukushima, l’OMS et les autorités sanitaires ont relevé les seuils acceptables d’irradiation des populations et des travailleurs du nucléaire. Ce qui permet de ne pas être obligé d’ordonner des évacuations massives des populations, puisque ces nouveaux seuils ne sont pas atteints !

Mon commentaire : les notions de seuil biologique et les critères d’acceptabilité ne sont pas déterminés sur base médicale ou biologique, mais bien sur des bases politiques, économiques et financières.

Un dernier parallèle ?

  • Pour la grippe, les experts qui se sont prononcés en faveur de la vaccination et qui ont défendu la réalité de la pandémie étaient tous payés par les compagnies pharmaceutiques qui fabriquaient les vaccins. Ceux qui se sont prononcés contre la vaccination et qui ont dénoncé la manipulation des chiffres, des faits et de l’information n’avaient rien à gagner, au contraire (je suis bien placé pour en témoigner). Mais ce sont ces derniers qui se sont faits traités de menteurs, de conspirationnistes, de théoriciens du complot, de gourous de sectes, et j’en passe. Jusqu’à ce que quelques équipes de journalistes viennent confirmer ce qu’ils disaient, mais avec six à neuf mois de retard… Quand les caisses des compagnies pharmaceutiques étaient bien remplies et lorsque des milliers de personnes souffraient des effets secondaires du vaccin (décès, paralysies, neurodégénérescences, narcolepsies, malformations cardiaques chez les nouveaux-nés, etc.).
  • Pour Fukushima, les experts qui prennent la parole pour nous rassurer sur la sécurité du nucléaire, sur l’inocuité des rejets de Fukushima et sur la maîtrise de la situation sont, comme par hasard, tous payés par l’industrie du nucléaire. Ceux qui dépensent leur énergie sans compter pour relayer les quelques informations disponibles dans le monde n’ont rien à gagner, de nouveau. Pourtant, il suffit de se balader quelques minutes sur les forums pour voir comment ils se font agresser par ceux qui refusent de voir. Pendant ce temps-là, les bébés commencent à mourir dans l’Ouest des États-Unis…

Mon commentaire : tout est dit, c’est bien l’argent qui mène le monde.

Si j’en avais le temps, je recommencerais une même analyse approfondie à propos d’autres événements que nous vivons ou que nous avons vécus. Je vous inviterais à réfléchir, par exemple, à ce qui se cache derrière la bactérie E-Coli qui, soi-disant, provoque une hécatombe en Allemagne. Comme pour le virus de la grippe A H1N1, cette bactérie est jugée par les microbiologistes comme une impossibilité naturelle. Pour eux, il est impossible qu’une même bactérie soit résistante aux huit classes principales d’antibiotiques connus. Mais qui pointe-t-on du doigt comme responsable présumé de cette hécatombe (vous m’excuserez, mais 39 morts, ça n’a rien d’une hécatombe) ? Une vilaine exploitation fermière de produits biologiques en Allemagne… OUH les vilains qui cultivent encore à l’ancienne ! Mais ne vous en faites pas, les scientifiques ont déjà la solution : il suffira d’irradier systématiquement tous les aliments (comme beaucoup le sont déjà dans l’industrie agroalimentaire traditionnelle). Ainsi donc : adieu le bio, adieu les aliments vivants. Bienvenue dans le monde du tout chimique, du tout irradié, du tout aseptisé.

Cette fois donc, les médias ont intérêt à amplifier la peur pour servir les intérêts des industries agroalimentaires industrielles, promotrices des OGM et de la phytopharmacie.

Conclusion provisoire

Comme je vous le disais en commençant, ne comptez pas sur moi pour repartir dans un autre combat.
Car ce combat, comme tous les autres (gaz de schiste, hold-up des pays et des populations par les banques privées, chemtrails, terrorisme d’état, pseudo-réchauffement climatique, etc.), est inutile.

Pourquoi ?

Parce que toutes ces choses que nous vivons actuellement sont le symptôme de l’ancien monde qui s’effondre.
La logique du nucléaire est en train de s’effondrer et ne se relèvera pas.
La logique pharmaceutique est en train de s’effonder et ne se relèvera pas.
La logique agroalimentaire est à bout de souffle et ne se relèvera pas non plus.
La logique de concentration financière vit ses dernières heures avant une faillite globale et systémique.
Toutes les logiques fondées sur la préservation des intérêts d’un petit nombre au détriment de l’immense majorité des êtres vivants sur cette planète ont fait du monde un monde pourri.

Le piège dans lequel je me suis pris moi-même fut de croire que ce monde était mon monde. Je croyais que je faisais partie de ce monde, alors qu’il n’en est rien. Je ne partage aucune des valeurs de ce monde-là ; un monde fondé sur l’individualisme, sur la cupidité, sur l’indifférence, sur le cynisme, sur la méchanceté, sur le mensonge, sur la violence, sur l’inconscience. Je ne partage aucune de ces valeurs. Pourtant, je reconnais qu’il y a en moi des zones d’individualisme, de cupidité, de cynisme, de méchanceté, de mensonge, de violence et d’inconscience. Et c’est pour cela qu’un monde pareil peut encore tenir debout, malgré son extrême fragilité.

Depuis que je suis sorti du combat, en janvier 2010, je ne me pose qu’une seule question : COMMENT CRÉER ENSEMBLE UNE MEILLEURE VIE ?
Autrement dit, et si nous laissions ce vieux monde s’effondrer tranquillement, en souhaitant même que les choses s’accélèrent ? Et si nous investissions réellement nos énergies à créer un autre monde. NOTRE monde, celui qui correspond à ce à quoi nous aspirons de tout coeur… Un monde où nous mettrions la conscience au coeur de nos vies, un monde où nous pourrions reconnaître les parts de lumière comme les parts d’ombre qui se trouvent en chacun de nous. Un monde où le respect de la vie, de la nature, de la conscience serait la préoccupation centrale.

En écrivant cela, je suis bien conscient que je n’ai pas de solution concrète à vous partager. Mais sachez que je chemine dans cette voie. J’ai juste l’intuition que ce meilleur monde, c’est ensemble que nous en tracerons les contours et que nous en inventerons les lois. C’est la raison pour laquelle je redouble mes efforts pour incarner dans mon quotidien la voie alchimique, loin de cette dualité BIEN – MAL. J’espère que, vous aussi, vous trouverez la voie qui vous convient pour ne pas vous attacher à ce vieux navire en train de couler et pour sauter, tant qu’il est encore temps.

La seule chose dont je suis certain, c’est que plus nous lâcherons le matérialisme, moins nous subirons les chocs qui nous attendent ces prochains mois. C’est ce à quoi je travaille depuis dix ans maintenant. Je gagne cinq fois moins qu’il y a dix ans, je ne suis plus propriétaire de rien (ni maison, ni voiture), sauf de ma société et de mes ordinateurs, je n’ai plus aucun engagement financier auprès d’aucune institution (j’ai contracté jusqu’à 500.000 euros d’emprunt !). Je me sens prêt et plus léger pour accueillir la vague du changement. Et vous, êtes-vous prêt(e) ?

Restons debout, conscient et sans peur !

Jean-Jacques Crèvecœur
Montréal (Québec)

PS : Je vous autorise à reproduire, à diffuser, à traduire, à publier sur vos sites et vos blogs le présent courriel. Merci, simplement, de le publier intégralement et d’en citer la source.

Consultez l’article sur le site de JJ Crèvecoeur

Mauvaises ondes : documentaire sur France 3

Tous à vos télés le 18 mai 2011 à 20h35 sur France 3

Inodores et invisibles, les ondes électromagnétiques sont pourtant partout. Mais sont-elles dangereuses ?…

Réalisé par Sophie Le Gall
Une production : Ligne de Mire Production, avec la participation de France Télévisions

Le 18 mai prochain, France 3 propose lors de sa soirée documentaire Hors Série présentée par Samuel Etienne, un document inédit Mauvaises ondes, sur l’utilisation des ondes électromagnétiques que ce soit celle du wifi comme celle du téléphone portable et bien d’autres. A cette occasion la réalisatrice Sophie Le Gall a répondu aux questions de Première.fr.

Après avoir réalisé le documentaire Du poison dans l’eau du robinet, diffusé lui aussi sur France 3, vous proposez aujourd’hui Mauvaises ondes traitant des ondes des portables et autres instruments électroniques. C’est une volonté de votre part de s’attacher à des sujets du quotidien ?

En réalité on avait proposé il y a plus d’un an plusieurs thématiques de santé publique qui s’inscrivent dans le quotidien des français. On a vendu ces projets à France Télévisions qui a d’abord diffusé le documentaire portant sur l’eau du robinet et les différents poisons contenus dans cette eau. Le documentaire avait réalisé une bonne audience donc on a proposé cette année Mauvaises ondes, une enquête sur le danger des ondes émises par les téléphones portables, le wifi et d’autres appareils électroniques.

Pourquoi avoir réalisé un documentaire sur ce thème ?

On a voulu faire un documentaire faisant le bilan de ce qui existe. En France aujourd’hui il y a plus de 64,4 millions de portables pour une population de 64 millions de personnes. Le portable s’est imposé massivement en 15 ans, il fait partie du quotidien de tous sans qu’on se soit réellement posé la question de ses effets sur le quotidien des français. Ce qui a nous a poussé à faire ce sujet c’est l’étude européenne Interphone sur les dangers des ondes des portables. Les résultats de cette étude ont mis des années à sortir et  les chercheurs entre eux n’arrivaient pas aux mêmes conclusions. Finalement le lecteur en lisant cette étude n’était pas plus informé.

Mais la vraie question pour nous c’était « est ce que réellement l’étude n’a rien pu prouver ou les chercheurs ont-ils trouvé des résultats mais qui ont été passés sous silence ? » C’est à partir de cette question-là qu’on a décidé de réaliser ce documentaire. Pourquoi certains chercheurs trouvent des résultats alors que d’autres n’ont toujours rien après des années de recherche ? On voit dans le documentaire que des chercheurs ont trouvé des résultats mais certains ont vu leur budget ne pas être renouvelé, d’autres ont subi de fortes intimidations… Le problème qui se pose c’est l’indépendance de la recherche. Certaines équipes ne trouvant rien sont financées par des opérateurs de téléphonie…

On s’est aussi intéressé dans ce documentaire aux normes régissant ces ondes. Comment sont-elles adoptées, qu’en pensent les chercheurs, quel est le rôle des lobbys ? Il faut savoir que certaines industries ont joué un rôle dans l’adoption et la création de ces normes.

Quand vous avez commencé à travailler sur ce sujet, est-ce qu’il vous semblait possible de réaliser ce documentaire compte tenu des enjeux économiques qui sont liés ?

L’avantage de faire ce documentaire pour France Télévisions c’est qu’il n’y a pas de problème d’étanchéité, pas comme certains groupes qui ont des intérêts communs avec des opérateurs de téléphonie. On était plus serein de travailler avec France Télévisions. Et on était certains que ce thème les intéresserait puisqu’il s’agit d’un vrai problème de santé publique.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour réaliser ce document ?

Nous n’avons pas eu de difficultés avec la communauté des chercheurs. On a pu rencontrer tous les gens avec lesquels on souhaitait s’entretenir. Le problème s’est plus posé avec les opérateurs de téléphonie mobile. On s’intéressait à des cas précis donc on souhaitait poser des questions très précises. Mais les services de presse des opérateurs nous renvoyaient vers la Fédération française des télécoms, qui regroupent les trois grands opérateurs français. Elle pouvait répondre à des questions globales mais pas à des cas précis.Il était donc difficile d’avoir des réponses. Après c’est la limité du journalisme, si ils ne souhaitent pas répondre on ne peut rien faire.

Avez-vous subi des pressions venant du monde politique ou industriel ?

Nous n’avons subi aucune pression ni venant des politiques ni des opérateurs. La seule difficulté rencontrée était d’entrer en contact avec les industriels.

Quel impact pensez-vous que ce documentaire aura sur le public?

Sur le public je ne sais pas trop. Mais je vais répondre par rapport aux réactions que j’ai pu voir lors de la diffusion du film à des journalistes. Certains étaient très surpris, surtout par la première séquence du documentaire pour laquelle on a travaillé avec un laboratoire indépendant dans un appartement témoin. Un ingénieur est venu mesurer les différentes ondes émises par les appareils de la maison. Il faut savoir que le babyphone ou encore le téléphone fixe sans fil produisent eux aussi des ondes électromagnétiques mais moins forte que celles du téléphone portable. Cette séquence provoque, d’après les premières réactions qu’on a pu voir, une vraie prise de conscience de l’environnement dans lequel on vit au sein même de nos foyers.

On espère que ce documentaire aidera le public à être mieux informé. Aujourd’hui il y a un vrai manque d’informations sur ces ondes. Même si ils existent des normes françaises obligeant les industriels à afficher certaines informations, ils n’ont pas de réelle volonté de communiquer là-dessus. Un exemple : le DAS ( Débit d’Absorption Spécifique ndlr)  des portables. Le DAS c’est le chiffre mesurant le rayonnement des appareils (il indique la quantité d’énergie absorbée par l’organisme. Une valeur faible au DAS traduit une exposition plus faible aux ondes électromagnétiques ndlr). Ce chiffre doit être affiché en magasin pour les téléphones portables. Mais il est souvent noté en tout petit et peu de personnes savent ce qu’il signifie, beaucoup même ne connaissent pas l’existence de cette information.

Quel conseil donneriez-vous aux français à propos des ondes ?

Beaucoup de scientifiques déconseillent l’usage du téléphone très tôt chez les enfants. Les ondes des portables ont le même impact sur leurs cerveaux que sur ceux des adultes à une différence près c’est qu’ils absorbent plus d’ondes. Si l’usage du téléphone portable est indispensable, les médecins conseillent de ne pas faire de longues communications.

Les autorités sanitaires conseillent aussi de ne pas coller sa box internet et téléphone près de soi. Il faut la mettre dans un lieu isolé et éviter si possible de la placer dans un lieu de vie comme la chambre à coucher ou sur le bureau où on travaille.

Texte de Pauline Hohoadji sur Première.fr

DEBAT EN DIRECT

Présenté par Samuel Etienne

Débat avec des auteurs, réalisateurs, témoins ou experts.

Date : 18/05/2011
Horaire : 20H36 – 21H55
Durée : 78 mn

Rediffusion le samedi 21 mai à 02h25

Revoir le documentaire maintenant : http://www.pluzz.fr/mauvaises-ondes-2011-05-18-20h35.html

Prière pour barrer le feu

La prière pour barrer le feu fonctionne incroyablement bien.

Si vous avez l’esprit un tantinet ouvert, essayez-là, ça ne coûte rien. Et les résultats vous étonneront peut-être. Les plus sceptiques pourraient même pousser la porte d’un nouveau champ des possibles, qui sait…

Il y en a différentes versions. Voici celle que l’on m’a enseignée.

« Feu de Dieu perds ta chaleur

Comme Judas jadis perdit sa couleur

Quand il trahit notre Seigneur sur le Mont des Oliviers ».

« J’enlève le feu avec  la main

Que ça redevienne froid comme avant. »

A dire trois fois en soufflant sur la brûlure en signe de croix.

Certains guérisseurs conseillent de réciter ensuite 5 Pater et 5 Ave.

Le Pater

« Notre Père, qui es aux cieux,

Que ton nom soit sanctifié,

Que ton règne vienne,

Que ta volonté soit faite

Sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour

Pardonne-nous nos offenses,

Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés

Et ne nous soumets pas à la tentation,

Mais délivre-nous du mal.

(facultatif) :

Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles.

Amen. »

L’Ave

« Je vous salue, Marie, pleine de grâce.

Le Seigneur est avec vous.

Vous êtes bénie entre toutes les femmes,

Jésus le fruit de vos entrailles est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu,

Priez pour nous pauvres pêcheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen »

La fée Electricité et ses attaques sournoises

Simulateur d’aube : électro-sensibles, s’abstenir…

Attention! Sont mis sur le marché des produits qui causent bien plus de tord (invisible, inodore) qu’ils ne font de bien.

Exemple : le simulateur d’aube.

Y a-t-il une volonté de nuire délibérément à la population, c’est-à-dire vous et moi, ou bien ces marchands de bien-être , de mieux-être sont-ils simplement de simples ignorants?

Une petite anecdote : il y a quelques années, alors que j’habitais un rez-de-chaussée très faiblement éclairé en hiver, je souffrais d’un terrible manque de lumière, surtout le matin pour me réveiller. J’ai donc fait l’acquisition d’un simulateur d’aube. Que je plaçais sur ma table de nuit, c’est-à-dire non loin de ma tête. Au début,  j’étais très contente de cet objet qui me permettait de me réveiller en douceur et de bonne humeur.

D’ailleurs, lorsque l’on va sur les sites qui promeuvent cet objet on peut lire :

« Les avantages du simulateur d’aube Lumie 200 : il aide à réguler les rythmes biologiques et permet de passer de meilleures journées. L’efficacité biologique de ce simulateur d’aube Lumie est prouvée par de nombreuses études scientifiques (mais les sources ne sont jamais citées).En effet, grâce à sa lumière et à sa synchronisation, le Lumie 200 permet de retrouver tonus et vitalité au réveil.Fini la dépression saisonnière et la fatigue au réveil, cet éveil lumière Lumie permet une amélioration de la qualité de votre sommeil. »

Mais les effets positifs n’ont pas duré longtemps

Assez rapidement, en fin de nuit, j’ai commencé à avoir d’étranges sensations dans les mains, dans les doigts, comme des engourdissements, des fourmis, des pertes de sensations, une impression d’avoir les mains gelées de l’intérieur. Au début, je n’y prêtais pas trop attention. Puis j’ai déménagé, emportant avec moi mon fidèle simulateur. Je l’installai dans ma nouvelle chambre située à l’ouest et ne bénéficiant toujours pas des rayons du soleil levant. Et fidèlement, mes sensations bizarres au niveau des mains étaient toujours là le matin. Et lorsque je prenais mon scooter, dans la fraîcheur ou la tiédeur matinale, ma main droite était totalement congelée sur la poignée d’accélération, j’avais du mal à bouger les doigts. Par contre lorsque je reprenais mon scooter le soir, en rentrant de mon travail, ces sensations désagréables n’étaient jamais au rendez-vous.

Et puis surtout, j’étais extrêmement fatiguée. Malgré une bonne hygiène alimentaire (nourriture bio), malgré la pratique très régulière de l’aïkido, je n’arrivais pas à me débarrasser d’une fatigue chronique, qui me minait peu à peu et me déprimait.

A ce stade, un être humain lambda aurait peut-être déjà consulté un médecin, voire même plusieurs, et des spécialistes… d’autant que les symptômes de mon mal duraient depuis deux ou trois ans déjà mais, moi, je suis plutôt du genre à essayer de comprendre la cause de la désharmonisation car je suis convaincue que nous sommes faits pour être en parfaite santé.

Un jour, un ami géobiologue est venu chez moi et m’a dit : « Tu ne devrais pas garder ton simulateur, c’est un objet particulièrement nocif ». Je l’ai écouté et, avant de me décider à me débarrasser de cet objet, j’ai donc cherché au pendule les vibrations couleurs émises par l’appareil et j’ai pu constater…

Brancher une fiche mâle dans la prise femelle

Mais avant ça, il faut que je vous explique quelque chose à propos des fiches électriques mâles sans terre et  la manière de les brancher. Vous pouvez les brancher dans un sens ou dans l’autre, en retournant la prise, mais la qualité de l’électricité ne sera pas la même.

Il y a un sens où le champ de torsion du champ électromagnétique est positif, c’est-à-dire biotique, favorable à la vie, et un sens où le champ de torsion du champ électromagnétique est négatif, c’est-à-dire anti-biotique, défavorable à la vie.

Vous pouvez tester ça vous-même avec un pendule : vous approchez une main de la fiche dans la prise et vous demandez quel est le champ de torsion :

  • s’il est positif, le pendule se met à tourner dans le sens horaire, à droite,
  • s’il est négatif, il tournera dans le sens anti-horaire, à gauche.

Il suffit de demander et vous obtiendrez la réponse.

Résultats de mes tests au pendule sur le simulateur d’aube

Puisqu’il y a deux manières de brancher une fiche mâle, j’ai donc tester le simulateur deux fois, une première fois avec la fiche branchée correctement (champ de torsion positif) et le seconde fois avec la fiche branchée de manière incorrecte (champ de torsion négatif), en m’interrogeant sur les vibrations couleurs émises par l’appareil.

Avec la fiche branchée correctement, j’ai constaté que :

  • le taux vibratoire du simulateur d’aube s’élève à 2000 Angstroms (échelle de Bovis)
  • et, au niveau des vibrations couleurs, quand la lampe est éteinte (fonction affichage de l’heure activée uniquement), l’appareil émet en V-m (vert négatif magnétique), N m (noir magnétique) et I.R m (infra-rouge magnétique), R m (rouge magnétique), O m (orange magnétique), J e (jaune électrique), V+e (vert électrique), B e (bleu électrique)  et le reste du spectre (de indigo à blanc) est en phase magnétique.
  • en revanche, quand la lampe est allumée,  l’appareil émet en V-e (vert négatif électrique), N e (noir électrique), I.R. e (infra-rouge électrique) et le reste du spectre est en phase magnétique.

En inversant le sens du branchement de la fiche dans la prise, j’ai constaté que :

  • le taux vibratoire du simulateur d’aube tombe en dessous de 0 Angstroms
  • quand la lampe est éteinte, l’appareil émet en en V-e (vert négatif électrique), N e (noir électrique), I.R. e (infra-rouge électrique) et le reste du spectre est en phase magnétique.
  • quand la lampe est allumée,  l’appareil émet en en V-m (vert négatif magnétique), N m (noir magnétique) et I.R m (infra-rouge magnétique) et le reste du spectre est en phase électrique.

Pour conclure,  bien ou mal branché, ce simulateur d’aube  émet des ondes extrêmement nocives, perturbatrices de la santé, d’autant plus que ce genre d’appareil est souvent placé sur la table de chevet, donc non loin de la tête, irradiée pendant les 6 à 8 heures que dure le sommeil par ses émissions nocives. Il n’en reste pas moins que l’on trouve ce genre de choses chez des enseignes genre « bien-et-bio.com » : je préfère penser qu’ils ne savent pas ce qu’ils vendent comme petites usines à polluer.

N’oubliez jamais que vous n’êtes pas obligés de croire qui que ce soit. Tout est toujours vérifiable par radiesthésie.Vous êtes tous en mesure de tout tester au pendule. Nous sommes d’ailleurs de véritables radars ambulants.

Communiqué CRIIRAD 07/04/2011

Voici le communiqué de la CRIIRAD publié hier.

Contamination de la France par les rejets de la centrale Fukushima Daiichi : quels sont les risques?

Accédez au communiqué du 07/04/2011

Voir aussi

http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon/iode_131_dose_inhalation.pdf

http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon/iode_131_dose_ingestion.pdf

Pétition en faveur des plantes médicinales

Pour faire suite à la pétition que de nombreuses personnes ont signé (voir l’article « Urgence : défense des plantes médicinales traditionnelles » du 16/03/2011), je viens de recevoir ce mail du Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle.

Je le retranscris ici tel que je l’ai reçu.

Pétition en faveur des Plantes Médicinales :
l’Ouragan sur Internet

Chers amis,

  • Notre pétition contre la directive européenne sur les plantes médicinales (THMPD) a déclenché un ouragan sur Internet. Faites circuler la nouvelle version de notre vidéo, qui est à l’adresse suivante : www.defensemedecinenaturelle.eu
  • Compte tenu de la dimension européenne du problème et de vif débat suscité sur les sites francophones, nous lançons une version anglaise de la pétition. Cliquez ici pour y accéder. Ou transférez ce lien à vos contacts européens : http://savenaturalhealth.eu
  • Lisez en bas de ce courriel l’interview de Thierry Souccar sur les dangers qui pèsent sur la santé naturelle en Europe. Thierry Souccar est le fondateur du site de référence  www.lanutrition.fr, et co-auteur du best-seller « Santé, Mensonge et Propagande », aux Editions du Seuil. (Thierry Souccar publie aussi une newsletter sur les nouvelles découvertes de la santé naturelle : vous pouvez la recevoir gratuitement en cliquant ici).
  • Nous répondons ci-dessous aux fausses rumeurs qui ont suivi notre pétition. Vous pourrez constater que loin d’être une vue de l’esprit, comme certains l’ont écrit, la menace contre les plantes médicinales est bien réelle.
  • Notre but est maintenant de faire évoluer cette réglementation dans le sens d’une plus grande liberté d’accès aux plantes.
  • L’objectif est UN MILLION de signatures. Nous vous demandons donc de faire circuler le lien vers notre vidéo en français www.defensemedecinenaturelle.eu, ainsi que notre vidéo en anglais auprès de toutes les personnes que vous connaissez et qui peuvent jouer les relais dans les autres pays européens :  http://savenaturalhealth.eu

Réactions… et contestations

Notre vidéo et notre pétition ont déclenché un intense débat public, y compris des articles dans la grande presse (Le Point) et une émission à la télévision belge. Vos signatures ont d’ores et déjà obligé les autorités européennes à clarifier leur position, et notre mouvement a été l’occasion pour les différents acteurs de préciser leurs analyses.

Le danger de la directive 2004/24/CE (le nom officiel de la THMPD) étant majeur, nous avons immédiatement reçu le soutien de centaines de blogs et sites Internet, et de dizaines de milliers d’internautes qui ont relayé notre appel.

En revanche, plusieurs voix influentes ont critiqué notre action, alors que nous pensions au départ que nous pourrions compter sur leur soutien.

Nous avons été très surpris de ces réactions négatives, d’autant plus que certains ont été jusqu’à faire circuler sur Internet des messages accusant notre Collectif de n’être qu’un faux-nez de l’industrie des compléments alimentaires. Pire encore, des rumeurs ont circulé sur Internet prétendant que la THMPD ne représente AUCUN danger pour les plantes !!

Nous souhaitons répondre méthodiquement à ces accusations infondées, tout en précisant que, pour beaucoup, elles portaient plus sur la forme que sur le fond :

L’article du Point

Le magazine Le Point a publié le 29 mars un article dénonçant notre mobilisation comme une simple fausse rumeur sur Internet. A l’appui de cette violente accusation, la réaction de Frédéric Vincent, porte-parole de la Commission européenne sur les questions de santé, qui déclare, sans rougir, que « Cette rumeur relève du délire ». « Il est hors de question pour nous de retirer ces produits du marché », martelle-t-il.

Les choses sont-elles si claires ? Absolument pas, comme en témoigne la suite de l’article :

« Il y avait des autorisations délivrées sur des bases un peu légères », continue Frédéric Vincent. « La Commission a donc imaginé un système de régulation calqué sur le modèle des médicaments classiques, mais simplifié. »

Nous y voilà. Après avoir dit que l’alerte que nous diffusons « relève du délire », le fonctionnaire européen admet précisément ce que nous dénonçons : une nouvelle procédure d’agrément pour les plantes médicinales à usage thérapeutique, certes simplifiée, mais néanmoins inspirée de la procédure prévue pour les médicaments classiques, et donc coûteuse et potentiellement hors de portée pour d’innombrables petits fabricants qui n’ont pas les départements de juristes des industries pharmaceutiques.

La suite de l’article est à l’avenant.

Le journaliste écrit en toute lettre que « Aucun test sur l’efficacité ou la sécurité des herbes ne sera exigé », et qu’il suffira aux fabricants de donner « des preuves que le produit a été utilisé à but médical pendant les trente dernières années, dont au moins quinze ans au sein de l’Union européenne ».

Mais d’une part, rien n’indique que réunir de telles preuves sera si simple que cela. Pour de nombreux fabricants artisanaux, monter de tels dossiers pourrait bien se révéler hors de portée, et c’est justement ce que nous dénonçons.

D’autre part, et c’est bien plus grave, le journaliste, qui vient d’affirmer que « aucun test d’efficacité ne sera exigé » conclut son paragraphe sur une déclaration du même fonctionnaire européen, Frédéric Vincent, qui affirme, goguenard : « Ceux qui n’ont rien fait paniquent. Il leur suffit pourtant de prouver que leurs herbes ont une efficacité. » (Source)

Il faudrait savoir ! Les fabricants devront-ils ou non apporter des « preuves », au sens où on l’entend pour les médicaments, de l’efficacité des plantes médicinales ?

Comment, dans ces conditions, nous accuser de « fausse rumeur », alors que le porte-parole de la Commission européenne, confirme exactement ce que nous dénonçons : la nouvelle procédure européenne obligera les petits fabricants à « prouver l’efficacité » de tous les remèdes utilisés à base de plantes, avec les coûts, les délais, et les tracasseries administratives que cela implique.

D’autres critiques, plus sérieuses, ont émergé de part et d’autre.

La position de Thierry Thévenin,
président du syndicat SIMPLES (artisans herboristes)

Le Président du syndicat d’herboristes SIMPLES, Thierry Thévenin, que nous citions dans notre vidéo, a lui aussi dénoncé notre pétition comme de la « propagande ».

Mais le problème, c’est qu’il faut lire la suite de ce qu’a écrit Thierry Thévenin. Certes, il écrit que notre texte accumule « raccourcis et effets d’annonce chocs ».

Mais juste après, Thierry Thévenin écrit :

« Cet appel présente toutefois le mérite de soulever et de porter au débat public la question du développement inquiétant (voire terrifiant) de l’arsenal des normes, des experts, des homologations qui aboutit au verrouillage et au contrôle du secteur des plantes médicinales, des médecines complémentaires et de l’herboristerie, comme d’ailleurs celui de presque tous les autres secteurs de notre civilisation. » (Source)

Ailleurs sur le site, il écrit que :

« [Cet appel] a le mérite de mettre en lumière un phénomène bien réel et inquiétant : l’inflation galopante des outils et des procédures réglementaires qui, sous le louable prétexte de protéger le public, le déresponsabilisent et l’assujettissent progressivement aux rares groupes de pression ou d’intérêt – groupes de lobbying – (industriels, distributeurs, médias,…) qui sont suffisamment organisés et puissants pour avoir les moyens de décrypter, analyser, orienter ces mesures ou même plus simplement d’exister légalement en passant à travers le crible de ces dispositions juridiques d’une incroyable complexité. Si vous en doutez ou si voulez simplement mesurer cette complexité, allez explorer l’adresse suivante:
http://ec.europa.eu/health/human-use/herbal-medicines/index_en.htm »(Source)

Nous sommes donc d’accord sur le fond avec Thierry Thévenin. Sous couvert d’assurer « notre sécurité », de nouvelles directives liberticides sont mises en oeuvre par l’Administration sous la pression de lobbys, et c’est exactement ce que nous dénonçons, une nouvelle fois.

Cette nouvelle réglementation européenne est tout sauf un fantasme ; le processus d’étouffement des médecines complémentaires est en cours, et ne fera que s’accélerer si les citoyens ne se mobilisent pas.

Il est plus qu’urgent aujourd’hui d’opposer un front uni à « l’inflation galopante des outils réglementaires » dénoncée par Thierry Thévenin, qui porte atteinte à nos libertés les plus fondamentales, à commencer par notre liberté de nous soigner autrement.

Il est plus urgent que jamais de poursuivre notre mouvement, et de lui donner une ampleur européenne. Merci de continuer à faire circuler notre vidéo (nouvelle version) : www.defensemedecinenaturelle.eu

Une autre critique

Une autre critique, reprise par plusieurs commentateurs, a consisté à nous reprocher de dénoncer une directive entrant en application le 30 avril 2011, alors qu’elle a en réalité été votée dès 2004, et que les fabricants ont donc eu sept années pour « se mettre aux normes ».

Sur un plan strictement juridique, nous faisons notre mea culpa : Au lieu d’écrire, « une nouvelle directive entrera en application le tant », nous aurions dû écrire : « une directive de 2004 entrera en vigueur de plein droit le tant ». Nous avons changé notre vidéo en ce sens.

Cependant, sur le principe, nous ne retirons pas un cheveu à ce que nous dénonçons :

La Commission Européenne nous dit : « attention, nous allons vous imposer de nouvelles restrictions. Mais ne vous plaignez pas, vous avez un délai pour vous préparer. » Pour nous, le fait qu’il s’agisse d’une directive entrant en application en plusieurs étapes n’enlève rien à son caractère abusif.

Le syndicat des fabricants de compléments alimentaires

Enfin, nous voulons aussi répondre aux propos du syndicat des fabricants de compléments alimentaires Synadiet, repris aussi par certains blogs.

Selon eux, cette directive européenne, dans la mesure où elle offrirait un cadre juridique simplifié aux plantes médicinales, ne change rien par rapport à la législation française en application jusqu’à présent, et pourrait même leur être favorable.

Pour le Synadiet, « le seul impact que pourrait avoir cette directive 2004/24/CE concerne les produits de médecine chinoise et indienne ».

Outre que, selon nous, la médecine chinoise et la médecine indienne peuvent difficilement être considérées comme une simple épiphénomène de la médecine par les plantes, il nous semble utile de rappeler que la législation française est, justement, extrêmement pointilleuse et restrictive sur le sujet de la médecine naturelle, et que le fait que l’Europe entérine cette législation justifie nos craintes et le mouvement de dénonciation que nous avons souhaité initier.

La raison en est simple, et c’est une question de principe : au lieu d’interdire la vente de remèdes à base de plantes dont la dangerosité et la toxicité ont été prouvées, ce qui serait évidemment souhaitable et parfaitement légitime, l’administration française a pris historiquement le parti d’interdire toutes les plantes qu’elle n’avait pas explicitement autorisées.

Le résultat est connu : sur des dizaines de milliers de plantes médicinales existant dans le monde entier, donc plus de 1500 en France métropolitaine seulement, selon le Professeur Fournier, seules 34 – oui, trente-quatre ! – ont été autorisées en France jusqu’au début des années 2000.

Avec l’Union Européenne, on a observé un léger frémissement, le nombre de plantes autorisées passant à 148, en dix ans.

Il n’en reste pas moins que, à ce rythme, et avec les coûts que cela induit pour les fabricants, les citoyens européens seront, durant des décennies, privés de milliers de plantes médicinales, et ce par le fait de la directive, la THMPD, que nous jugeons donc arbitraire, et que nous souhaitons dénoncer.

Nous avons besoin de vous

Plus que jamais, nous voulons nous mobiliser, et continuer à mobiliser, les citoyens autour de nous, pour amender la directive THMPD et, si possible, la supprimer.

Après l’onde de choc que nous avons provoquée à la Commission Européenne par notre seule pétition en français, il est clair que nous pouvons engager un vrai bras de fer si notre mouvement s’étend.

Alors merci de continuer à faire circuler notre pétition www.defensemedecinenaturelle.eu, et de faire connaître à tout votre entourage européen l’existence de notre vidéo en anglais : http://savenaturalhealth.eu

Enfin, pour les personnes qui souhaitent aller plus loin sur le sujet de la THMPD, nous avons décidé de donner la parole à un expert incontesté du sujet, Thierry Souccar, co-auteur avec l’avocate Isabelle Robard du best-seller « Santé, Mensonge et Propagande » (éditions du Seuil).

Dans l’interview exclusive ci-dessous, Thierry Souccar fait le point sur les dangers qui pèsent aujourd’hui sur la médecine naturelle en Europe.

Avec tous nos remerciements de votre mobilisation.

Augustin de Livois
Pour le Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle
Trois questions à Thierry Souccar

Thierry Souccar, vous êtes co-auteur du best-seller « Santé, Mensonges et Propagande » (Editions du Seuil) qui dénonce notamment les excès des réglementations sur les compléments alimentaires. Que pensez-vous de cette campagne contre la directive THMPD ?

Thierry Souccar. Il faut d’abord dire ce qu’est cette directive européenne. Elle a été prise en 2004, pour une application en 2011, et elle poursuivait deux objectifs : donner un cadre règlementaire aux plantes médicinales traditionnelles sans usage médicinal bien établi mais dont l’usage est traditionnel depuis au moins 30 ans dans la communauté (ou 15 ans dans un pays tiers), et assurer au consommateur une sécurité d’utilisation. Par rapport aux médicaments, les formalités d’enregistrement sont allégées puisqu’il suffit de déposer un dossier reposant sur la démonstration d’un usage traditionnel pour l’indication retenue et attestant de la qualité des procédés de fabrication. Il est possible, en étant optimiste, qu’en offrant un cadre législatif aux plantes médicinales, elle en facilite l’usage, notamment en France. Malgré tout, l’émoi suscité par la date butoir d’avril 2011 et la campagne qui a suivi est légitime. Tout d’abord, les fabricants qui ne se sont pas mis en conformité ne pourront pas continuer à commercialiser leurs plantes, donc le consommateur craint à juste titre d’avoir des difficultés à se procurer ses plantes habituelles, au moins momentanément, et il ne l’accepte pas. Ensuite, certains reprochent à la directive de favoriser les plantes européennes, et dans une moindre mesure chinoises et indiennes (ayurvédiques) au détriment des centaines ou de milliers de plantes « exotiques » africaines ou américaines ou d’Océanie. Enfin, il y a le coût d’enregistrement, qui varie considérablement d’un pays à l’autre. On craint une course à l’armement, de plus en plus lourde, de plus en plus contraignante, de plus en plus coûteuse qui ne profite qu’aux grosses structures. On aurait pu imaginer une procédure plus simple, sur la base de monographies mises à disposition par l’Europe, assorties d’un coût d’enregistrement réduit, par exemple quelques dizaines d’euros comme c’est d’ailleurs le cas en république tchèque.

L’approche adoptée par la Commission européenne pour encadrer l’utilisation des médicaments est-elle une menace pour la liberté thérapeutique ?
Tout d’abord s’agissant de santé, la priorité est évidemment d’être extrêmement vigilant. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de règles, de contrôles et d’une administration capable de les exercer avec mesure et équité. Jusqu’ici, en matière de libertés thérapeutiques, l’Europe a joué un rôle positif ; elle a servi de rempart contre les débordements d’administrations nationales qui sont, comme en France, souvent hostiles aux médecines complémentaires. Par exemple, l’utilisation dans les compléments alimentaires des plantes médicinales inscrites à la Pharmacopée était bien plus limitée en France que dans la majorité des autres états membres de l’Union Européenne. Or, grâce à l’Europe, depuis 2008 un décret a fait passer de 34 à 148 les plantes qui ne relèvent plus du monopole de distribution pharmaceutique. C’est insuffisant, mais c’est mieux. Par ailleurs, le cadre juridique mis en place au niveau européen a permis à des fabricants et des thérapeutes de gagner des procès face à l’administration française, et la France a aussi été condamnée à de maintes reprises par la Cour européenne de justice pour abus de droit et non respect des règles européennes, de libre circulation par exemple. A nous tous de faire en sorte que l’Europe reste cet espace de liberté et surtout qu’elle l’élargisse. Nous devons par exemple exiger plus de transparence de l’Agence européenne du médicament, qui est traversée par les mêmes conflits d’intérêt que ceux mis à jour à l’Afssaps. Nous devons amener Bruxelles à élargir le périmètre des allégations, des substances et des doses autorisées dans les compléments alimentaires. Nous devons avoir cette même démarche d’élargissement pour les plantes médicinales d’usage traditionnel et pour d’autres pratiques complémentaires comme la naturopathie ou la médecine chinoise. Nous devons aussi veiller à ce que l’arsenal règlementaire reste raisonnable.

Quels sont les principaux dangers, selon vous, qui pèsent actuellement sur les médecines naturelles, en Europe ?
En ce qui nous concerne, nous Français, les principaux freins viennent de notre administration nationale qui est, comme je l’ai déjà dit, traditionnellement hostile aux compléments alimentaires, hostile à la libération des plantes qui relevaient ou relèvent du monopole pharmaceutique, hostile à la naturopathie, à la médecine chinoise etc. La réglementation prise au niveau européen oblige la France à desserrer son étau, mais l’Europe est encore très perméable aux exigences des Etats-nations. Certains de ces états qui ont une vision extrêmement restrictive des médecines naturelles exercent une influence sur la règlementation. Par exemple, dans le cas des compléments alimentaires on sait que la France a tout fait pour limiter la portée des mesures prises au niveau européen. Il est donc nécessaire d’exercer un véritable contre-pouvoir au niveau des instances qui discutent de ces règlements touchant aux médecines naturelles pour permettre l’accès à des substances ou des pratiques de santé qui ont prouvé leur intérêt, mais qui restent aujourd’hui inaccessibles aux Européens, quand elles ne sont pas purement et simplement illicites.

Thierry Souccar diffuse par courrier électronique des informations gratuites sur les nouvelles découvertes de la médecine naturelle et de la nutrition. Pour vous inscrire vous aussi, cliquez ici

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GasLand, sortie nationale le 6 avril 2011

Mercredi 6 Avril, le film Gasland, le documentaire de Josh Fox sur la fracturation hydraulique, sélectionné aux Oscars et primé au festival du documentaire de Sundance, est sorti dans les salles de cinéma françaises.

Sujet : « De l’eau du robinet inflammable, des animaux morts, des habitants malades, des nappes polluées… Le tableau brossé par Josh Fox dans le documentaire GasLand, lauréat à Sundance et qui a été diffusé aux Etats-Unis le 21 juin 2010 sur HBO, fait réfléchir. Bien sûr, comme chez Michael Moore, tout est ici à charge et l’industrie combat farouchement ses affirmations. Mais en pleine marée noire, et à mesure que les accidents (fuites, explosions) se multiplient sur la terre ferme, les politiques commencent à exiger des enquêtes qui pourraient mener à davantage de régulations. Histoire de ne pas sacrifier l’eau potable, notamment en amont de New York, sur l’autel du gaz et de l’indépendance énergétique. Le gaz de schiste est le nouvel eldorado américain. Les Etats-Unis sont devenus en 2009 le premier producteur mondial de gaz naturel, devant la Russie. Une percée en grande partie due à l’exploitation de ces gisements prisonniers sous la roche, parfois à près de 3.000 mètres de profondeur. » (par Philippe Berry, journaliste à 20minutes.fr)

Voici une version inédite de GASLAND avec l’aimable autorisation de KANIBAL Films Distribution, prise sur le site www.pasdegazdeschistes.rd-h.fr. Cette version de 46 minutes a été réalisée par le Collectif Citoyen Lotois NON aux gaz de schiste afin d’être projetée partout en France lors de débats citoyens.

[dailymotion id=xhfvhy]

Nous vous encourageons à aller voir ce film au cinéma en version originale.

Pour plus de renseignements sur ce film : www.gaslandthemovie.com.

Voici une autre vidéo sur le sujet mais en France : un bras de fer s’est engagé début mars dans le bassin parisien entre les compagnies pétrolières américaines et les collectifs écologistes.

[dailymotion id=xhoti0]