Full Signal, docu sur les hyperfréquences de la téléphonie mobile

film full signal

du site du SEL de Val de Fontenay

Le samedi 27 avril 2013
Projection du film documentaire Full Signal (61 mn, 2010) sur les dangers des ondes électromagnétiques sur la santé et l’environnement dans le cadre du Festival Tous Acteurs de Montreuil en Transition.
Nous entendons principalement parler des téléphones portables et des antennes relais, connaissez-vous d’autres technologies émettrices de champs électriques et d’ondes électromagnétiques ? 
Le principe de précaution doit-il s’adapter seulement aux enfants ?
Les animaux et les plantes peuvent-ils être impactés ?
Les antennes sur les châteaux d’eau impactent-elles nos boissons ?
Une multitude de facteurs environnementaux peuvent ils avoir un effet boule de neige sur la santé ?
Connaissez-vous ce que désignent les termes EHS, SICEM et facteur d’alerte ?

Le débat public réunira :

Mme Laurence Abeille,

Députée de la 6e circonscription du Val-de-Marne et

3ème adjointe au maire de Fontenay-sous-bois,

Auteure de la Proposition de loi relative à l’application du principe de précaution défini par la Charte de l’environnement aux risques résultant des ondes électromagnétiques, n° 531, déposée le 12 décembre 2012 et renvoyée, le 31 janvier, à la commission des affaires économiques sur les ondes électromagnétiques.

Mr Pierre Le Ruz

Président du CRIIREM*

Docteur en physiologie animale, expert européen en nuisances électromagnétiques et en radioprotection.

Auteur de livres et publications sur les effets biologiques des radiations non-ionisantes. Fondateur du CERPEM*.

Directeur scientifique de l’ABPE-Recherche*

-Les responsables des principales associations vigilantes :

– Collectif des hypersensibles de France

– EHS France

Mr Marc CENDRIER

chargé de l’information scientifique de l’association Robin des Toits.

– Serons aussi présentes, les associations locales  :

Mme Anne Vieney

Collectif Vigilance Antennes-relais de Fontenay sous Bois,

Membre de PRIARTEM*

Hélène Noël

Ondes à Montreuil

Liens utiles :

– Ondes électromagnetiques et protection des risques : l’ahurissante volte-face du gouvernement

– Michèle Rivasi, députée européenne : »Tous perdants dans la guerre des ondes

– ARTAC Association pour la Recherche Thérapeutique Anticancéreuse

– Next-Up Organisation

– Limites de sécurité de l’Union Européenne

– Irradiation par ondes électromagnétiques

*Renvois  :

CRIIREM : Centre de Recherche et d’ Information Indépendant sur les Rayonnements Électro Magnétiques non ionisants

CERPEM : Centre d’Etude et de Recherche en Protection Electromagnétique

ABPE-Recherche : Association Biologie Prospective Environnement

PRIARTEM : association nationale Pour une Réglementation de l’Implantation des Antennes-Relais de TEléphonie Mobile

Déconnecter le DECT et le CPL de la Freebox Revolution

Déconnecter le DECT de la Freebox Révolution

Voici la trouvaille et les explications de Vincent Givord.

Bonne nouvelle dans le domaine des hautes fréquences : il est enfin possible de déconnecter l’abominable DECT qui pollue la Freebox V6 dite Révolution.

Méthode

Pour ce faire, pas besoin de passer par l’interface internet. On va directement sur la Freebox.
On commence par débrancher la Freebox puis on la rebranche, ce qui télécharge automatiquement la dernière mise à jour de soft.
En l’occurrence, cette option de déconnection DECT est apparue avec la version 1.1.6
Quand l’heure est s’affiche, appuyer sur la flèche jaune dirigée vers la droite
Le menu suivant s’affiche. Choisir le chemin avec les mots en gras soulignés

ADSL
Air Media
Afficheur
Connexion
Fibre
Téléphonie >
Système
Wifi

Journal Appel
Pin DECT
enregistrements >
désenregistrements
DECT

ouvert
fermé

Le wifi est déconnectable par le biais du menu wifi très simplement
Reste la problématique du CPL…
Car les box Internet et TV sont reliées/reliables par CPL via le transformateur qui alimente chacune des box et qui possède un câble en plus (CPL). C’était le cas chez le consultant chez qui j’étais et j’ai senti la différence (et lui aussi) quand on a débranché les connexions. Il y a normalement moyen de les relier par câble directement hors CPL.

Déconnecter le CPL de la Freebox Révolution

En effet le CPL transforme votre circuit électrique en antenne, sauf s’il est entièrement réalisé en câble blindés (ce qui est rarement le cas).

Pour déconnecter le CPL, rien de plus facile. Il suffit de :

  • débrancher la partie éthernet du cordon qui relie le Freebox server au Freeplug pour ne laisser brancher que la connectique électrique,
  • connecter le Freebox Server à l’ordinateur à l’aide d’un câble éthernet

Comment minimiser le champ basse fréquence?

Entourant la Freebox, un champ électrique BF est bien présent et s’étend à 2,50 mètres sans peine. Il faut veiller à mettre la Freebox à distance raisonnable des lieux de stationnement/repos dans tous les cas ! Mais il existe une solution pour minimiser voire annuler ce champ, c’est de prendre un câble avec une prise USB et de le relier à la terre. On peut en acheter un, c’est assez cher. On peut aussi le fabriquer soi-même.

Méthode

Voici le fruit de mon électrosensibilité et du bidouillage mis au point par Roy Cardim.

Prenez un câble muni d’une prise USB dont vous n’avez pas besoin.
Couper l’extrémité non USB du câble, le dénuder sur 2 ou 3 cm en faisant bien attention à ne pas couper la tresse.
Quand le câble est dénudé, vous verrez clairement une tresse et plusieurs fils emballés dans une gaine alu.
La tresse, c’est la masse qui va servir de terre.

On retire les fils de leur gaine alu, on les coupe de façon à ce qu’aucune extrémité de fil n’en touche une autre (ceci afin d’éviter les court-circuits).

On scotche les fils ainsi coupés ensemble. On coupe la gaine alu à ras.

On vrille la tresse de masse sur elle-même, on y met de la soudure pour la rigidifier, on l’introduit dans la pince-crocodile, on remet un peu de soudure et on écrase l’embout creux de la pince-crocodile sur la tresse soudée avec une pince universelle ou multiprise.

Pour finir, on remet un coup de scotch autour du câble et de l’embout de la pince-croco.
Et voilà, le tour est joué.

Il ne reste plus qu’à connecter ce câble USB à la Freebox et la pince-croco sur la terre d’une prise électrique murale : et là plus de champ basse fréquence, sur la Freebox, sur la box HDMI et le téléphone DECT qui y sont reliés.

On peut ainsi connecter à la terre tout appareil muni de port USB et n’ayant pas de fiche de terre afin de réduire la pollution basse fréquence en évacuant les CEM, c’est-à-dire les champs électromagnétiques.

Stopper le lobbying des opérateurs téléphonistes

Vous exposeriez-vous 24h sur 24h à l’amiante, au DDT, à l’éther de Glycol ? Alors pourquoi l’accepteriez-vous de la téléphonie mobile, du Wifi, d’un DECT ? classés dans le Groupe 2B – potentiellement cancérigène – par l’OMS le 31 Mai 2011.

Malgré la résolution 1815 du Conseil de l’Europe datant de 2011, la France est à la traîne en matière d’exposition de sa population aux hyperfréquences.

Voir le texte de la résolution

Pour tenter de changer la donne, une pétition est actuellement disponible sur le site Avaaz.

« Pourquoi c’est important

Par la voie classique des pétitions, les maires n’ont aucun pouvoir de réglementer les émissions d’ondes des antennes téléphoniques, ni d’imposer les limites européennes.
Nous, citoyens, ne pouvons que contrôler les niveaux après installation des antennes, par des organismes dépendants des opérateurs, à nos frais. La pollution électromagnétique en augmentation constante provoque des leucémies infantiles, des tumeurs cérébrales, des dégénérescences des cellules du cerveau (Alzheimer), etc., rapports médicaux à l’appui.
Les antennes doivent faire l’objet de règles strictes et une mise en garde doit être imposée sur tout objet émettant des ondes : portables, tablettes, I-pod, babyphone, wifi, plaques à induction, etc. Il en va de la santé publique.
Le gouvernement tire profit de son laxisme envers les opérateurs au mépris de notre santé à tous.
Soyez nombreux à signer cette pétition et à la faire circuler au plus grand nombre autour de vous. »

Pour signer la pétition cliquez sur ce lien :

http://www.avaaz.org/fr/petition/stopper_le_lobbying_des_operateurs_telephonistes/?exUNFab

Les dangers du WIFI

Le Wifi = un four à micro-ondes sans porte

La technologie Wifi émet des ondes de haute fréquence à 2400 MHz. Ces ondes sont pulsées en basse fréquence à 10Hz pour plus de pénétration dans la matière. Leur portée est de 50 à 300 mètres.

2450 MHz, c’est la fréquence de l’eau. Notre corps, composé à 75% d’eau, est donc particulièrement sensible aux ondes du Wifi, par phénomène de résonance, car les fréquences sont proches.

Le four à micro-ondes émet des ondes de haute fréquence de 2450 MHz qui normalement, si la porte est étanche, restent à l’intérieur de l’appareil. Il est vrai que les aliments cuits dans un tel appareil n’ont plus aucune valeur nutritive : ils sont morts ; et parfois même, s’il s’agit de produits laitiers, ils sont transformés en neurotoxiques puissants.  Mais revenons à nos moutons (ou à nos vaches puisqu’ils en restent encore quelques-unes) ! Pour résumer ce qu’est le Wifi, je dirais que c’est comme un four à micro-ondes qui fonctionnerait toute la journée, à la différence près qu’il n’y a pas de porte et que les ondes sont aussi pulsées en basse fréquence.

Les ondes du Wifi parce qu’elles sont pulsées à 10 Hz perturbe le fonctionnement cérébral, toujours par phénomène de résonance.

Le cerveau lui aussi émet des ondes :

  • à l’état de veille, le cerveau fonctionne en ondes Béta de 13 à 30 Hz
  • dès que vous fermez les yeux, donc en phase d’endormissement, le cerveau fonctionne en ondes Alpha de 8 à 12 Hz
  • lorsque l’on atteint le sommeil profond, le cerveau se cale sur la fréquence de 0,5 à 3 Hz (ondes Thêta)
  • et en phase de sommeil paradoxal sur la fréquence de 3 à 7 Hz (ondes Delta)

Si votre maison ou vos voisins proches (lorsqu’on habite en appartement) sont équipés en Wifi, votre cerveau va se caler par phénomène de résonance sur la fréquence de 10 Hz du Wifi. Il y a donc de fortes chances pour que vous ne puissiez plus dormir d’un sommeil profond et réparateur, votre cerveau restant caler sur sa fréquence d’endormissement. Sans parler de la journée. Maux de tête, vertiges, nausées, fatigue, difficulté de concentration…

Les rayonnements de haute fréquence font officiellement partie de ce qu’on appelle des rayonnements non-ionisants.

Les rayonnements non-ionisants ont des effets néfastes sur le système nerveux, le système endocrinien et le système immunitaire. Mais les rayonnements de haute fréquence peuvent aussi avoir des effets ionisants en agissant sur le système cellulaire et en cassant des brins d’ADN.

Il y a tellement d’études sur le sujet que je ne vais pas revenir dessus : je vous donne quelques liens.

http://www.robindestoits.org/attachment/304371/

http://www.criirem.org/index.php?option=com_content&view=section&layout=blog&id=14&Itemid=123

La semaine dernière un article est paru dan le Nouvel Observateur sur les effets du Wifi sur la qualité du sperme.

http://tempsreel.nouvelobs.com/high-tech/20111130.OBS5692/le-wi-fi-degrade-la-qualite-du-sperme.html

Un principe de précaution et de survie s’impose :

Il faut revenir aux connexions filaires via câble Ethernet ou fibre optique.

Pensez aussi à protéger vos enfants : beaucoup de jeux à l’heure actuelle fonctionnent en Wifi.

Si vous vous êtes débarrassés chez vous de ce genre de pollution et que vous êtes tout de même pollués par vos voisins, sachez qu’il existe des tissus et des peintures anti-rayonnement haute fréquence qui sont, quoiqu’en disent certains, efficaces.

J’ajoute, pour finir, cette vidéo dont on m’a fait part.

Elle est en anglais, mais avec tous les schémas, je pense que même les non-anglophones peuvent saisir le message.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=6v75sKAUFdc&feature=uploademail]

Plus de Wifi que de vaches

Pouvez-vous imaginer un publicitaire qui cyniquement afficherait  : il y aura bientôt plus de hotspots Wifi en France que d’abeilles ou même, plus de malades en France que de bien portants?

Voici l’affiche que nous avons pu voir fleurir un peu partout la semaine dernière. Affligeant, non?

Hier et aujourd’hui, les 16 et 17 novembre, se tenait à Bruxelles une conférence de l’Union Européenne sur les Ondes et la Santé dans le bâtiment Charlemagne (170, rue de la Loi). A cette occasion, des manifestations se sont organisées ainsi qu’une pétition.

Je diffuse ici la lettre d’information en provenance du site electrosensible.org qui résume très bien la situation actuelle:

Chers tous,
Peut-être avez-vous déjà lu qu’un appel de deux minutes avec un téléphone portable altère les fonctions cérébrales de l’enfant pour une heure. Mais votre téléphone cellulaire n’est pas la seule source de rayonnements électromagnétiques dans notre société. Depuis quelques années nous sommes bombardés en permanence de micro-ondes pulsées issues des antennes relais (GSM, 2G, 3G UMTS, WIMAX… ), téléphones sans fil DECT, babyphones sans fil, Internet sans fil (WiFi/WLAN), etc.Comme si cela ne suffisait pas, les gouvernements de toute l’Europe sont en train d’autoriser l’industrie télécom à augmenter l’exposition aux ondes électromagnétiques par de nouvelles sources telles que le réseau 4G (LTE), les compteurs électriques « intelligents », Galileo-satellites, etc…
 Selon des milliers de professeurs, de médecins et de scientifiques Il y a un lien direct entre l’augmentation actuelle des maladies chroniques (Alzheimer, TDAH, fibromyalgie, SFC, insomnie, allergies, etc) et de certains cancers avec l’augmentation exponentielle de l’électrosmog ces 10 dernières années. Les politiques sont avertis plusieurs fois par les scientifiques que l’exposition actuelle aux rayonnements électromagnétiques est une menace directe pour la santé publique, et qu’ils doivent impérativement établir de nouvelles normes d’exposition biologiquement acceptables. Les politiques doivent réaliser que la santé publique est primordiale, et qu’ils doivent donc agir d’urgence. Voilà pourquoi ce 16 novembre, des citoyens venus de toute l’Europe viendront manifester à Bruxelles.Nous demandons de baisser la pollution électromagnétique. Nous protestons:- Contre l’absence à la conférence de l’Union Européenne des 16 et 17 novembre, de scientifiques ayant des points de vue divergents de l’actuelle position laxiste européenne. En effet, aucun des scientifiques dont les recherches ont prouvé des effets nocifs des rayonnements électromagnétiques ne sont invités à s’exprimer lors de cette conférence, comme L. Hardell, H. Lai, M. Kundi, F. Adlkofer, G. Oberfeld, O. Johansson, M. Havas, etc. (détails de la conférence sur http://www.onetec.be/EMF2011); — Contre l’attitude et les législations laxistes des gouvernements, qui ne tiennent pas compte de l’existence d’effets non thermiques toxiques des champs électromagnétiques;- Contre l’absence de reconnaissance de l’hypersensibilité électromagnétique comme handicap (à part quelque peu en Suède et en Espagne)

– Contre l’ingérence des industriels télécom dans la recherche. Les études sponsorisées par l’industrie télécom concluent neuf fois plus souvent à l’absence d’effets biologiques que les études indépendantes non financées par l’industrie. Pure coincidence?
Nous invitons chacun et chacune d’entre vous à manifester avec nous !

Quand?
Le mercredi 16 novembre 2011 à partir de 16h jusqu’à 18h30.

Où?
A côté de l’entrée du bâtiment « Charlemagne »,
170 Rue de la Loi, 1000 Bruxelles, Belgique
(c’est dans ce bâtiment qu’est organisée la
conférence de l’UE sur les ondes et la santé).

Et si vous ne pouvez pas y aller…
Vous pouvez lire (et signer) le texte de la pétition sur
http://www.petition-electrosmog.be/esmog.php?l=fr

Contact?
Si vous voulez rejoindre notre manifestation ou que vous avez des questions,
merci d’envoyer un mail à steven@petition-electrosmog.be

Merci de le transmettre à tous vos contacts, famille, amis, collègues…

En vous remerciant,

Les organisateurs de la manifestation : StopUMTS.be (Belgique), StralingsArmVlaanderen.org (Belgique), Collectif Dé-Mobilisation (Belgique), StopUMTS.nl (Pays-Bas), AMICA (Italie) et RobindesToits.org (France).

Notre manifestation a le soutien de :
– Professeur Olle Johansson (département Neuroscience à l’Institut Karolinska de Stockholm; The Royal Institute of Technology de Stockholm)
– Professeur Dr. Ing. Giancarlo Spadanuda (Univ. de Calabria; Gouv. d’Italie, la Ministère de l’Environnement; détails sur spadanuda.it)
– Professeur émérite Dr. Freddy Decreus (Université de Gand) – Professeur Els Laenens (Université d’Anvers) – Dr. med. Gerd Oberfeld (Gouvernement de Salzburg, Dép. de Santé Public) – Hermes Sanctorum (Membre du Parlement Flamand) – Teslabel.be (Belgique)

Professeur Olle Johansson:

« Governments and health protection agencies usually hide behind out-of-date “official guidelines” that were drawn up when it was thought that the only way that living organisms could be harmed by electromagnetic radiation was if it was sufficiently strong to cause significant acute heating. And in fluid-filled plastic dolls! This is totally false! There has been countless papers in scientific journals over several decades that show very clearly that there are non-thermal biological effects (some of them extremely harmful) of electromagnetic fields that are well below the official safety guidelines. »

Voir cette lettre d’information sur le site electrosensible.org

Menace sur nos neurones

Nos neurones en prennent un sacré coup en ce début de 21e siècle. Les autorités publiques tentent de noyer le poisson, mais l’information commence à se répandre et la prise de conscience générale ne tardera pas.

Entre tout ce qui rayonne en haute fréquence – les antennes-relais, le Wifi, le Wimax, le Courant Porteur en Ligne (C.P.L.), les téléphones DECT, la TNT – et qui porte directement atteinte à notre fonctionnement cérébral, et le cocktail d’ingrédients innommables de l’industrie agro-alimentaire qui en rajoute une couche, le nombre des maladies neurodégénératives explose et on est atteint de plus en plus jeune.

« Les cerveaux de nos enfants sont notre ressource économique la plus précieuse, et nous n’avons pas reconnus combien ils sont vulnérables. Nous devons faire de la protection du jeune cerveau un objectif prioritaire de la protection de la santé publique. Vous avez seulement une chance de développer un cerveau ». Cette phrase est de Philippe Grandjean, Adjunct Professor of Environmental Health, à l’Université de Harvard, Boston, USA.

Dans la même lignée, malgré les intérêts économiques énormes qui sont en jeu tant dans l’agro-alimentaire et dans le secteur de la téléphonie mobile, certains scientifiques et médecins essayent de faire entendre leur voix et poussent un coup de gueule, ça fait plaisir.

Voici une petite vidéo présentant le nouveau livre de Marie Grosman et Roger Lenglet.

« Menace sur nos neurones – Alzheimer, Parkinson… Et ceux qui en profitent »

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=nrit4Ipl7Ag]

« Alzheimer, parkinson, sclérose en plaques, autisme… Pourquoi le nombre de personnes atteintes d’une maladie neurodégénérative explose-t-il, et pour quelles raisons les malades sont-ils de plus en plus jeunes ? Ce livre révèle que ces maladies se préparent déjà dans le ventre des mères, devenues malgré elles des « mamans neurotoxiques ». Ensuite, tout au long de la vie, nos neurones sont exposés à un cocktail d’agressions capable de diminuer irréversiblement les fonctions de notre cerveau. Ces substances parfaitement identifiées et documentées par les scientifiques, pourraient être bannies de notre environnement si une véritable politique de prévention était menée.

Au moment où ce type de maladie (rien qu’en France près d’un million de malades de l’alzheimer) a été déclaré “cause nationale”, l’enquête-événement de Marie Grosman et Roger Lenglet montre que malgré les connaissances scientifiques, la prévention est gravement négligée.

Etudes et enquêtes rigoureuses à l’appui, les auteurs démontent le mécanisme d’un “effet d’aubaine” ignoble en faveur de l’industrie pharmaceutique et proposent des solutions face à cette crise sanitaire.

Marie Grosman est biologiste, spécialiste de santé publique. Agrégée en sciences de la vie, diplômée en épidémiologie et en santé environnementale, elle a publié des travaux scientifiques sur les facteurs environnementaux des maladies neurodégénératives.

Elle a déjà publié :

Mercure : l’Europe progresse, la Chine régresse, M.Grosman et A. Picot, Préventique, mars-avril 2010
Facteurs environnementaux et maladie d’Alzheimer : le mercure fortement suspecté, M. Grosman et A. Picot, Médecine & Longévité, Elsevier Masson, 2009
Intégration de la dimension éducation à la santé dans les programmes des sciences de la vie et de la Terre, A. Grosman, Faralli et al., CRDP, Aix-Marseille, 2002
« Les dangers du mercure », M.Grosman et A. Picot, in Encyclopédie de Médecine, 2011

Roger Lenglet, philosophe et journaliste d’investigation, est l’auteur de nombreux livres d’enquête s’intéressant tout particulièrement à la santé, à l’environnement et au lobbying industriel. Il est membre de la Société française d’histoire de la médecine.

Il a déjà publié :

Europe Écologie, avec J.-L. Touly, éd. First, 2010
Lobbying et santé, éd. Pascal-Mutualité Française, 2009
L’argent noir des syndicats, avec J.-L. Touly, Fayard 2008
Cocktail d’enfer, avec S. Pradinas, éd. Pascal-Mutualité Française 2008
Profession corrupteur – La France de la corruption, éd. Gawsewitch, 2007
L’eau des multinationales – Les vérités inavouables, avec J.-L. Touly, Fayard 2006
Silence, on intoxique ! – Face aux lobbies, la longue bataille pour sauver notre santé, avec A. Aschieri, La Découverte 2006
Les drogues, (pseud. Pierre Simon) avec W. Lowenstein et al., Librio, Flammarion 2005
Le Dico de la santé – Déchiffrer le vocabulaire médical au quotidien, (pseud. Pierre Simon) avec M. Langre, Librio-Flammarion 2005
Sites pollués en France. Enquête sur un scandale sanitaire, (avec F. Ogé), Librio, Flammarion, 2004
L’industrie du mensonge, préface et compléments pour J.Stauber et S. Rampton, coll. Contre-feux, Agone 2004
L’eau de Vivendi, avec J.-L. Touly, éd. P. Lefrançois 2004
Repenser l’offre de soin – Pour une véritable politique de santé publique, L’Atelier-Mutualité française 2000
Des lobbies contre la santé, avec B. Topuz, Syros-Mutualité française 1998
Les ignorances des savants, avec T. Ivainer, Maisonneuve et Larose 1996
L’affaire de l’amiante, La Découverte 1996″

(extrait du site Acte Sud)

Visionnez une autre vidéo avec Roger Lenglet :

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=eKED1crdLxg]

Marcelle, si j’avais des ailes…

En hommage à ma grand-mère, qui a rendu son dernier souffle le jour de l’Ascension 2011 à 19h00 à l’âge de bientôt 91 ans, à 30 mètres d’une antenne-relais. Je remercie le Progrès d’avoir contribué à abréger ses souffrances.

Voici Marcelle et un des ses derniers clins d’œil souriant à la vie, à moi, sa petite-fille.

Je vous raconte son marathon final, son envol pour l’après-vie : ma grand-mère a chuté en septembre 2010. Elle n’a rien dit et a supporté sa douleur jusqu’au jour où elle fut condamnée à l’immobilité : grosse arthrose dans les genoux et au niveau du bassin, et plusieurs fractures vertébrales dues à sa chute et à une ostéoporose galopante.

Hôpital Saint-Antoine

Après moult péripéties avec le corps médical (dont je vous passerai ici les détails), une place à l’hôpital Saint-Antoine de Paris 12e se libère pour l’accueillir au service Rhumato. Elle se remet doucement mais sûrement. Elle est bien soignée, entourée par une équipe efficace et dévouée. Saint-Antoine assurant uniquement un service d’urgence, elle doit partir au bout de deux mois pour l’hôpital Charles Richet à Villiers-le-Bel pour faire de la rééducation dans le pôle Soins de longue durée. C’est à ce moment-là qu’ont commencé mes visites touristiques de quelques hôpitaux d’Ile-de-France.

Hôpital Charles Richet

Ah, Villiers-le-Bel! Son hôpital est construit juste sous des lignes et des pylônes à haute tension. L’ambiance y est électrique. Le top du top pour la convalescence au long cours. L’équipe médicale peut être excellente, elle est impuissante face aux atteintes subtiles et invisibles des champs électromagnétiques. C’est une honte! Sans parler de la ré-éducation qui, au bout de trois semaines, n’avait toujours pas commencé. Ma grand-mère tuait le temps allongée dans son lit,  entourée par deux autres patientes (car il en faut de la patience), deux femmes à moitié folles, tellement seules, abandonnées. Ma grand-mère n’avait qu’une hâte : fuir cet endroit, se remettre sur pied, retrouver sa maison. Et, mon Dieu, comme elle s’est battue ! Elle s’est remise à marcher. Elle n’y croyait pas. Ça lui a demandé tellement d’efforts. Je lui disais, si tu as envie de guérir, cela va arriver, il n’y a aucun doute.

De retour dans son home sweet home

Fin janvier, elle est rentrée chez elle, entourée par sa famille et avec un suivi médical pluriquotidien. Deux semaines se passent. Nous sommes en février 2011. Dures semaines. Ma grand-mère est ambivalente : elle se rend compte qu’elle ne peut plus vivre chez elle comme avant, comme au temps où elle était valide et vaillante. Elle en regrette presque l’hôpital. Le jour arrive où sa famille doit la laisser pour deux jours, avec toujours une assistance médicale plusieurs fois par jour et des repas apportés par la mairie. Son beau-frère la quitte un mardi à 14h00. A 16h30, une infirmière qui venait faire sa visite la retrouve allongée dans la salle de bains, inconsciente. Accident vasculaire cérébral dans l’hémisphère droit.

Hôpital Pitié-Salpêtrière

Elle est transportée d’urgence à l’hôpital de la Salpêtrière, au Pavillon Marguerite Bottard, spécialisé dans les troubles neurologiques.La Salpêtrière est un hôpital entièrement ceint. Gigantesque. Une ville dans la ville. L’ambiance y est très calme, totalement différente des rues parisiennes et bruyantes alentour. Malgré les 2 lignes de métro aérien qui bordent ses façades Ouest et Sud-Est, je n’y ai pas ressenti de pollution électrique particulière.

Elle va être entourée par une équipe fabuleuse, profondément professionnelle, très à l’écoute des patients et de leur famille. Je les salue tous ici au passage et les remercie. Hémiplégique à gauche, sa tête est tournée atrocement vers la droite. Son changement d’état me fait un choc la première fois que je la vois. Puis, elle se remet doucement, très doucement. . Les médecins ne veulent pas prendre le risque de l’opérer afin de dégager tout l’afflux de sang dans le cerveau, car elle est trop fragile et son cœur, trop faible. Au fil des semaines, elle parle de mieux en mieux, elle a toujours le sens de l’humour, malgré tout, même si elle se voit alitée 24 heures sur 24 et comprend peu à peu que cet immobilisme, ce non-usage de son corps sera désormais son lot quotidien. Elle comprend qu’elle est en train de quitter son corps, qu’elle doit partir, mais elle n’est pas encore prête.

Hôpital Broca

6e étage Ouest

La Salpêtrière étant un service d’urgence, ma grand-mère doit à nouveau migrer vers un autre lieu : l’hôpital Broca, rue Pascal dans le 13e arrondissement. L’équipe de suite de soins d’A.V.C. est constituée de vrais professionnels. Rien à redire.

Malheureusement, les antennes-relais ont fleuri comme des mauvaises herbes aux quatre coins cardinaux de l’hôpital. A tel point que sur sa façade Est, les convalescents sont à moins de 30 mètres d’une antenne-relais. Je vous livre ici quelques photos prises à travers les fenêtres de l’hôpital, pour que vous vous rendiez compte de la situation. Quand on sait la portée et les ravages de ces émetteurs d’ondes de mort… autant dire que les pauvres convalescents grillent sur place et qu’ils n’ont que peu de chance de survie. Et l’équipe médicale ne peut absolument rien contre ça, malgré toutes les performances et les prouesses techniques et technologiques.

Mais qui va aller porter plainte : les convalescents? les familles qui ne se rendent pas compte du danger? Une des antennes, celle de la façade Est, a été judicieusement installée, juste en face de l’entrée de l’hôpital, sur les toits de la Résidence Pascal où, j’imagine, les séjours sont de courte durée. Qui va se plaindre? L’hôpital n’a pas été consulté lors de la décision de l’implantation de l’antenne. Un beau jour, l’antenne et puis d’autres étaient là. Qui va aller dénoncer ce crime contre l’humanité? Notre chère ministre de l’environnement peut-être, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet? La sécurité Sociale?

Mais revenons à ma grand-mère. Installée au début dans l’aile Ouest, au 6e étage, sa chambre se trouve à une centaine de mètres de l’antenne. Son lit est un lit anti-escares avec un moteur situé à ses pieds et relié à la prise murale par un câble laissé au sol et traversant toute la longueur du lit jusqu’à la tête. Lorsque le câble était à gauche sous le lit, ma grand-mère avait terriblement mal à gauche et sa faiblesse cardiaque s’accentuait, lorsque le câble était à droite, je vous le donne en mille, c’était son côté droit qui la faisait souffrir. Remarquant sa sensibilité à la pollution électrique, je demandai  au docteur Joffredo en charge du service l’autorisation de brancher la prise du moteur du lit de façon à ce qu’il ne soit pas dans son champ vital, ou en tout cas, qu’il en soit éloigné le plus possible. Dans un premier temps, le docteur m’a répondu qu’il y avait peut-être des problèmes plus graves à régler. Il a fallu que je lui tienne tête. Elle a osé dire qu’aucun champ électromagnétique n’émanait d’un câble électrique. Je lui ai rétorqué que, malheureusement, le cursus universitaire des médecins n’intégrait pas ce genre de connaissances basiques qu’un simple ouvrier électricien maîtrise. Mais que bientôt les choses allaient changé. La vérité éclairerait bientôt la médecine. Elle est déjà en train de le faire. Comme elle a vu que j’étais vraiment déterminée, c’est-à-dire qu’elle m’a prise pour une folle, autant le dire clairement, j’ai eu sa bénédiction (et je l’en remercie du fond du cœur). Et toute l’équipe a veillé à ce que le fil reste comme je l’avais indiqué, malgré la gêne occasionnée pour les soignants.

2e étage Est

L’état de ma grand-mère s’est peu à peu stabilisé. Et, le 6e étage de l’hôpital Broca étant un service de courts séjours, ma grand-mère doit à nouveau migrer fin avril vers le 2e étage, spécialisé dans les longs séjours. On lui attribue la chambre 239-240 de l’aile Est. Elle se rapproche dangereusement de l’antenne rue Pascal. En fait, elle n’est plus qu’à une trentaine de mètres. Elle est transférée un mercredi. Je vais la voir le jour même, histoire de la soutenir un peu et de veiller à la qualité vibratoire de sa chambre. Qui est très faible, très perturbée. Je vérifie le lit. Une ligne Curry le perturbe. J’accroche sa médaille de Saint-Benoît au-dessus de la tête de lit sur le mur. Je place un S.C.A.P. sous le lit pour tenter de rendre ce lieu un peu plus viable, vivable. Je vérifie, ça va mieux. C’est tolérable. Mais deux jours plus tard, le vendredi, je lui rends une nouvelle visite. Et là c’est le choc, j’ai du mal à la reconnaître, j’ai l’impression qu’elle a vieillie de dix ans. Ce changement est impressionnant, je ne suis pas la seule à le remarquer. Je comprends qu’il va me falloir l’accompagner vers la mort.

Cela a pris un mois à peu près. Un mois pendant lequel ses forces l’ont peu à peu quitté. Alors qu’elle avait retrouvé l’usage de la parole (son seul moyen désormais d’échanger avec le monde), l’exposition aux ondes de l’antenne-relais lui ont rapidement fait perdre le peu de possibilités qui lui restaient. A chaque visite, comme elle avait bien rempli sa vie dans cette dimension, je l’encourageai à partir de l’autre côté, là où il n’y a plus de douleur et où les possibilités sont infinies, là où l’attendaient de nombreux proches disparus bien avant elle. J’avais décidé de la visiter moins souvent : je ne voulais pas la retenir ici-bas. La dernière fois que je suis allée la voir, c’était vendredi dernier, le 27 mai.  Je l’ai massée comme d’habitude et je lui ai dit à nouveau qu’il fallait qu’elle lâche prise et qu’elle fasse le grand saut. Chaque fois que je sortais de l’hôpital j’étais bouleversée. Hier, c’était l’Ascension, et je devais lui rendre visite. Mais j’ai été retenue par différentes affaires à régler. Faute de temps, j’ai voulu lui faire un soin à distance en travaillant sur sa photo que j’avais toujours avec moi. Mais impossible de la retrouver. Je l’ai cherché partout, j’ai retourné toute la maison, mais rien, sa photo a disparu. A 20h00, j’apprenais son décès.

J’ai écrit ce texte pour ma grand-mère que j’aimais profondément. C’était une femme douce, indépendante et têtue, tellement sensible… Mais j’ai aussi écrit ce texte pour les usagers des hôpitaux, les soignants comme les malades, exposés aux dangers inodores, invisibles de la modernité. Peut-être qu’un jour viendra où tous les hôpitaux seront à nouveau des lieux faits pour guérir.


Mauvaises ondes : documentaire sur France 3

Tous à vos télés le 18 mai 2011 à 20h35 sur France 3

Inodores et invisibles, les ondes électromagnétiques sont pourtant partout. Mais sont-elles dangereuses ?…

Réalisé par Sophie Le Gall
Une production : Ligne de Mire Production, avec la participation de France Télévisions

Le 18 mai prochain, France 3 propose lors de sa soirée documentaire Hors Série présentée par Samuel Etienne, un document inédit Mauvaises ondes, sur l’utilisation des ondes électromagnétiques que ce soit celle du wifi comme celle du téléphone portable et bien d’autres. A cette occasion la réalisatrice Sophie Le Gall a répondu aux questions de Première.fr.

Après avoir réalisé le documentaire Du poison dans l’eau du robinet, diffusé lui aussi sur France 3, vous proposez aujourd’hui Mauvaises ondes traitant des ondes des portables et autres instruments électroniques. C’est une volonté de votre part de s’attacher à des sujets du quotidien ?

En réalité on avait proposé il y a plus d’un an plusieurs thématiques de santé publique qui s’inscrivent dans le quotidien des français. On a vendu ces projets à France Télévisions qui a d’abord diffusé le documentaire portant sur l’eau du robinet et les différents poisons contenus dans cette eau. Le documentaire avait réalisé une bonne audience donc on a proposé cette année Mauvaises ondes, une enquête sur le danger des ondes émises par les téléphones portables, le wifi et d’autres appareils électroniques.

Pourquoi avoir réalisé un documentaire sur ce thème ?

On a voulu faire un documentaire faisant le bilan de ce qui existe. En France aujourd’hui il y a plus de 64,4 millions de portables pour une population de 64 millions de personnes. Le portable s’est imposé massivement en 15 ans, il fait partie du quotidien de tous sans qu’on se soit réellement posé la question de ses effets sur le quotidien des français. Ce qui a nous a poussé à faire ce sujet c’est l’étude européenne Interphone sur les dangers des ondes des portables. Les résultats de cette étude ont mis des années à sortir et  les chercheurs entre eux n’arrivaient pas aux mêmes conclusions. Finalement le lecteur en lisant cette étude n’était pas plus informé.

Mais la vraie question pour nous c’était « est ce que réellement l’étude n’a rien pu prouver ou les chercheurs ont-ils trouvé des résultats mais qui ont été passés sous silence ? » C’est à partir de cette question-là qu’on a décidé de réaliser ce documentaire. Pourquoi certains chercheurs trouvent des résultats alors que d’autres n’ont toujours rien après des années de recherche ? On voit dans le documentaire que des chercheurs ont trouvé des résultats mais certains ont vu leur budget ne pas être renouvelé, d’autres ont subi de fortes intimidations… Le problème qui se pose c’est l’indépendance de la recherche. Certaines équipes ne trouvant rien sont financées par des opérateurs de téléphonie…

On s’est aussi intéressé dans ce documentaire aux normes régissant ces ondes. Comment sont-elles adoptées, qu’en pensent les chercheurs, quel est le rôle des lobbys ? Il faut savoir que certaines industries ont joué un rôle dans l’adoption et la création de ces normes.

Quand vous avez commencé à travailler sur ce sujet, est-ce qu’il vous semblait possible de réaliser ce documentaire compte tenu des enjeux économiques qui sont liés ?

L’avantage de faire ce documentaire pour France Télévisions c’est qu’il n’y a pas de problème d’étanchéité, pas comme certains groupes qui ont des intérêts communs avec des opérateurs de téléphonie. On était plus serein de travailler avec France Télévisions. Et on était certains que ce thème les intéresserait puisqu’il s’agit d’un vrai problème de santé publique.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour réaliser ce document ?

Nous n’avons pas eu de difficultés avec la communauté des chercheurs. On a pu rencontrer tous les gens avec lesquels on souhaitait s’entretenir. Le problème s’est plus posé avec les opérateurs de téléphonie mobile. On s’intéressait à des cas précis donc on souhaitait poser des questions très précises. Mais les services de presse des opérateurs nous renvoyaient vers la Fédération française des télécoms, qui regroupent les trois grands opérateurs français. Elle pouvait répondre à des questions globales mais pas à des cas précis.Il était donc difficile d’avoir des réponses. Après c’est la limité du journalisme, si ils ne souhaitent pas répondre on ne peut rien faire.

Avez-vous subi des pressions venant du monde politique ou industriel ?

Nous n’avons subi aucune pression ni venant des politiques ni des opérateurs. La seule difficulté rencontrée était d’entrer en contact avec les industriels.

Quel impact pensez-vous que ce documentaire aura sur le public?

Sur le public je ne sais pas trop. Mais je vais répondre par rapport aux réactions que j’ai pu voir lors de la diffusion du film à des journalistes. Certains étaient très surpris, surtout par la première séquence du documentaire pour laquelle on a travaillé avec un laboratoire indépendant dans un appartement témoin. Un ingénieur est venu mesurer les différentes ondes émises par les appareils de la maison. Il faut savoir que le babyphone ou encore le téléphone fixe sans fil produisent eux aussi des ondes électromagnétiques mais moins forte que celles du téléphone portable. Cette séquence provoque, d’après les premières réactions qu’on a pu voir, une vraie prise de conscience de l’environnement dans lequel on vit au sein même de nos foyers.

On espère que ce documentaire aidera le public à être mieux informé. Aujourd’hui il y a un vrai manque d’informations sur ces ondes. Même si ils existent des normes françaises obligeant les industriels à afficher certaines informations, ils n’ont pas de réelle volonté de communiquer là-dessus. Un exemple : le DAS ( Débit d’Absorption Spécifique ndlr)  des portables. Le DAS c’est le chiffre mesurant le rayonnement des appareils (il indique la quantité d’énergie absorbée par l’organisme. Une valeur faible au DAS traduit une exposition plus faible aux ondes électromagnétiques ndlr). Ce chiffre doit être affiché en magasin pour les téléphones portables. Mais il est souvent noté en tout petit et peu de personnes savent ce qu’il signifie, beaucoup même ne connaissent pas l’existence de cette information.

Quel conseil donneriez-vous aux français à propos des ondes ?

Beaucoup de scientifiques déconseillent l’usage du téléphone très tôt chez les enfants. Les ondes des portables ont le même impact sur leurs cerveaux que sur ceux des adultes à une différence près c’est qu’ils absorbent plus d’ondes. Si l’usage du téléphone portable est indispensable, les médecins conseillent de ne pas faire de longues communications.

Les autorités sanitaires conseillent aussi de ne pas coller sa box internet et téléphone près de soi. Il faut la mettre dans un lieu isolé et éviter si possible de la placer dans un lieu de vie comme la chambre à coucher ou sur le bureau où on travaille.

Texte de Pauline Hohoadji sur Première.fr

DEBAT EN DIRECT

Présenté par Samuel Etienne

Débat avec des auteurs, réalisateurs, témoins ou experts.

Date : 18/05/2011
Horaire : 20H36 – 21H55
Durée : 78 mn

Rediffusion le samedi 21 mai à 02h25

Revoir le documentaire maintenant : http://www.pluzz.fr/mauvaises-ondes-2011-05-18-20h35.html

La fée Electricité et ses attaques sournoises

Simulateur d’aube : électro-sensibles, s’abstenir…

Attention! Sont mis sur le marché des produits qui causent bien plus de tord (invisible, inodore) qu’ils ne font de bien.

Exemple : le simulateur d’aube.

Y a-t-il une volonté de nuire délibérément à la population, c’est-à-dire vous et moi, ou bien ces marchands de bien-être , de mieux-être sont-ils simplement de simples ignorants?

Une petite anecdote : il y a quelques années, alors que j’habitais un rez-de-chaussée très faiblement éclairé en hiver, je souffrais d’un terrible manque de lumière, surtout le matin pour me réveiller. J’ai donc fait l’acquisition d’un simulateur d’aube. Que je plaçais sur ma table de nuit, c’est-à-dire non loin de ma tête. Au début,  j’étais très contente de cet objet qui me permettait de me réveiller en douceur et de bonne humeur.

D’ailleurs, lorsque l’on va sur les sites qui promeuvent cet objet on peut lire :

« Les avantages du simulateur d’aube Lumie 200 : il aide à réguler les rythmes biologiques et permet de passer de meilleures journées. L’efficacité biologique de ce simulateur d’aube Lumie est prouvée par de nombreuses études scientifiques (mais les sources ne sont jamais citées).En effet, grâce à sa lumière et à sa synchronisation, le Lumie 200 permet de retrouver tonus et vitalité au réveil.Fini la dépression saisonnière et la fatigue au réveil, cet éveil lumière Lumie permet une amélioration de la qualité de votre sommeil. »

Mais les effets positifs n’ont pas duré longtemps

Assez rapidement, en fin de nuit, j’ai commencé à avoir d’étranges sensations dans les mains, dans les doigts, comme des engourdissements, des fourmis, des pertes de sensations, une impression d’avoir les mains gelées de l’intérieur. Au début, je n’y prêtais pas trop attention. Puis j’ai déménagé, emportant avec moi mon fidèle simulateur. Je l’installai dans ma nouvelle chambre située à l’ouest et ne bénéficiant toujours pas des rayons du soleil levant. Et fidèlement, mes sensations bizarres au niveau des mains étaient toujours là le matin. Et lorsque je prenais mon scooter, dans la fraîcheur ou la tiédeur matinale, ma main droite était totalement congelée sur la poignée d’accélération, j’avais du mal à bouger les doigts. Par contre lorsque je reprenais mon scooter le soir, en rentrant de mon travail, ces sensations désagréables n’étaient jamais au rendez-vous.

Et puis surtout, j’étais extrêmement fatiguée. Malgré une bonne hygiène alimentaire (nourriture bio), malgré la pratique très régulière de l’aïkido, je n’arrivais pas à me débarrasser d’une fatigue chronique, qui me minait peu à peu et me déprimait.

A ce stade, un être humain lambda aurait peut-être déjà consulté un médecin, voire même plusieurs, et des spécialistes… d’autant que les symptômes de mon mal duraient depuis deux ou trois ans déjà mais, moi, je suis plutôt du genre à essayer de comprendre la cause de la désharmonisation car je suis convaincue que nous sommes faits pour être en parfaite santé.

Un jour, un ami géobiologue est venu chez moi et m’a dit : « Tu ne devrais pas garder ton simulateur, c’est un objet particulièrement nocif ». Je l’ai écouté et, avant de me décider à me débarrasser de cet objet, j’ai donc cherché au pendule les vibrations couleurs émises par l’appareil et j’ai pu constater…

Brancher une fiche mâle dans la prise femelle

Mais avant ça, il faut que je vous explique quelque chose à propos des fiches électriques mâles sans terre et  la manière de les brancher. Vous pouvez les brancher dans un sens ou dans l’autre, en retournant la prise, mais la qualité de l’électricité ne sera pas la même.

Il y a un sens où le champ de torsion du champ électromagnétique est positif, c’est-à-dire biotique, favorable à la vie, et un sens où le champ de torsion du champ électromagnétique est négatif, c’est-à-dire anti-biotique, défavorable à la vie.

Vous pouvez tester ça vous-même avec un pendule : vous approchez une main de la fiche dans la prise et vous demandez quel est le champ de torsion :

  • s’il est positif, le pendule se met à tourner dans le sens horaire, à droite,
  • s’il est négatif, il tournera dans le sens anti-horaire, à gauche.

Il suffit de demander et vous obtiendrez la réponse.

Résultats de mes tests au pendule sur le simulateur d’aube

Puisqu’il y a deux manières de brancher une fiche mâle, j’ai donc tester le simulateur deux fois, une première fois avec la fiche branchée correctement (champ de torsion positif) et le seconde fois avec la fiche branchée de manière incorrecte (champ de torsion négatif), en m’interrogeant sur les vibrations couleurs émises par l’appareil.

Avec la fiche branchée correctement, j’ai constaté que :

  • le taux vibratoire du simulateur d’aube s’élève à 2000 Angstroms (échelle de Bovis)
  • et, au niveau des vibrations couleurs, quand la lampe est éteinte (fonction affichage de l’heure activée uniquement), l’appareil émet en V-m (vert négatif magnétique), N m (noir magnétique) et I.R m (infra-rouge magnétique), R m (rouge magnétique), O m (orange magnétique), J e (jaune électrique), V+e (vert électrique), B e (bleu électrique)  et le reste du spectre (de indigo à blanc) est en phase magnétique.
  • en revanche, quand la lampe est allumée,  l’appareil émet en V-e (vert négatif électrique), N e (noir électrique), I.R. e (infra-rouge électrique) et le reste du spectre est en phase magnétique.

En inversant le sens du branchement de la fiche dans la prise, j’ai constaté que :

  • le taux vibratoire du simulateur d’aube tombe en dessous de 0 Angstroms
  • quand la lampe est éteinte, l’appareil émet en en V-e (vert négatif électrique), N e (noir électrique), I.R. e (infra-rouge électrique) et le reste du spectre est en phase magnétique.
  • quand la lampe est allumée,  l’appareil émet en en V-m (vert négatif magnétique), N m (noir magnétique) et I.R m (infra-rouge magnétique) et le reste du spectre est en phase électrique.

Pour conclure,  bien ou mal branché, ce simulateur d’aube  émet des ondes extrêmement nocives, perturbatrices de la santé, d’autant plus que ce genre d’appareil est souvent placé sur la table de chevet, donc non loin de la tête, irradiée pendant les 6 à 8 heures que dure le sommeil par ses émissions nocives. Il n’en reste pas moins que l’on trouve ce genre de choses chez des enseignes genre « bien-et-bio.com » : je préfère penser qu’ils ne savent pas ce qu’ils vendent comme petites usines à polluer.

N’oubliez jamais que vous n’êtes pas obligés de croire qui que ce soit. Tout est toujours vérifiable par radiesthésie.Vous êtes tous en mesure de tout tester au pendule. Nous sommes d’ailleurs de véritables radars ambulants.

Ampoules basse consommation = danger

Bon, c’est pas du tout frais puisque l’article date de 2008. Mais si vous allez au rayon ampoules de n’importe quelle enseigne, c’est le grand triomphe les ampoules basse consommation. Donc, c’est de la plus grande actualité.

Car qui aujourd’hui n’a pas chez soi ces petites usines à pollution ambiante? Qui?

Testées au pendule, les ampoules basses consommation ont un champ de torsion négatif, c’est-à-dire anti-vie. Il faut leur préférer les bonnes vieilles ampoules à incandescence (je sais, ça devient rare) ou bien les ampoules halogènes.

Les ampoules basse consommation :

  • contiennent une quantité non négligeable de mercure à l’état gazeux (et qui prend la peine de porter à l’endroit où il le faut ces déchets toxiques dangereux?)
  • émettent en basse fréquence entre 50 et 500 hertz : les champs électriques de basse fréquence ont été reconnus par l’OMS et le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) comme appartenant au groupe 2B, c’est-à-dire celui des cancérigènes possibles pour l’homme
  • émettent des radio-fréquences jusqu’à 200 volts/mètre alors que la valeur limite en vigueur est de 27 volts/mètre

Autant dire que ces ampoules ne devraient pas être sur le marché, mais ELLES LE SONT. Et tout le monde se rue dessus pour protéger la planète, parait-il. C’est à croire qu’il y a un complot mondial contre la santé de l’être humain.

Voici donc un article de Annie Lobé, journaliste scientifique indépendante, elle a réalisé des dizaines d’heures d’interviews de chercheurs scientifiques en France et dans le monde, recueilli des centaines de témoignages, lu des milliers d’études scientifiques dont elle a croisé les résultats, qu’elle a complétés par la mesure des champs électromagnétiques et l’observation in situ de la vie et des relations en famille. Ses articles ont été publiés dans « Sciences et Avenir », « Notre Temps », « Questions de femmes », « Pratiques de santé », « Nature & Progrès »…

Elle est  l’auteure de :

  • La fée électricité : fée ou sorcière ? – Pourquoi et comment éliminer la pollution électrique chez soi
  • Téléphone portable : comment se protéger
  • Les jeunes et le portable : Alzheimer à 35 ans ?

Allez visiter le site de Santé Publique éditions [dailymotion id=xacn4z]

Et si vous souhaitez en savoir plus sur cette polémique des ampoules à basse consommation, n’hésitez pas à aller visiter la page de Rue 89 sur le sujet .
Et surtout, si vous utilisez encore ce genre d’ampoules, ne les jetez pas à la poubelle mais apportez-les à un organisme de recyclage.